Le bâtiment est dessiné sur le 1er cadastre français, en 1890. Il s'agit alors d'une simple dépendance appartenant à Jean Gaime, dit Gaimolat, dont la maison est située un peu plus au sud, mitoyenne de la ferme voisine de Pré Fournier (voir IA74002724) ; les deux fermes partagent la propriété du four situé dans la cour de la seconde (et partageront plus celle du bassin situé à mi-chemin entre les deux fermes, qui aurait été mis en place en 1911 ; oral). A la fin du 19e siècle, la dépendance a sans doute été agrandie pour devenir une ferme à juxtaposition ; la date 1898 est gravée sur le linteau de la porte-fenêtre au 1er étage de l'habitation avec les initiales G J pour Gaimolat Joseph ; le maçon serait venu de la commune de Mûres (oral). Le bâtiment a été agrandi en 1904 par la construction de la remise, transformée en 1956 en séchoir à tabac, puis aménagée en fenil (avec griffe et pont), et enfin en habitation en 1992 (oral). Le toit en fibrociment date de 1974. Un grand bâtiment de dépendance (stabulation pour 45 laitières, plus les génisses) a été construit dans la cour dans le dernier quart du 20e siècle. La ferme est toujours en exploitation.
Au milieu du 20e siècle, la ferme aurait compté 4 vaches. Le tabac a été cultivé jusqu'en 1965, il était séché dans une pièce derrière la cuisine (oral).
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )