L'alpage appartient au Moyen Âge aux chartreux d'Aillon. En 1789, leur grangerie du Penon, comprenant le chalet de la Buffaz, est affermée aux père et fils Genollin (prix annuel : 816 livres d'argent, deux vaissels de seigle, deux vaissels d'orge, 22 vaissels de cavalin, deux cent trente livres de fromage, deux quintaux de beurre, deux livres de cire, 13 journées d'hommes, six journées de bœufs, 20 voitures de billons, 50 voitures de replants de bois pour haies vives, 15 quintaux de paille, six douzaines d'œufs ; Morand). L'ensemble est ensuite vendu les 26 et 27 thermidor an IV (13 et 14 août 1796), pour 29 395 livres, à Pierre-Antoine Marguet, originaire de Besançon, entrepreneur de la manufacture d'armes d'Annecy en association avec le lyonnais Jacques Baile (avec qui il acquiert également les bâtiments, moulins et martinets de la chartreuse, pour moitié avec Jean-Baptiste Viviand).
Les chalets, qui figurent avec la même emprise sur le premier cadastre français établi en 1877, n'existent pas sur la Mappe Sarde. Une poutre de l'étable porte la date 1817 (elle peut être en remploi).
Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon