En 1732 (mappe sarde), le cimetière occupe la parcelle 3110, au milieu de laquelle est implantée l'église. Au milieu du 19e siècle, le cimetière n'est pas clos et une partie a été désaffectée (vers 1840) pour servir de "place publique entre l’église et la mairie, que traverse le chemin de grande communication n°8". En 1862, le préfet invite la commune à établir une clôture en bois au cimetière ; mais la commune a le projet d’établir une clôture en maçonnerie (plans et devis dressés le 8 juillet 1862 par l'architecte Combettes), en circonscrivant le cimetière à une parcelle au sud de l’église. La réception d'oeuvre a lieu en novembre 1863 : la grille principale, prévue en bois, a été réalisée en fer, avec à l’extrémité une petite porte en fer avec piliers en pierres taillées. En 1865 la commune doit encore régler la fourniture de dalles destinées à la couverture du mur du cimetière (transportées par chemin de fer de Chambéry à Choudy, puis jusqu’au Montcel par les habitants). Le plan du 1er cadastre français, en 1880, montre la délimitation du nouveau cimetière. Le mur est réparé en 1880 et 1895, puis le cimetière agrandi vers l'est en 1901.
Cependant en 1909 le cimetière est jugé trop exigu et proche de points d'eau : une parcelle est acquise pour son déplacement. Le décompte des travaux est effectué en janvier 1911. En 1931, l'ancien cimetière est désaffecté et ses murs sont détruits.
Le nouveau cimetière est agrandi dans la 2e moitié du 20e siècle.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )