Dossier d’œuvre architecture IA69000090 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Chocolaterie Thomas F. et Pelen chocolat Révillon actuellement Usine Cofathec (Danto Rogeat)
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Lyon
  • Commune Lyon 7e
  • Lieu-dit Gerland
  • Adresse 26 rue Victor-Lagrange , rue Desaugier , boulevard Yves-Farges , rue Nadaud
  • Cadastre 1999 BO 16
  • Dénominations
    chocolaterie
  • Appellations
    Chocolaterie Thomas F. et Pelen chocolat Révillon
  • Destinations
    usine
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bureau

Créée en 1898 à Lyon, Révillon est spécialisée dans la fabrication des papillotes de Noël. Cette entreprise créée par Jean-Baptiste Thomas et Claudius Pelen, va rapidement se développer entre les deux guerres pour employer une centaine de personnes. Les deux créateurs de la société sont respectivement comptable et voyageur de commerce pour la chocolaterie lyonnaise de l'Union où ils travaillent depuis une dizaine d'années. La chocolaterie Thomas Pelen fabricant de chocolat de la marque Révillon apparaît dans les annuaires de commerce lyonnais dès 1903 avenue Leclerc et en 1904, ils s'agrandissent en achetant la parcelle à côté. Le site atteint sa taille actuelle, localisé entre la rue Lagrange, la rue Desaugier, la rue Nadaud et le boulevard Yves Farges. Antérieurement on la trouve localisée au 38 quai Claude-Bernard. En 1915, un permis de construire est déposé pour l'usine Révillon, rue V. Lagrange, rue G. Nadaud, rue Desaugiers, ch. des Culattes, par Curieux et Maitre architectes (AC Lyon 344W/299 dossier n° 586).

La marque Révillon est bien connue à Lyon pour les papillotes. Dans les années 1960, en négligeant l'arrivée de la grande distribution et en produisant des chocolats de moins bonne qualité, l'entreprise va se trouver au bord de la faillite et va être vendue à Soparind, le holding du groupe alimentaire Bongrain qui va fusionner cette société avec la confiserie roannaise Favier et Milliat, avant de relancer la marque Révillon dans les années 1980. Le décor en ferronnerie du portail principal du site est constituée de représentations végétales, référence constante au cacaoyer : feuilles et cabosses. Le site est réutilisé aujourd'hui par la société Cofathec, qui a été rachetée par ses salariés en 1990, puis par GDF-Paribas-Agip en 1993, avant d'intégrer Cofathec services, le pôle services de Gaz de France en 1999, dont l'activité principale est la maintenance technique en climatisation, chauffage et ventilation.

Le site occupe un parcellaire de forme carrée et se développe autour. En alignement sur le boulevard Yves Farges (façade est) se situe une série d'ateliers d'un étage carré avec des pignons nord à redents, nous retrouvons cette distribution sur la façade ouest (rue Desaugier) avec pour exception une série de sheds en fin de rue donnant sur la rue Nadaud. L'entrée principale est localisée sur la rue Lagrange avec un portail axial qui est constitué d'une porte cochère accostée de deux portes piétonnes rectangulaires. L'entrée se coordonne en deux pavillons rectangulaires, élévation symétrique, couvert d'un arc segmentaire à refends, cette entrée donne accès à une cour couverte d'une verrière recouverte de bois aujourd'hui. Le portail a des vantaux en ferronnerie, de la fonte dans les parties supérieures, sur les panneaux se dessine un décor en ronde bosse de feuilles de cacaoyer et de cabosses (fruits du cacaoyer).

  • Murs
    • résidu industriel en gros oeuvre
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • shed
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

L'entrée principale du site est à signaler (PLU) : un portail en ferronnerie représentant des feuilles et cabosses de cacaoyer encadré de deux pavillons et d'une verrière. Zone UB dite zone centrale ordonnée : il s'agit d'une partie du tissu central de Lyon, caractérisé notamment par l'imbrication des fonctions, et situé en limite des quartiers historiques ou des centres secondaires. Le tissu est généralement organisé en ordre continu et à l'alignement des voies. Ce zonage concerne essentiellement la rive gauche du Rhône mais trouve également son application dans d'autres secteurs centraux bien ordonnés le long des voies.

Documents d'archives

  • AC Lyon 344W/299 dossier n° 586 : usine Révillon, permis de construire rue V. Lagrange, rue G. Nadaud, rue Desaugiers, ch. des Culattes, Curieux et Maitre architectes, 1914-1915.

    AC Lyon : 344W/299 dossier n° 586

Bibliographie

  • Indicateur Henry. 1901. AM Lyon (accès libre)

    p. 1931
  • Indicateur Lyonnais. 1903. AM Lyon (accès libre)

    p. 1948
  • Indicateur Henry. 1920. AM Lyon (accès libre)

    p. 2076
  • Indicateur Fournier. 1935. AM Lyon (accès libre sans cote) messagerie du Globe transport

    p. 619
  • Indicateur Fournier. 1947. AM Lyon (accès libre)

    p. 1254
  • Indicateur Fournier. 1953. AM Lyon (accès libre)

    p. 786
  • Indicateur Henry. 1967. AM Lyon (accès libre)

    p. 1900
  • Indicateur Henry. 1970. AM Lyon (accès libre)

    p. 839
  • Objectifs Rhône-Alpes, le magasine de l'aventure économique. 1er décembre 2002

    p.12 à 14
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon