• inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Établissement de bienfaisance Providence Sainte-Elisabeth actuellement foyer ALGED La Providence
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Urgences
  • Commune Lyon 9e
  • Adresse 14 rue de la Claire , rue du 24-Mars-1852
  • Cadastre 1999 AY 16
  • Dénominations
    établissement de bienfaisance
  • Appellations
    Providence Sainte-Elisabeth, foyer ALGED La Providence
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, cour, jardin, maison

Adélaïde Perrin (1789-1838) fonde en 1819 l'hospice des jeunes filles incurables d'Ainay. L'hospice est pris en charge par la communauté des soeurs de Saint-Joseph. Le nombre croissant d'admissions oblige l'institution à s'agrandir. En novembre 1844, 18 jeunes filles parmi les plus valides sont installées à Vaise rue Mouillard dans une maison prêtée par le notaire Coste. Elles sont en mesure de travailler, ce qui permet à cette antenne d'être autonome : en 1845, la séparation administrative avec la maison mère est entérinée : le nouveau pensionnat prend le nom de Providence des infirmes de Sainte-Elisabeth. La collaboration avec la manufacture d'aiguilles Neuss se passant de mieux en mieux, le pensionnat accueille de plus en plus de jeunes filles voire de fillettes : il est agrandi au 14 rue de la Claire et jouxte la manufacture ; la première assemblée générale se tient en 1852 : il faut aménager la maison, installer un lavoir et ériger une chapelle. En 1862, une société civile est créée. L'entreprise Teste (maison des Aiguilles) et la chocolaterie B. fournissent du travail aux pensionnaires. En mai 1944, le quartier est bombardé par les Alliés. A la Providence, seules la chapelle et la statue Saint Joseph ont été épargnées. Les résidentes sont hébergées le temps des travaux de reconstruction par les soeurs Saint-Joseph de la rue des Chartreux jusqu'en 1951. En 1972, la société civile est transformée en association loi 1901, qui rejoint l'ALGED (Association lyonnaise de Gestion d'Etablissements pour personnes Déficientes) en 1994. En 1982, un CAT (Centre d'Aide par le Travail) remplace les ateliers : il est construit en fond de parcelle ; on y fabrique des briquets, des étiquettes et on y fait de la reliure ; le percement de la rue du 24-mars-1852 (2003-2006) en provoquera la démolition. Les dernières religieuses quittent la Providence en 1995.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : milieu 20e siècle
  • Dates
    • 1852, daté par travaux historiques
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Permis de construire déposé à la Direction de l'Aménagement urbain de la Ville de Lyon en novembre 2008 : restructuration lourde de la parcelle comme suite au percement de la rue du 24-Mars-1852 et réhabilitation des bâtiments existants avec quelques modifications importantes liées à la fonction de l'établissement d'hébergement collectif.

Bibliographie

  • SWIATLY, Fabienne. Des miettes de chocolat dans le lait. Instants de vie de la Providence Sainte-Elisabeth. Lyon : ALGED Foyers de la Providence, [vers 2000].

Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
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