Dossier d’œuvre architecture IA73004240 | Réalisé par
Guibaud Caroline (Contributeur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Chalet de la Plume
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Coeur des Bauges
  • Commune Saint-François-de-Sales
  • Lieu-dit la Plume
  • Cadastre 1878 D2 191  ; 2013 D2 239
  • Dénominations
    ferme
  • Précision dénomination
    chalet d'alpage
  • Parties constituantes non étudiées
    porcherie

L'édifice existe en 1878 (1er cadastre français). Il est datable de la 2e moitié du 19e siècle. Il appartenait dans les années 1920 à une famille Favre, propriétaires plutôt aisés installés à Charmillon. Le chalet était couvert en tavaillon, remplacé par de la tôle dans les années 1940. L'intérieur était subdivisé par des cloisons en planches qui séparaient l'étable de la partie habitation, elle même composée d'une cuisine-salle de fabrication (avec cheminée d'angle en bois et brique au revers de la façade avant) et d'une cave sur l'arrière, dans la partie adossée à la pente. L'étable pouvait accueillir une douzaine de vaches.

Dans les années 1960, l'alpage est repris par un agriculteur de Chainaz-les-Frasses (Haute-Savoie ; voir IA74002612) qui cherchait des pâturages pour augmenter son cheptel laitier. Il défriche l'alpage, qui comprenait une vingtaine d'hectares, et l'équipe de parcs pour y monter des génisses. La surface du pâturage et le nombre de bêtes sont augmentées durant les décennies suivantes suivantes et portés à une soixantaine de génisses (une partie appartenant à un éleveur apparenté) pour environ 70 ha (50 à 55 de prés, le reste en bois) ; de nouvelles parcelles ont pu être adjointes à l'alpage après la sécheresse de 2003, un arrêté préfectoral ayant établi la mise à disposition des pâtures non utilisées pour nourrir les troupeaux.

Le chalet a été remanié au début des années 2000 : la partie habitation a été décloisonnée, l'étable débarrassée de ses aménagements et séparée par une cloison de maçonnerie, et des fenêtres percées. Une porcherie, dont il ne reste que des vestiges, était construite à quelques mètres du chalet (renseignements oraux).

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle

Chalet d'alpage à juxtaposition (alt. 1300 m), adossé à la pente. Le bâtiment comprend une travée d'habitation et une d'étable mitoyenne (portes jumelles) ; le reste de l'élévation est remaniée. Les murs sont en moellon de calcaire avec des encadrements en bois (ou maçonnés). Toit en tôle ondulée, à croupe et demi-croupe, avec débords côté façade et débord latéral au-dessus de l'entrée du fenil protégée par la demi-croupe.

  • Murs
    • calcaire moellon
  • Toits
    tôle ondulée
  • Étages
    rez-de-chaussée
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Typologies
    ferme d'alpage à juxtaposition

F-JDT-Chalet d'alpage-Bauges

  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piedroit de la porte du logis non applicable
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis bois
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Précision du statut alpage privé
  • Alpage intermédiare non
  • Accès carrossable non
  • Utilisation actuelle changement d'affectation
  • Altitude 1300
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2016
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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