15 septembre 1848.
La commune doit … 168 F de loyer pour la maison de l’instituteur communal.
13 mai 1849.
Il faut construire une école ; le maire désigne un emplacement. Le conseil municipal vote
2500 F à réunir en 5 ans (1849-54) et voudrait faire les travaux en régie grâce
aux corvées des habitants.
19 août 1849.
Le maire propose un plan et devis de construction de l’école dans un coin du
jardin du presbytère, terrain appartenant donc déjà à la commune ; en plus
ça épargnerait la construction de 2 murs que l’on n’aurait qu’à exhausse de 7
m. voté. On vote également qu’une salle de délibération sera prise dans la
remise du presbytère, et une augmentation de l’impôt pour la construction de
l’école (somme trop faible).
5 mai 1850.
Choix de l’emplacement : le maire propose un terrain appartenant à la commune,
sans utilité ni rapport, central, de 12 ares : 6 seraient utilisés pour
école et jardin de l’instituteur, le reste pour les récréations. Voté ; on
fera refaire des plans et devis si ceux dont on est déjà pourvu ne sont pas
admis par le préfet.
20 août 1850.
Vote de 150 F de réparation au presbytère et école.
22 mai 1851.
Il est enjoint au conseil municipal et aux plus forts imposés de se charger des charrois exigés
par la construction de l’école projetée, les ressources votées étant
insuffisantes. Le conseil municipal dit que tous les habitants se les répartiront en fonctions
de leurs attelages. 1200 F au total : 81 m3 de pierre de Moingt (390 F
70), 128,20 courans ( ?) de pierre de taille de Moingt (320 F 50), 65,51
cubes de pisé (65,51 F), 55 voitures de tuiles, briques ou carreaux, 100
voitures de sable pour mortier, crépissage et élèvement du sol, 50 voitures de
boiserie
3 avril 1853.
Les travaux sont achevés. La commune doit environs 3000 F à l’entrepreneur. Elle
s’engage à en payer 2000, le reste quand les travaux seront terminés (l’école
doit être habitable en novembre)
15 mai 1857.
Le maire et le conseil municipal reconnaissent que la commune devait encore une
somme de 1500F sur les travaux qui ont été exécutés à la maison d’école, de
plus qu’une somme égale était encore nécessaire pour faire achever les travaux
intérieurs de la dite maison d’école et la boiserie de la salle de mairie.
18 février 1883.
Lettre du sous préfet : il propose au maire d’établir une école de filles
dans la dite commune, une école qui serait dirigée par une institutrice, épouse
de l’instituteur de la même commune, afin d’utiliser la disponibilité de la
salle commune sans avoir à créer un local spécial pour école de
filles…Considérant : 1 – que la commune n’a point de ressources pour créer
une école spéciale de filles, 2 – que le nombre d’élèves existant dans son
école mixte est trop grand, 3 – qu’elle a une salle dont elle peut à peu de
frais faire une salle de classe pour les filles mais qu’elle n’a point de
logement pour une institutrice particulière, propose et demande que la
direction de ses deux classes soit donnée à un instituteur et à une
institutrice mariés ensemble.
11 novembre 1883.
Lettre du sous préfet : il invite le conseil à approuver les plans et
devis et cahier des charges et à voter les ressources nécessaires pour faire
face aux dépenses des réparations à l’école actuelle. Le conseil municipal
refuse de faire les réparations en question et serait d’avis à changer la salle
de mairie en deuxième classe, disant qu’il est impossible à un seul homme
d’occuper 85 enfants.
11 février 1884.
Le maire expose au conseil municipal que la salle de classe qui compte
actuellement 74 élèves, et encore sous la direction d’un seul maître est insuffisante
pour contenir un si grand nombre d’enfants…La salle de classe actuelle n’ayant
que 41 m² de superficie ne pourra jamais suffire…Il y a urgence pour la commune
de dédoubler l’école mixte actuelle en demandant la création d’une école de
filles…Pour éviter de trop grands frais, le conseil veut que la classe des
feuilles soit installée dans la salle de la mairie et que la direction soit
confiée à une institutrice…La mairie s’installerait dans une salle qui ne sert
à rien dans la maison d’école.
5 août 1888.
Création d’une école enfantine. Rapport du préfet par lequel l’inspecteur
primaire considère que la commune ayant une population de 477 habitants et 93
enfants, propose de voter la création d’une école enfantine. Le conseil
reconnaît que l’école n’est fréquentée que pendant 3 ou 4 mois de l’hiver et
qu’après il y a bien la moitié des places qui sont vides, propose d’attendre
quelques années pour créer une nouvelle école.
31 août 1890.
Aucune modification concernant la création d’une école de fille n’a été faite.
90 enfants en âge de fréquenter l’école mixte…la population va toujours en
augmentant…idem le 31 mai 1891.
18 février 1892.
La commune a été obligée d’acheter 15 tables-bancs plus uns somme de 40F pour
d’autres dépenses pour la deuxième classe qui a été formée ces jours derniers.
20 mai 1894.
M. Despierres, agent voyer du canton pour faire les plans et devis de toutes les
réparations à exécuter aux écoles, au mobilier scolaire et à la passerelle de
la Tour.
20 octobre 1894.
Le conseil municipal est d’avis que les plans et devis soient exécutés tels qui
ont été rectifiés par CH. Despreaux, agent voyer du canton de Saint-Rambert.
17 novembre 1895.
Décompte des travaux exécutés à l’école. Il faut refaire l’escalier d’accès au
1er étage et les peintures.
23 mai 1897.
1 - le jardin de l’instituteur sera supprimé et remplacé par une cour destinée aux
enfants des écoles. 2 –Le jardin de l’instituteur sera remplacé par la moitié
du clos ou jardin de desservant au presbytère : un mur sera dressé pour
délimiter le terrain (en 1903, déplacement du préau)
15 août 1898.
École du hameau d’Azieux. Considérant que la ferme de la Grangeneuve, les
maisons de la Violette et du Petit Domaine dépendant de la commune de l’Hôpital
sont à proximité du hameau d’Azieux dépendant de la commune de Précieux.
Considérant qu’une école mixte laïque est tout à fait indispensable…considérant
que plusieurs enfants du hameau d’Azieux fréquentent l’école mixte de l’Hôpital
(mauvais état des chemins et éloignement par rapport au bourg de Précieux).
Pour ces motifs le conseil municipal demande à l’administration la création
d’une école mixte laïque au hameau d’Azieux et s’engage à payer la part des
dépenses en rapport au nombre d’enfants de l’Hôpital qui iraient.
13 novembre 1898.
Conformément aux dispositions de la loi du 5 avril 1884 et 30 octobre 1886. Le
conseil municipal donne un avis favorable à ce que l’école mixte à deux classes
existant dans la commune soit transformée en 2 écoles spéciales à chaque sexe
(filles et garçons distincts).
14 mars 1906.
Attendu que le préau actuel masque l’air et la lumière de la classe du
Rez-de-chaussée de l’école et de la salle de la mairie. Attendu que les WC sont
mal placés. Le conseil municipal approuve les devis et plans dressés par Joanny
Thévenet, architecte, pour déplacer l’ensemble pour un montant de 1100F
7 avril 1906 :
traité de gré à gré avec M. Boudol, entrepreneur de maçonnerie à
Boisset-les-Montrond pour le préau
14 août 1951.
Décompte définitif des travaux et fournitures exécutées à l’école publique pour
333 198F.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )