Les verrières anciennes de la cathédrale Saint-Jean : datation, vitraux déplacés, destructions, restaurations, par Catherine Brisac [vers 1982].
La primatiale Saint-Jean est reconstruite vers 1170 - 1173 sur l'initiative de l'archevêque Guichard. Par suite des difficultés financières et politiques, les travaux sont très longs. La construction du chevet (deux travées terminées par une abside encadrées de deux chapelles selon un type dérivé du plan bénédictin) et du transept, s’étend des années 1170 jusqu'à environ 1274 ; celle de la nef (huit travées et bas-côtés) de la fin du XIIe s. à l'année 1392 ; enfin, l'ouverture des chapelles sur la nef commence au début du XVe s. et s'achève au XVIIe s.
Les dates des vitraux anciens conservés correspondent à celles des différentes parties de 1'édifice.
- Dans la baie est (7) de la chapelle nord du chœur, une verrière de la fin du XIIe s. Deux anges déposés au Victoria and Albert Museum de Londres (cf. notice, vitraux déplacés) appartiennent également à cette verrière. Provenant probablement d'une verrière d'une baie latérale de cette même chapelle (9 ou 11), la tête dite « Gérente » se trouve aujourd'hui au Musée d'Art et d'Histoire de Genève (cf. Notice).
- Dans les fenêtres basses et hautes du chœur ainsi que dans les deux roses des bras du transept, des vitraux dont l'exécution s'échelonne entre 1215 - 1220 (baies 0, 1, 3, 4, 5, 6) et la fin du XIIIe s (baie 100).
De la même série, dans les vitraux déplacés, on peut signaler un élément de bordure de la baie 0 qui se trouve aux États-Unis (collection Pitcairn à Bryn-Athyn, Pennsylvanie), un pastiche comportant le remploi de quelques pièces du XIIIe s. au Musée de Glens Falls dans l’État de New-York (ex. Collection Hyde), enfin, les têtes des deux prophètes provenant des fenêtres hautes du chœur (l'une dans la collection Pitcairn, l’autre au dépôt des Monuments historiques de Champs-sur-Marne).
- Dans les deux baies de la chapelle du Saint-Sépulcre ouverte au début du XVe s. sur le côté sud de la nef, les tympans ont conservé des vitraux aux armes du fondateur de la chapelle, l'archevêque de Lyon Philippe de Thurey.
- Dans la baie de la chapelle Saint-Michel, aujourd'hui du Sacré-Cœur, construite en 1448 sur le côté nord de la nef, les vitraux de la même époque conservés au tympan ont été déposés à Champs-sur-Marne (cf. notice) et chez le peintre-verrier J.J. Gruber pour restauration. (les deux panneaux de l'Annonciation).
- Enfin, la rose de la façade a été réalisée par Henri de Nivelle, un an après la construction du remplage en 1393.
Quant aux autres baies de l'édifice, elles devaient également être munies de verrières que les dévastations du baron des Adrets en 1562, l'évolution du goût des chanoines aux XVIIe et XVIIIe s., la Révolution, les deux guerres mondiales, ont successivement fait disparaître (cf. notice vitraux disparus connus par les textes). Du XIXe s., les· seules verrières figurées sont celles réalisées par Maréchal et son associé Cugnon dans les baies de la chapelle du Saint-Sépulcre (baies 22, 24). Quant au XXe s., il est représenté par des œuvres originales de J.J. Gruber (1981 baie 15, 1982 baie 17), de sa fille Jeannette Weiss (1969, 1980 baies 8 à 12), et de Charles Marcq en collaboration avec l'atelier Jacques Simon de Reims (1974 baies 26, 28).
HISTOIRE DES RESTAURATIONS (résumé du chapitre "Analyse matérielle" de la thèse de C. Brisac)
Malgré l'absence de document concernant les restaurations avant la fin du XIVe s., la trace d'une réfection du XIIIe s. apparaît dans la verrière de Saint-Pierre (baie 7.) Il s’agit d'un des panneaux latéraux du registre supérieur de la verrière aujourd'hui conservés au Victoria and Albert Museum de Londres (Inv. n° 5460 - 1858) : la tête de l'ange du panneau de droite date du XIIIe s., alors que la verrière a été exécutée vers 1190.
En 1378, le chapitre de l’Église de Lyon confie au peintre verrier parisien Henriet de NIVELLE la charge de verrier. Outre l'entretien des vitraux, il réalise en 1395 la vitrerie de la rose de la façade occidentale. PERRONET SAQUERET lui succède. Le contrat du 27 mai 1400 stipule qu'il devra réaliser les verrières qui manquent aux fenêtres bouchées par des planches. On peut donc supposer que ces fenêtres n'avaient pas encore reçu de verrières ou que leurs verrières étaient déjà en très mauvais état. Saqueret, pendant son mandat qui dure quarante ans, est secondé par JANIN SAQUERELLE et Jehan HORTART ou DESCOSSE.
Les travaux de réfection réalisés par l'artisan suivant, Laurent GIRARDIN ou GIRERDIN, sont mal connus. Selon l'hypothèse de N. Rondet, controversée par C. Brisac aujourd'hui, on lui doit les verrières de la chapelle Saint-Michel fondée en 1448 et dont il ne subsiste que les anges et l'Annonciation occupant le tympan d’une baie (25), actuellement déposé [sic] à Champs-sur-Marne et chez Gruber (cf. notice vitraux déplacés). Sur la recommandation de son beau-père Laurent GIRARDIN, Jean PREVOST est nommé verrier le 25 septembre 1471. Il est remplacé en 1498 par Pierre de la PAIX, dit d'Obenas ou Aubenas. Il restaure les vitraux à deux reprises et, toujours selon une hypothèse de N. Rondet, réalise des vitraux (aujourd'hui détruits) pour la chapelle des Bourbons. Pierre BOMTE lui succède de 1503 à 1518, puis Jehan CHAPPEAU de 1518 à 1537. Ce dernier restaure plusieurs verrières, notamment celle de Saint-Pierre (baie 7). Il est peut-être responsable du remploi dans les panneaux latéraux du quatrième registre de cette verrière de personnages du XIIIe s., sans rapport avec le reste de l'œuvre de la fin du XIIe s.
En 1537, maitre VIDAL est nommé verrier du chapitre de Saint-Jean jusqu' en 1546 ou Jehan de CRESNE lui succède. C'est sous son service que les protestants endommagent sérieusement les vitraux. Il est suivi de Nicolas DURAND en 1564 qui conserve cet office jusqu'en 1581. Les restaurations nécessitées par les dévastations protestantes s'étendent sur plusieurs décennies, faute d'argent. Les travaux se font de façon anarchique et le chapitre finit par décider en 1590 la restauration générale des verrières du chœur aux deux étages ; elle est réalisée neuf ans plus tard par Jérôme DURAND qui avait succédé à son père en 1581. En 1607, Henri CHARPIN le remplace comme verrier du chapitre primatial. En 1634, il est chargé de la restauration des verrières sauf celles des chapelles particulières et pour la première fois, on mentionne l'utilisation du verre blanc· pour remplacer des pièces détériorées.
En 1635, à la suite d’une tornade, de nouvelles restaurations s’imposent et sont confiées à Jérôme·CHARPIN qui a repris l'office de son père. Bien qu'on lui reproche la mauvaise qualité de son travail, il reste verrier du chapitre de Saint-Jean jusqu'à sa mort en 1639. Son frère Martial lui succède pendant deux ans. Il est suivi par Christian DALEZ qui est chargé en 1643 de remettre en état tous les vitraux sauf ceux des chapelles particulières à la charge des chapelains ou des prébendiers. De 1651 à 1670, c’est son fils qui prend la charge de verrier, puis Claude SARRIGNAT de 1670 à 1684. C'est sous son office, en 1678, que le chapitre de Saint-Jean obtient les vitraux du XVe s. provenant de l'église des Célestins. Ces derniers, sacrifiant probablement à la mode du temps, demandaient en échange, la même quantité de verrières en verre incolore que celle qu'ils avaient donnée. Ces vitraux décrits par F. de Guilhermy et F. de Lasteyrie au XIXe s., occupaient les trois lancettes orientales de la travée voisine de la nef dans chaque bras du transept. Au nord, on voyait saint Pierre en pape entouré de saint Jacques le Mineur et de saint Maurice. Cette verrière avait orné l'une des baies de la chapelle des Onze Mille Vierges à l'église des Célestins, et avait été offerte par un patricien lyonnais, Aimé de Viry, en 1415, pour honorer le souvenir de son frère. Dans le bras sud, on avait remonté la verrière située derrière le maître-autel de l'église des Célestins. Offerte par le duc Louis II de Savoie, elle représentait le Calvaire. Ces verrières furent retirées vers 1860 et remplacées par des figures de prophètes, copies de ceux des travées droites du chœur. Les fragments des Célestins déposés dans un magasin dépendant de la primatiale, ont disparu quelques années plus tard.
