Dossier d’œuvre objet IM69001812 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ensemble de deux hauts-reliefs : La Justice punissant le Crime, La Ville de Lyon accueillant les Arts, le Commerce, l'Industrie et l'Agriculture, Palais de Justice dit les 24 colonnes
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Urgences
  • Commune Lyon 5e
  • Emplacement dans l'édifice Salle des Pas perdus
  • Dénominations
    haut-relief
  • Titres
    • La Justice punissant le Crime, La Ville de Lyon accueillant les Arts, le Commerce, l'Industrie et l'Agriculture

Louis-Pierre Baltard conçoit le décor du Palais de Justice. Il choisit l'iconographie pour le tympan est de la salle des Pas perdus, un "hommage des Beaux-Arts, du Commerce et de l'Industrie à la ville de Lyon", probablement vers 1837, et en fait les dessins. Baltard fait entreprendre les travaux préparatoires de la pierre : mise en place des blocs de pierre de Seyssel et épanelage par un tailleur de pierre oeuvrant sur le chantier du palais. Baltard en commence l'exécution, très vite critiquée. En 1845, le Conseil des Bâtiments civils désigne un sculpteur pour achever le haut-relief mais l'ébauche est toujours en place en 1857 ; elle n'est démolie qu'en 1859-1860. Jean-François Legendre-Héral présente le modèle de son haut-relief en mars 1846, l'exécution commence, en pierre de Seyssel, au second semestre de la même année et s'achève en 1847.

Baltard avait prévu un second bas-relief pour le tympan occidental ayant pour thème "La Justice et l'Indulgence". Une lettre de lui au préfet du Rhône le 24 avril 1844 mentionne le thème iconographique : "ce bas-relief purement allégorique présente d'un côté l'Accusation, au milieu la Justice et la Vérité, de l'autre l'Indulgence qui médite appuyée sur le temple de Janus et des têtes à deux faces qui expriment le temps passé et le temps présent."

Legendre-Héral sollicite, dès mars 1847, l'exécution de ce second relief où il souhaite représenter "...d'un côté l'Innocence, la Veuve et l'Orphelin protégés par la Justice ; du côté opposé le Crime poursuivi par les (...) et le Génie des Lois. La figure principale divise la composition en deux parties ; un cadavre est au pied de la Justice qui accueille la plainte de l'Orphelin, de la Veuve ..." Sa première esquisse n'est pas acceptée. Un an plus tard, son nouveau projet est mieux accueilli mais des raisons de santé l'empêche de réaliser son projet. Il décède en 1851. Après d'autres péripéties, le sculpteur Guillaume Bonnet est appelé par l'architecte du Palais, Abel Jouffray, Selon l'architecte Hittorf, le sujet devra puiser son inspiration de l'esquisse de Prud'hon [La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime ?]. Guillaume Bonnet réalise trois esquisses pour décembre 1859, puis la maquette de la composition finale en mai 1860. Cette dernière est immédiatement approuvée. Le haut-relief est achevé en mars 1862. (cf BERTIN. BODET. CADIOT. CHOMER. DALZOTTO. MARTIN. VIOUT. La Justice à Lyon d'un Palais à l'autre)

  • Catégories
    sculpture
  • Structures
  • Matériaux
    • calcaire, en plusieurs éléments, blanc décor en haut relief
  • Mesures
    • la : 860 cm
  • Précision dimensions

    Hauteur non prise

  • Iconographies
  • Précision représentations

    La Ville de Lyon accueillant les Arts, le Commerce, l'Industrie et l'Agriculture : la scène est baignée par un cours d'eau avec, à gauche, une femme, allégorie de la Saône, et à droite un homme, allégorie du Rhône

  • Inscriptions & marques
    • signature, sur l'oeuvre, sculpté
  • Précision inscriptions

    Transcription des signatures et des dates : sur le haut-relief oriental, en bas à droite (La Ville de Lyon accueillant les Arts, le Commerce, l'Industrie et l'Agriculture) LEGENDRE HERAL 1847 ; sur le haut-relief occidental, en bas à droite (La Justice punissant le Crime) G. BONNET 1862

  • État de conservation
    • bon état
  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections
    classé au titre immeuble, 1996/02/13

Le Palais de Justice est classé au titre des Monuments historiques le 13 février 1996

Bibliographie

  • BERTIN, Dominique. BODET, Catherine. CADIOT, Christian. CHOMER, Gilles. DALZOTTO, Maryse. MARTIN, Sylvie. VIOUT, Jean-Olivier. La Justice à Lyon d'un Palais à l'autre. XVIIe - XXe siècle. Pré-inventaire des Monuments et Richesses artistiques du Rhône. Villeurbanne : 1995. 263 p. Ill.

    p. 157-165, 259, 261
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2015
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon
Édifice
Palais de Justice dit les 24 colonnes

Palais de Justice dit les 24 colonnes

Commune : Lyon 5e
Adresse : quai, Romain-Rolland , 2 rue de la, Bombarde , rue, Saint-Jean , 1 rue du Palais-de-Justice