D'après Le Progrès du 12 mai 1947, la statue devait être taillée dans du "calcaire du Morvan". La nature de la pierre employée la rapproche en effet sensiblement de celle des calcaires du début du Jurassique moyen (Bajocien inférieur) de la bordure nord-est du Massif Central, à l'ouest de Dijon et entre Dijon et Mâcon. Ces roches sont généralement des "calcaires à entroques" (débris d’organismes marins fossiles) grossiers de couleur blanche, beige ou jaunâtre, comme dans le cas présent. Sans indication d'origine précise, la constitution sédimentologique de la pierre du Veilleur, caractérisée par la présence de gros entroques blancs, articulés et densément serrés, liés par un ciment ocre, en fait toutefois très probablement l'un des faciès calcaires exploités dans la région de Pouillenay (Côte-d'Or) [identification du matériau due à Bruno Rousselle et Hugues Savay-Guerraz]. Selon L’Écho de la Liberté du 3 septembre 1964, Le Veilleur de pierre pèse 8 tonnes.