François MARTIN, dit Adam, et son fils Gaspard reprennent ensemble l'office de verrier du chapitre primatial en 1684. En 1702, à la suite des dommages causés par les tempêtes et par les vents, les verrières sont en très mauvais état. Joseph BARD est chargé de les réparer. La mention de nouvelles restaurations n'apparaît ensuite que dans la seconde moitié du XVIIIe s. En 1758, le chapitre commande au "Sr EYNARD, entrepreneur de la verrerie royale de Givors" du verre pour réparer les vitres. C'est la première fois que le chapitre emploie les services d'une entreprise nouvellement constituée, ancêtre de nos verreries industrielles, et que les fournitures ne sont plus à la charge de l'artisan chargé de la restauration. En 1767, la veuve du verrier PRIEUR ou PRIEST est payée pour trois verrières hautes de la nef : il s'agit probablement du remplacement de figures d'apôtres ou de prophètes par des verrières à motifs géométriques. En 1775, c'est au tour du fils PRIEUR d'être payé pour la continuation de travaux commencés dix ans avant par le père (deux verrières du côté nord de la nef et des restaurations pour lesquelles il n'y a pas de précision).
- RESTAURATIONS POST-RÉVOLUTIONNAIRES
Transformée en temple de la raison, Saint-Jean subit de sérieux dommages pendant la Révolution et sous le Consulat. Quand le cardinal Fesch, oncle maternel de Napoléon, prend possession de sa charge le 2 janvier 1803, la vitrerie commence à peine à être restaurée. L'administration municipale décide, par mesure d'économie, de "réunir tous les verres de couleur des chapelles au chevet". Deux artisans couvreurs, FERRUS et BESSON, sont chargés de ce travail. La carence de document archivistique empêche de mesurer précisément l'étendue réelle des travaux accomplis par ces deux ouvriers. Cependant, les recherches de C. Brisac montrent que ce sont surtout les vitraux de la chapelle nord du chœur qui ont été sacrifiés pour préserver l'effet coloré des verrières de l'étage inférieur de l'abside. Ces travaux se sont poursuivis pendant plusieurs années et ont provoqué le déplacement d'un grand nombre de vitraux anciens. Faute de pouvoir être remontés rapidement, il semble que certains panneaux ont été confiés à des maîtres verriers locaux. En 1828 - 1829, le peintre lyonnais Pierre REVOIL voit chez l'un d'eux des panneaux qu'il veut acheter. L'artisan refuse, mais on peut imaginer que certaines pièces ont été perdues à la suite de ces travaux continuels, tels les panneaux latéraux du registre supérieur de la verrière de Saint-Pierre. En effet, ils ont été acquis par le Victoria and Albert Museum de Londres en 1858, pour la somme de dix livres. De même, la tête d'un des prophètes de l'étage supérieur du chœur, restituée à l’État par L. Bégule, pourrait avoir été soustraite à cette époque. Le maître verrier lyonnais a été un des élèves de P. Revoil qui collectionnait vitraux et objets d'art du Moyen-Age, a [sic] très bien pu entrer en possession de cette tête avec l'aide de ce dernier.
- RESTAURATION D’ÉMILE THIBAUD (1838 - 1842 / 1844)
En 1832, le très mauvais état des vitraux est signalé par l'architecte diocésain Antoine Chenavard. En 1838, le peintre-verrier de Clermont-Ferrand E. THIBAUD, choisi par l'administration et non par les autorités épiscopales lyonnaises, présente un premier devis portant sur la réfection de l'ensemble des verrières du chœur. Toujours pas réalisé en 1841, il présente un deuxième devis que l'intervention du cardinal de Bonald (nommé depuis 1839 sur le siège primatial) auprès du Garde des Sceaux, fait accepter au début de 1842. La restauration des verrières de l'étage inférieur de l’abside dure deux ans. Elle apparaît aujourd'hui contestable à bien des égards. Ainsi, il a nettoyé les verres à l'acide fluorhydrique selon une pratique courante à cette époque, mais dont on connaît les effets néfastes aujourd'hui. Il a supprimé toutes les traces de restaurations antérieures ; il a modifié le décor, les inscriptions, le panneautage des parties supérieures des verrières en l'adaptant à la forme des compartiments au lieu des fers droits qui avaient, d'ailleurs, l'inconvénient de couper les bordures, ils correspondaient probablement au schéma original de découpage de ces verrières. Enfin, il a modifié certaines compositions et a pris de grandes libertés avec l'iconographie. Dans la baie d'axe, la scène de l'Ascension, avec la Vierge et les apôtres regardant le Christ s'élever dans les cieux, a été transformée en Visitation (l'erreur est réparée aujourd'hui). Plus grave encore, l'identification donnée à la première verrière sud (baie 6) en croyant qu'elle illustrait la vie des saints Pothin et Irénée. En fait, elle était dédiée à saint Cyprien de Carthage dont les reliques furent ramenées d'Afrique et données à Leidrade par Charlemagne en 806 - 807.
En 1845, ce sont les verrières hautes du chœur et du chevet qui sont restaurées, soit onze baies dont six sont entièrement refaites à neuf. La verrière de saint Pierre était en très mauvais état de conservation et près d'un tiers de l'œuvre avait disparu. Cependant, en 1802, tous les panneaux de cette verrière n'avaient pas été remployés comme bouche-trous, dans les verrières de l'abside. Certains avaient probablement été déposés dans un magasin appartenant à la cathédrale (comme le prouve le bon état des panneaux du Victoria and Albert Museum). Déposée par THIBAUD, cette verrière n'est pas remontée avant 1850, car depuis 1830 la baie qu'elle occupait était condamnée par la suite de l'aménagement d'un autel néo-classique (détruit vers 1847). La restauration a été considérable : cinq panneaux sur dix-sept sont refaits à neuf et le nombre de pièces modernes introduites dans les autres panneaux est très élevé. Cependant, sans doute pour échapper aux critiques dont il avait été l'objet lors de la restauration des verrières de l'abside, THIBAUD s'est appliqué à faire ce que son époque nommait une restauration archéologique et a conservé un maximum de pièces anciennes. Quant aux fragments de la "Généalogie du Christ", le cardinal de Bonald a confié leur restauration à Henri GERENTE ; ces fragments avaient été utilisés comme bouche-trous dans les médaillons inférieurs des verrières basses de l'abside en 1802, et provenaient en fait des baies latérales de la chapelle de saint Pierre où l'aménagement d'un autel néo-classique rendait impossible leur réutilisation. Selon le vœu des autorités épiscopales, GERENTE prend le parti de les utiliser pour exécuter les verrières qu'on lui avait demandées pour les baies de la chapelle orientée au sud du chœur. Non démontées en 1939, ces verrières sont pulvérisées par l'explosion du 2 septembre 1944. La rose qui surmonte la verrière de saint Pierre est aujourd'hui occupée par des débris provenant d'anciennes verrières dispersées et appartenant à ces époques différentes. Ils ont sans doute été restaurés par THIBAUD vers 1850, lors de la remise en place de la verrière de saint Pierre. Ainsi, vers 1850, en dépit des diverses mutilations et altérations, la restauration des verrières des parties orientales de Saint-Jean était effectuée.
REMISE EN PLOMB DES VERRIÈRES DE L’ÉTAGE INFÉRIEUR DE L'ABSIDE par Félix GAUDIN (1903)
Soixante-dix ans après la restauration de THIBAUD, on envisage la remise en plomb des verrières basses du chœur. THIBAUD avait gardé une partie des plombs anciens qui étaient très oxydés et amincis. GAUDIN est chargé de leur remplacement ainsi que du lavage à l'eau des vitraux et du remplacement des pièces brisées. L'administration exige la photographie des verrières avant et après restauration, ce qui correspond à une des premières initiatives de ce genre, généralisée par la suite.
- RESTAURATIONS A PARTIR DE 1907
De 1907 à 1912, Edmond SOCARD et Henri du BASTY restaurent les fenêtres hautes du chœur. En 1936, on restaure les grillages de protection des verrières basses du chevet. En 1938, les vitraux anciens du chevet sont déposés dans la crypte de la cathédrale, tandis qu'à l'occasion de la remise en état de la rose de la façade ouest, les vitraux sont nettoyés. En 1939, la rosace qui décore l'arc triomphal entre la nef et l'abside est restaurée. La même année, la fenêtre haute du bras sud du transept fermée par de la vitrerie est remplacée par une verrière géométrique. Au printemps 1940, on s'aperçoit que l'humidité a occasionné de sérieux ravages dans les caisses de vitraux anciens déposés dans la crypte. On décide de les transporter au château de Bagnols (69). Les 2 et 4 septembre 1944, l'explosion du pont de Tilsitt endommage sérieusement les vitraux qui n'avaient pas été déposés. En 1945, les verrières hautes de la nef et du transept sont restaurées par LAMY-PAILLET.
En 1950, c'est le tour des verrières des chapelles des bas-côtés (pas de mention de nom du restaurateur). En 1953, les restaurations ne sont pas achevées et le projet de faire des verrières neuves pour les fenêtres hautes de la nef est abandonné, faute de crédit (maquettes proposées par Labouret et conservées dans le dossier ACMH). En revanche, les verrières anciennes sont presque toutes reposées (la repose avait commencé en 1948). En 1958, on dépose les vitraux du réseau des fenêtres de la chapelle des Bourbons pour réparer le fenestrage. En 1959, on envisage tout un programme de remplacement des vitraux détruits par la guerre. En 1969, Jeannette WEISS, fille de J.J. GRUBER, pose des vitraux dans la chapelle sud.
En 1974, les deux verrières réalisées par l'atelier Jacques SIMON de Reims, sur des maquettes de Charles MARCQ, sont mises en place dans la chapelle des Bourbons (baies 26, 28). La même année, la verrière de saint Pierre est restaurée par J.J. GRUBER. L'opération consiste essentiellement dans le lavage des verres et la modération de l'intensité de couleur des verres modernes par l'application de patine à froid. En 1977, on restaure les vitreries losangées du bas-côté nord. En 1980, deux verrières de Jeannette WEISS sont posées dans la chapelle nord et en 1981 - 1982 deux verrières de J.J. GRUBER dans le bras nord du transept. Aujourd'hui l'ensemble des verrières nécessite de nouvelles restaurations : la mise en plomb est souvent défectueuse, certains panneaux sont déformés, la verrière d'axe et la rose sud sont brisées à certains endroits ; enfin, de nombreuses verrières n'ont même pas de grillage de protection.
LES PEINTRES VERRIERS ATTACHES A L’ÉGLISE DE LYON (1378 - 1750 environ)
1378 - 1400 Henriet de NIVELLE
1400 - 1440 Perronet SAQUERET
1440 - 1471 Lorent GIRARDIN
1471 - 1499 Jehan PREVOST
1499 - 1503 Pierre de la PAIX dit d'Obenas ou Aubenas
1503 - 1518 Pierre BOMTE ou BONTE
1518 - 1537 Jehan CHAPEAU ou CHAPEAU
1537 - 1546 Salvador de VIDART ou VITAL
1546 - 1564 Jehan de CRESNE ou CRANE ou CREME
1564 - 1581 Nicolas DURAND
1581 - 1607 Jérôme DURAND
1607 - 1635 Henri CHARPIN
1635 - 1639 Jérôme CHARPIN
1639 - 1641 Martial CHARPIN
1641 - 1657 Christian DALAIS ou DALEZ
1657 - 1670 ? DALAIS ou DALEZ
1670 - 1684 Claude SARRIGNAT
1684 - ? François MARTIN dit ADAM Père
1702 ? - 1716 Joseph BARD
1716 - 1732 Jean-Baptiste PRIEUR ou PRIEST
1732 - 1767 ? ? PRIEUR ou PRIEST
2015 : stagiaire Master 2 Lyon III CEROR (4 mois), mise en forme de dossiers sur la ville de Montbrison [responsable : Caroline Guibaud]
2016 : vacataire INHA cellule vitrail (3 mois), mise en ligne sur patrimoine.rhonealpes.fr des dossiers de l'opération Vitrail ancien [suivi : Caroline Guibaud]