Dossier d’œuvre architecture IA26000480 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional des Baronnies provençales
Colombier
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Parc naturel régional des Baronnies provençales
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Espace patrimonial et paysager du Bassin de Montbrun-les-Bains - Nyons
  • Commune Barret-de-Lioure
  • Lieu-dit le Moulin
  • Cadastre 1813 G 18  ; 1987 G 08  ; 2016 G 08

L'origine de ce colombier pourrait remonter à la fin du 17e siècle ou au début du 18e siècle. G. Picron (2016) mentionne un « colombier » au quartier du Moulin dans les années 1780.

Présent sur le plan cadastral de 1813, il est mentionné dans l'état des sections cadastrales de 1824 comme « colombier » et appartient alors à « Carretier Joseph, cultivateur à Barret », lequel possède également une « maison », des « terres labourables » et « pâtures » à proximité.

Le recensement de 1872 mentionne la présence de 255 pigeons sur le territoire communal à cette époque.

  • Période(s)
    • Principale : limite 17e siècle 18e siècle

Ce bâtiment est situé sur une échine rocheuse, à approximativement 1,5 kilomètre à l'ouest du village de Barret-de-Lioure et à une altitude d'environ 720 mètres, et il domine une exploitation agricole située à son pied.

Il comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble.

L'étage de soubassement est accessible de plain-pied par une porte piétonne ouverte dans le mur est. Il abrite une petite remise éclairée par un jour en fente côté sud. Le mur nord s'appuie sur la roche en place, qui est partiellement décaissée.

Les murs portent un enduit rustique, et le sol est en terre battue.

Le rez-de-chaussée surélevé est accessible par une porte suspendue, ouverte dans le mur ouest, qui possède une menuiserie moulurée. Cette porte est desservie par une passerelle en planches, soutenue par deux corbeaux métalliques, donc l'un est un soc d'araire en remploi.

Une demi-douzaine de boulins façonnés au mortier de gypse occupent une partie de l'angle sud-est, alors que la partie haute du mur nord accueille neuf boulins construits en brique. Le mur oriental montre l'arrachement d'autres boulins. Un perchoir en bois de brin est fixé au solives du plafond.

Le sol de cet étage est constitué d'une chape de mortier sur plancher, et les murs portent un enduit rustique. Une pelle et un balai, destiné au ramassage des fientes, sont appuyés dans un angle.

L'étage de comble est entièrement réservé au colombier. Il est accessible par une trappe aménagée dans le plafond du rez-de-chaussée, au moyen d'une échelle en bois.

Les murs reçoivent environ 120 boulins, de forme cylindrique, façonnés au mortier de gypse sur des planches soutenues par des corbelets en bois. On compte également une petite dizaine de boulins carrés, en carreaux de terre cuite. Le sol de cet étage est constitué d'une chape de mortier sur plancher. Sur le mur sud, l'appui la baie d'envol possède une planche qui masque une cache constituée d'une marmite en fonte scellée dans la maçonnerie.

Adossé au rocher, et de plan rectangulaire, le bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires, avec des chaînes d'angles en gros moellons soigneusement équarris et harpés. Les élévations conservent un enduit rustique.

Les encadrements des ouvertures sont en moellons équarris, avec un linteau droit monolithe ou monoxyle, surmonté d'un grand arc de décharge en moellons clavés avec clef centrale. Au deuxième niveau du pignon sud, la baie possède une grille d'envol en menuiserie. Au troisième niveau de ce même prignon, la baie possède une grille d'envol en mortier de gyspe, avec un motif décoratif quadrilobé et une svastika lévogyre (ou croix à virgule). Cette baie est entourée par des plaques de tôle lisse. On également également, de part et d'autre de cette même baie, deux éléments en remploi (mortiers monolithes ?) et partiellement recouverts d'enduit.

Le toit à longs pans est couvert en plaque de fibro-ciment sur lesquelles sont placées des tuiles creuses. Les avant-toit et la saillie de rive du pignon sud sont constitués de deux rangs de génoise, peints en blanc ; le passage de l'avant-toit vers la saillie de rive est traité en éventail. Sur le pignon nord, la saillie de rive est simplement constituée des plaques de fibro-ciment.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
  • Toits
    tuile creuse, ciment amiante en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • échelle en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Drôme. série 3 P : 3276. Etat des sections du cadastre de Barret-de-Lioure, 1824.

    AD Drôme : 3 P 176
    Section G.

Bibliographie

  • PICRON, Gilbert. Gens de Barret-de-Lioure. Comité des fêtes de Barret-de-Lioure, 2016.

Documents figurés

  • AD Drôme. série 3 P : 3276. Plan cadastral de la commune de Barret-de-Lioure, 1813.

    AD Drôme : 3 p 3276
    Section G.
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
© Parc naturel régional des Baronnies provençales
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble
Fait partie de