Dossier d’œuvre architecture IA42003080 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Champdieu
  • Lieu-dit les Brosses
  • Cadastre 1999 ZL 80
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    cuvage, four à pain, puits, porcherie, pigeonnier

La construction de la ferme a été commencée au milieu du 19e siècle par Jean Marie Marcoux, maçon originaire de Sauvain (Loire ; renseignement oral) : un premier logis est achevé vers 1860 (date portée), puis sont édifiés le cuvage et la grange-étable. Au début des années 1880 (vers 1882(1883, renseignement oral), le premier logis est désaffecté au profit d'un nouveau logis isolé, bâti à quelques mètres au nord. L'exploitation se composait d'un élevage d'une vingtaine de vaches (plus des boeufs et génisses), avec un essai d'élevage porcin dans les années 1960 (porcherie isolée, en parpaings de ciment) ; la production de vin a atteint 100 hl (arrêt dans les années 1980). Les nichoirs à pigeons datent des années 1930 (renseignements oraux).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1860, porte la date

Ferme à juxtaposition, puis dépendances en retour d´équerre, puis bâtiments distincts, à cour fermée (portail). Dans son premier état, la ferme comprend un logis (cuisine au rez-de-chaussée, avec four à pain détruit ; chambre à l'étage) avec grange-étable dans le prolongement. Un puits (citerne) est édifié en retour de la façade du logis. Puis une vaste grange étable est édifiée en retour de la première, avec une remise dans l'angle. Sous la grange (accès par la cour ; accès arrière par montoir) se touve une cave à pommes de terre (accès par façade arrière). Derrière le logis et la première étable est construit un cuvage, sur cave voûtée (accès par trappe et escalier), et en retour, un hangar ouvert. La cour est bordée au sud par des hangars et remises. Un second logis est édifié au nord de cet ensemble ; il tourne le dos à la route et compte trois travées avec un étage et un comble à surcroît (petite cave à vin voûtée en sous-sol, accessible par une trappe dans le couloir). Le rez-de-chaussée est distribulé par un vestibule axial avec un escalier (droit, en bois) qui dessert les deux pièces (cuisine et salle). Un puits est creusé dans la cour située devant ce logis. Nichoirs à pigeons en planches en façade des logis et de la grange-étable. Les murs sont en pisé enduit, avec des encadrements en granite (marques lapidaires sur le second logis : L). Les toits sont à longs pans, en tuile creuse, avec croupes sur le second logis ; génoise sur le premier logis, corniche en brique (dents de scie) sur le second logis. Inscription sur le linteau de la citerne, à gauche du premier logis : MJ 1860 (pour Jean Marie Marcoux).

  • Murs
    • pisé
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier droit en charpente
  • Typologies
    Type A1: ferme à juxtaposition ; Type C1: logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2013
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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