« La première mention trouvée du hameau est de 1375. Vers 1500 deux familles y vivent : celle de Pierre de Bohary et celle de Mathieu de la Molle. Au rôle des Tailles de 1639 nous trouvons à nouveau deux familles. En 1639 Marguerite Barou mariée à Claude Margat habite la Molle. Les Barou se succèdent sur plusieurs générations... Vers 1726 nous perdons la trace des Barou et notons la présence des Ollagnier. Vers 1770 nous trouvons la famille de Georges Laurent, il vient du Montel où les parents sont fermiers des Hospices [de Montbrison]. Ils achètent à la Molle. Le nom des Laurent va se perpétuer jusqu´à la deuxième guerre mondiale... » [E. Meunier, Bulletin municipal n°27, 1987] En 1809, la matrice cadastrale spécifie qu´en F 424 il y a un bâtiment rural appartenant à André Pérat ; qu´en F 425 il s´y trouve une maison et en F 426 un jardin, propriétés de Jean Laurent. Aujourd´hui le seul corps de bâtiment pouvant dater du premier quart du 19e siècle est l´actuel logis, bien remanié. La grange-étable, construite par la suite, date vraisemblablement du début du 20e siècle, aujourd´hui transformée en habitation.
- inventaire topographique
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Montbrison - Montbrison
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Commune
Bard
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Lieu-dit
la Molle
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Adresse
2e ferme
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Cadastre
1809
F 424, 425 ;
1986
F 513, 675
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéespuits
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Période(s)
- Principale : limite 18e siècle 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
La ferme s´organise autour d´une cour fermée par un portail. Le logis, au nord de celle-ci, a 3 travées et 2 niveaux (rez-de-chaussée, étage carré) ; les deux travées de droite ont leur encadrement en pierre de taille tandis que celles de la travée de gauche sont en brique ; la porte est centrale et une niche à statuette est placée entre les deux baies de droite du dernier niveau. On constate plusieurs modifications d´ouvertures sur la façade. Entre la grange-étable en retour d´équerre et le logis, un petit bâtiment avec une cave ou une étable au rez-de-chaussée et une chambre à l´étage est venue s´intercaler. La grange-étable, dont la double porte sur cour est partiellement murée, est transformée en habitation. Les constructions sont en moellons de granite avec des encadrements en pierre de taille (granite pour la chambre précédemment citée), et les toitures à longs pans sont, pour la grange-étable, à tuiles creuses mécaniques, à tuiles plates mécaniques pour les deux autres constructions. Un puits est placé au centre de la cour.
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Murs
- granite
- moellon
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Toitstuile creuse mécanique, tuile plate mécanique
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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TypologiesType B1: dépendances en retour d'équerre
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État de conservationrestauré, remanié
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Périodiques
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MEUNIER, Emile. L'Histoire locale. Bulletin Municipal
n°27, 1987, p. 30, 31.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )