En 1901, la société Pélisson ("Serrurerie pour bâtiments et charpente en fer, éclairage et sonnerie électrique, ascenseurs") située 11 rue Jangot est payée pour avoir fourni l'entourage des fonts baptismaux. Les plans des fonts ont été montrés à Pélisson par le sculpteur Visconti (Archives diocésaines, I 1211). S'agit-il d'une grille pour les fonts baptismaux récupérés de la première église ? Le 9 janvier 1903, le curé suggère l'acquisition d'un saint Antoine de Padoue proposé par le statuaire Fontan et l'érection de fonts baptismaux . L'accord est donné par les fabriciens pour l'achat du saint Antoine et un délai de réflexion est réclamé pour les fonts (Archives diocésaines, I 1202, délibérations du conseil de fabrique). Les archives diocésaines conservent un reçu de l'abbé Laurent (800 francs) pour l'exécution en pierre de Lens d'un bas-relief représentant "le Baptême de Notre Seigneur", reçu signé "A. Perret. 7 mai 1904" (Archives diocésaines, I 1211, Pochette 1900 à 1906). Cette attribution est confirmée par Audin (Bibliographie du Lyonnais, t. 3, p. 108) pour qui le relief est signé "Ate Perret sculp 1904". La lecture en est incertaine mais le nom de Perret y est bien visible. D'après un article nécrologique (Conservation départementale des objets d'art), le relief avait été commencé par le sculpteur Vincent-Francis Fontan, décédé en 1903.