Dossier d’œuvre architecture IA01000055 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Collégiale de Chanoines Saint-Symphorien
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trévoux
  • Commune Trévoux
  • Adresse place de la Terrasse
  • Cadastre 1923 B 504
  • Dénominations
    collégiale
  • Genre
    de chanoines
  • Vocables
    Saint-Symphorien
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière, tombeau

L'église de Trévoux, archiprêtre de Dombes, est attestée avant 1250. A l'origine sous le vocable de saint Clair et saint Blaise, elle est ensuite dédiée à saint Symphorien. Grâce à une dotation d'Anne de Beaujeu, l'église est érigée en collégiale en 1523, par une bulle du pape Clément VII (annexe 1) . L'édifice, du 14e ou du 15e siècle, compte de nombreuses fondations d'autels et de chapelles. Lors des visites pastorales du 17e siècle (annexe 2) , l'autel de la croix, au jubé, sépare la nef du choeur, et 7 chapelles existent déjà, 4 au sud, 3 au nord : celle de Saint-Jean et Saint-Claude (2e sud) , citée en 1412, fondée par un ancêtre des Cachet, celle de Sainte-Catherine (fondée au château par Anne de Beaujeu) remplaçant la chapelle Saint-Clair et Saint-Blaise (3e sud) , attestée de 1464 à la fin du 15e siècle, celles de Sainte-Anne (4e sud) , citée en 1511, possédée par les Garnier et convertie en sacristie, de Saint-Jean-Baptiste (2e nord) , fondée en 1541 par _Nesme Porte, de Notre-Dame-du-Rosaire ou chapelle des Marchands dès 1542 (1ère nord) , de Saint-Vincent (1ère sud) , appartenant aux Cholier en 1614, de l'Ange Gardien (3e nord) , où fut déposé en 1701 le coeur d'un jeune prince de Dombes. Une quantité d'inhumations se pratiquait aussi dans l'église. Des autels conservaient le souvenir de chapelles ayant changé de vocable : Saint-Clair et Saint-Blaise, Saint-Sébastien, Notre-Dame-de-Pitié... En 1669, la collégiale reçoit une relique de sain Symphorien, mais la chapelle des reliques est mentionnée dès 1524. Portail d'entrée probablement remanié dans la 2e moitié du 17e siècle, sacristie construite au début du 18e, transformations au cours de ce siècle, dont l'adjonction de la chapelle du Saint-Sacrement et le remplacement en 1760 du lambris de couvrement de la nef par un plafond. Le clocher abattu à la Révolution est reconstruit en 1821 par Vincent, architecte. Devenue trop petite, la collégiale est démolie en 1901 (entrepreneur Chambon) , tandis que s'élève la nouvelle église

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Secondaire : 17e siècle
    • Secondaire : 18e siècle
    • Principale : 15e siècle
  • Dates
    • 1821, daté par source
  • Auteur(s)

La collégiale, de plan allongé, était constituée d'un chevet plat (voûte d'arêtes ?) surmonté d'un clocher carré, d'une nef plafonnée flanquée latéralement de six chapelles plus basses, en appentis, couvertes de voûtes d'arêtes, et de deux sacristies, l'une lambrissée ; dans l'angle N.O. se logeait un petit corps en appentis (chapelle des fonts baptismaux ?) couvert de tuiles en écaille ; des contreforts épaulaient les chapelles et deux arcs boutants, au sud-est, le clocher ; à l'intérieur, presque tout le sous-sol de l'édifice renfermait des tombes ; deux oculi surmontaient le portail ouest, des baies en tiers point éclairaient la nef, une baie en arc brisé, l'abside et des fenêtres à remplage gothique, les chapelles ; deux maisons s'adossaient au côté nord du chevet

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse, tuile en écaille
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • lambris de couvrement
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • toit en pavillon
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
  • Représentations
    • ordre toscan
    • pot à feu
    • Vierge
    • armoiries
  • Précision représentations

    ordre toscan ; pot à feu ; Vierge ; armoiries" § "sujet : porte en plein-cintre, encadrement toscan, fronton triangulaire brisé avec statue de la Vierge et pots à feu en acrotère, support : entrée principale ; sujet : armes de Trévoux, support : vitrail ovale enchâssé dans la verrière blanche losangée éclairant l'abside

  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Ancienne église de Trévoux. Elévation principale. Photographie AP Trévoux.

    AP Trévoux
  • Vue intérieure d'une chapelle. Photographie (A. Privées Trévoux).

Date d'enquête 1991 ; Date(s) de rédaction 1996
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel