Château fort construit dans le cadre d'une coseigneurie, peut-être à la suite du partage de la seigneurie entre le descendants de Dodon I de Chamaret, au 13e siècle. Un évier roman subsiste dans le mur nord du 1er étage. Ce fort est surélevé au cours du Moyen Age, comme le montre le changement d'appareil. Au 16e siècle, le donjon a été transformé en colombier par les Adhémar. Une opération d'archéologie préventive a été effectuée en 1995, en même temps que la restauration de l'édifice par la commune. Ce bâtiment sert aujourd'hui de salle d'exposition.
- inventaire topographique
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grignan
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Commune
Chamaret
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Lieu-dit
les Puys
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Cadastre
1835
A
702
;
1983
A
703
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Dénominationschâteau fort
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Appellationsdit le Pigeonnier
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Destinationslieu d'exposition
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 13e siècle
- Secondaire : 16e siècle
Tour résidentielle située à l'angle sud-ouest de la plate-forme dite des Puys. Deux étapes de construction sont très lisibles. Les deux premiers niveaux sont en moyen appareil de calcaire coquillier jaune, en revanche, le troisième niveau du mur nord montre un appareil régulier de molasse blanche. Les faces sud et nord étaient aveugles à l'origine et ne comportaient que des éléments défensifs, alignés dans les murs nord et sud au 1er et au 2e niveaux : des archères (h. 80, la. 7 cm) et des meurtrières pour le tir à l'arbalète ; la série 7 meurtrières triples, à la base de la face nord, est placée en vis-à-vis de celles de la porte fortifiée de la Tour. Lorsque l'édifice a perdu sa fonction défensive, il a été surélevé grâce à des pierres de diverses provenances. La transformation en pigeonnier est visible : la large ouverture au dernier niveau de la face sud en est la conséquence. L'édifice est couvert d'un toit de tuiles creuses à une pente. La voûte séparant les deux premiers niveaux a disparu, ainsi que le plancher au-dessus du 2e niveau, dont il reste les trous d'ancrage des poutres. Depuis la restauration, une dalle en béton sépare les deux niveaux qui communiquent par un escalier en vis en charpente métallique. Comme le donjon, il était accompagné d'autres bâtiments, aujourd'hui disparus, dont des vestiges ont été identifiés lors de travaux en 1994.
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Murs
- calcaire
- molasse
- moyen appareil
- moellon
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Toitstuile creuse
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Plansplan centré
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Étages1 étage carré, comble à surcroît
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Couvertures
- appentis massé
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier en vis en charpente métallique
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État de conservationrestauré
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1992/09/25
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Précisions sur la protection
Protection de l'ensemble du site.
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Référence MH
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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