L'immeuble le plus au sud longe la rue Madame-du-Coudray. Le second, qui lui est perpendiculaire, est situé à l'ouest de la parcelle et rejoint la rue Armand-Fallières. Ils comportent tous les deux un rez-de-chaussée surélevé (sur sous-sol semi-enterré pour le premier et sur un étage de soubassement avec garages pour l'autre) et deux étages-carrés ; des escaliers extérieurs (qui ne sont pas d'origine sous cette forme), parallèles aux élévations principales, permettent l'accès au rez-de-chaussée surélevé. Les toits des deux immeubles sont à un seul pan, à faible pente, protégés sur trois côtés par la surélévation des murs-pignons carrés découverts et de l'un des murs-gouttereaux. Chaque immeuble "se compose de deux bâtiments accolés comprenant chacun 6 logements" (cf. devis descriptif du projet). Chaque logement comprend une cuisine, une "salle de repas", 2 chambres, une salle d'eau, un wc et une cave au sous-sol. Par ailleurs, 2 garages sont réservés au sous-sol de chaque immeuble pour une location séparée.
La maison qui n'a pas été détruite est en rez-de-chaussée, avec, comme pour les immeubles, un toit à un seul pan à faible pente, protégé sur trois côtés par la surélévation des murs-pignons carrés découverts et de l'un des murs-gouttereaux. Ses ouvertures sont soulignées par des encadrements de béton en relief ; l'encadrement de la porte, particulièrement marqué, forme une petite marquise protégeant l'entrée.
Selon les plans de 1953, les autres maisons de la cité, aujourd'hui détruites, étaient construites sur le même modèle de pavillons en rez-de-chaussée. Elles se composaient toutes d'une entrée, cuisine, salle à manger, salle d'eau (avec bac-baignoire), wc et deux chambres (ouvrant sur la cuisine). Seul le pavillon n°4 au-dessus de la rue Armand-Fallières, en raison de son emplacement, possédait a priori un sous-sol avec deux garages destinés à la location.
Les murs des Immeubles comme des pavillons étaient en béton coffré pour la partie en sous-sol et en parpaings creux de pouzzolane et ciment, ou mâchefer et ciment, pour les autres niveaux. Les couvertures de l'ensemble des bâtiments étaient réalisées en plaques de fibrociment "grandes ondes" vissées sur la charpente.
Cartographe-dessinatrice au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel.