Dossier d’œuvre objet IM69000292 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
8 machines à revêtir par dépôt ; 12 machines à étirer par filière ; 23 machines à apprêter ; machine à dissoudre ; 2 machines à séparer chimiquement ; machine à contrôler la quantité de l'usine Dorures Louis Mathieu Industrie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Villeurbanne
  • Commune Villeurbanne
  • Adresse 15 rue Louis-Malle
  • Emplacement dans l'édifice dans les ateliers de tréfilerie fine et de dorure-vernis-peinture au rez-de-chaussée
  • Dénominations
    machine à revêtir par dépôt, machine à étirer par filière, machine à apprêter, machine à dissoudre, machine à séparer chimiquement, machine à contrôler

Machines à revêtir par dépôt comprenant sept tables de dorage (sept chaînes de dorures) et une table d'argenture avec une plaque métallique sur le moteur : rouleau entraîneur Jaegger. Elles sont toutes deux de fabrication maison fait Mathieu. La machine à apprêter se compose de 22 fours à vernir le fil à 120° (10 machines de vernissage + séchage des lames et 12 machines de vernissage + séchage des filés), seuls deux fours ont des plaques signalétiques : ARPIN-Gennevillier. La machine à franges spécial galon et passementerie est non identifiée et de fabrication maison assez simple : deux coffres en bois pour le vernis, deux fils pour suspendre le galon et deux plaques infra-rouge. Les brasseurs sont fabriqués maison. Machine à étirer par filières dont 4 gabouilleuses qui sont de fabrication maison et 8 tréfileuses fines dont une de marque NIEHOFF fabriquée en Allemagne (la machine la plus récente) c'est une machine qui fait tout : tréfilerie-four-bobinoir, les sept autres sont fabriquées maison. Un dévidoir de fil métallique se trouve dans cet atelier.

Machines à revêtir par dépôt, dite chaîne d'électrolyse ou table de dorage et table d'argenture qui revêtissent par dépôt cyanuré électrolytique d'or ou d'argent par système de bains successifs, le fil de cuivre posé sur un touret au départ de chaque table puis placé dans le cantre d'alimentation 20 bouts. Le dorage se compose de cinq bains : dégraissage cyanuré, rinçage mort, placage électrolytique, rinçage électrolytique, rinçage mort, au bout de la table un bobinoir séchoir et un cantre de réception (20 bouts). La table d'argenture se compose de sept bains : dégraissage alcalin (soude diluée 5%), rinçage mort, rinçage courant en circuit ouvert, préargenture électrolytique, argenture électrolytique, rinçage mort, rinçage courant en circuit fermé, en bout de table un bobinoir et cantre. Machine à étirer par filière l'opération consiste à étirer le fil métallique au travers d'orifices calibrés, les gabouilleuses servant au premier tréfilage, le fil métal prend un diamètre de 0,8mn à 0,6mn. Machine à étirer par filière dite tréfileuse fine : le fil métal prend ici son plus petit diamètre soit 41 microns (0,041mn), le trait est laminé et devient ruban apte à être guipé sur le textile. Machine à apprêter dite table de vernis ou fours à vernis qui vernit et sèche les filés et les lames qui viennent de passer au bain de dorure et d'argenture afin de protéger les dépôts électrolytiques d'or ou d'argent ou de nuancer les teintes. Chaque machine comporte un système de dévidoir-bobinoir motorisé qui permet de faire passer le fil dans la cuve de vernis puis dans un tunnel vertical de séchage. Machine à apprêter dite machine à frange : elle vernit le galon et les pièces de passementerie avec un séchage par infra-rouge. Machines à dissoudre dites brasseurs à vernis : il s'agit de deux cuves de 250 l avec un mélangeur pour dissoudre la résine vinylique dans un solvant, la préparation des vernis se fait uniquement à froid. Machines à séparer chimiquement dites évaporateurs a pour fonction de réduire le volume des effluents pour permettre de passer par une filière d'affinage. La vidange des bains de rinçage des différentes lignes se fait par pompage dans un bac de 1000 l en polyéthylène. Celui-ci est vidangé manuellement par bâchée dans un des deux évaporateurs constitués chacun d'un bac chauffé par bain-marie servant à réduire le bain (capacité 100 l/jour), d'une hotte d'aspiration pour évacuer les vapeurs d'eau. Les boues réduites sont collectées, stockées dans un bidon métallique et envoyées chez un affineur (SOLYMPEP). La quantité annuelle de boues récupérées est de l'ordre de 30kg/an. Le bain-marie de l'évaporateur est chauffé en même temps que les bains de traitement par un serpentin d'eau, étanche provenant de la chaudière à gaz. Machine à mesurer et peser le fil dit dévidoir.

  • Catégories
    industrie textile
  • Précision dimensions

    l = 7 ; h = 1,10 ; la = 0,5

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 1999
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon