Assise à 42 cm.

L’idée du projet trouve son origine dans la situation spécifique du parc, partagé par deux établissements : le lycée Alfred de Musset et l’École supérieure du Professorat et de l’Éducation (ex-IUFM). Le souhait était de signifier la présence d’une limite sans l’affirmer de manière pesante et sans gêner ni le regard ni le passage.

L’artiste fait alors appel à la notion de repère, qui permet de dessiner des territoires sans les séparer. Il propose des objets posés et non ancrés, appelant la légèreté du mouvement qui reste toujours envisageable en dépit de leur poids. En ne divisant pas, ils évitent de poser des identités distinctes au sein d’un espace unique. Par leur dessin, la multiplicité de leurs branches et de leurs extensions possibles, ces « sculptures utiles » évoquent au contraire la variété des possibles.

État (2010) : craquelure, blanchiment, altération de surface, altération chromatique, encrassement, colonisation biologique, vandalisme. Un réseau de craquelures est visible dans la masse sur tous les modules. Ces craquelures pourraient entraîner des altérations plus profondes en cas d’infiltration d’eau de pluie. Des traces blanchâtres sont visibles sur tous les modules, principalement dans la partie basse. Il pourrait s’agir de décoloration ou de formation de dépôts internes à la matière. Des coulées blanches sont également visibles. La partie inférieure de l’œuvre est très encrassée à cause de la situation dans la terre/herbe. Une griffe noire dans la petite inférieure est due au passage de la tondeuse. Les surfaces portent des coups et griffes accidentels, ainsi que des traces de vandalisme et des graffitis. Des débris végétaux s'accumulent au sol.