Lettre : h = 6 cm ; octogone autour de l'olivier : h = 40 cm ; la = 110 cm (x 4) ; pr = 27 cm ; barrière : h = 60 cm ; la = 4 cm ; pr = 3,5 cm ; armature métallique n° 1 : h = 6 cm ; la = 6 cm ; armature métallique n° 2 : h = 4 cm ; la = 8 cm.

Les éclairages du sol sont cylindriques et entretiennent un rapport direct et en constante évolution avec l’éclairage zénithal du plafond de la verrière. Un échange entre « haut et bas », « naturel et artificiel » s’engage au fil des saisons. L’œuvre est éclairée partiellement, et met en valeur chaque jour un groupe de mots différent.Comme le précise l’artiste, les éléments écrits au sol se « réfèrent à la levée d’une mémoire », faite de réminiscences, une mémoire gustative et musicale des mots, d’où l’humour n’est pas absent.

C’est ce langage qui agit en nous comme un être autonome que l’artiste dénomme l’Être-Mots.

L’ambition de son travail est ici essentiellement de restituer et de réactiver certains mots issus d’une mémoire collective, riche et féconde, souvent savoureuse, parfois lapidaire. L’ensemble de mots ainsi constitué est issu de registres différents : citation sur le temps, noms de vins et vignobles, de lieux emblématiques de la gastronomie, termes professionnels propres aux métiers de bouche…

Un arbre, un olivier centenaire, a été planté au centre du patio pour symboliser « l’Arbre des sciences de Lulle », qui propose un modèle d’organisation des connaissances, avec ses dix-huit racines figurant les neuf principes divins organisant le réel et les neuf principes humains disposant les savoirs.