• inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Halle aux grains ou loges de la grenette ou Grenette
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Jacobins
  • Commune Lyon 2e
  • Lieu-dit Jacobins
  • Adresse 8 rue Grenette , 21 rue de Brest , 9 rue Tupin
  • Cadastre 1831 H2 418-419  ; 1999 AE32
  • Dénominations
    halle
  • Appellations
    domus in magno clauso de Albergeria puis halle aux grains ou loges de la grenette ou Grenette
  • Destinations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique

Fonctionnement de la Grenette du XVe au XVIe siècle

La Grenette a été bâtie pour servir d´entrepôt aux grains que les paysans, marchands de blé, forains, citoyens ou étrangers, comptaient vendre à Lyon. Les paysans, représentés en grand nombre, y apportaient de faibles quantités tandis que les marchands en livraient davantage. Elle était fréquentée les jeudis et samedis, jours du marché public aux grains, surtout par le petit peuple, les boulangers et les revendeurs.

Des concierges étaient chargés de recevoir tous les grains et de les entreposer à l´abri lorsqu´ils n´avaient pas été vendus. Ils avaient également pour tâche d´ouvrir et fermer les portes situées aux extrémités de la petite rue des halles qui longeait la Grenette. Cependant, malgré cette ancienne coutume de ne vendre que du blé à la Grenette, au XVe siècle l´archevêque et le chapitre de Lyon tentèrent sans succès d´y vendre d´autres marchandises tels que des draps (AC Lyon : BB 350).

La Grenette jouait un rôle important dans la vie quotidienne des lyonnais d´autant plus que les fréquentes fluctuations du prix du blé agitaient le peuple et provoquaient parfois des émeutes. Chaque semaine, le châtelain de la Grenette, nommé par le Consulat, se faisait rendre compte du cours du blé qu´il recopiait sur une note appelée carcabeau et qu´il remettait ensuite notamment au gouverneur, au prévôt des marchands et au bureau de la police de la ville. Cette surveillance méticuleuse du prix du blé avait pour but de prévenir toute hausse des prix ou pénurie de blé (CHAMPADOR, p. 47 ; KLEINCLAUSZ, t2 p. 41).

Une réglementation fut mise en place pour garantir un prix abordable pour le peuple. En effet, des mesures furent prises pour empêcher certaines personnes de revendre à la Grenette les blés qu´ils venaient d´acheter. En cas de disette, les boulangers et les meuniers s´accaparaient le blé pour le revendre à leur convenance. Pour limiter la hausse des prix, les marchands avaient interdiction de vendre du blé en dehors du marché. Une police des marchés fut instaurée pour faire respecter ces règles, contrôler la Grenette et les boulangers. Cette police était un droit seigneurial que l´archevêque et le chapitre de Saint-Jean exerçaient par l´intermédiaire du Consulat et de la Cour séculière. La police était composée d´échevins, contre lesquels le peuple se révoltait en cas de hausse des prix. De plus, l´archevêque et le chapitre percevaient sur les grains apportés à la Grenette des droits de cartelage (droit qui permet de s´emparer du quart des récoltes) et de coponage (droit de prélever une certaine part des grains vendus) (Gascon, p. 541-542, 765, 777-783 ; MAYNARD, p. 298).

Selon un Mémoire aux seigneurs les Comtes et Chapitre de l´église de Lyon , écrit en 1765, la maison qui devint par la suite les halles de la grenette existait déjà en 1135 et abritait l´hôtel de ville. Cependant, aucune fouille archéologique n´ayant été faite à la grenette à ce jour, cette hypothèse est difficilement vérifiable. Toutefois, on peut supposer que la halle aux grains existait au moins dès 1193, puisque la rue Grenette, qui porte son nom, est attestée cette année Au XIIIe siècle, la maison aurait servi à tenir les assemblées publiques et privées d´une ligue formée par les habitants de Lyon pour lutter contre les oppressions des officiers de l´archevêque. Dès le XIVe siècle, la maison devint la propriété de l´archevêque et du chapitre. En 1353, elle est désignée comme Granateria Lugduni pour avoir dans quelques-unes de ses parties des greniers. On y distinguait deux bâtiments, allant de la rue Grenette à la rue Tupin, séparés par une cour qui servait de passage public. En 1470, l´archevêque Charles de Bourbon et les chanoines firent édifier un nouveau bâtiment en forme de halles, qui assurait cette fonction. En 1551, l´archevêque et le chapitre vendirent le bâtiment des halles à l´ouest de la ruelle centrale. Cette partie ouest n´était plus qu´une ruine en 1614, sans toit ni couvert, alors que la partie est était bien conservée. Denis Simon de Marquemont, archevêque, comte de Lyon et primat de France, accepta que Pierre Marchant, maître chirurgien citoyen de Lyon, se charge de couvrir la partie ouest depuis la rue de la Grenette jusqu´à la rue Tupin et de la rendre habitable. Le 8 janvier 1615, le Consulat donna alignement à l´archevêque Denis de Marquemont pour reconstruire la Grenette, dont la partie est qui subsiste porte encore l´empreinte en certains endroits. En 1757, un bail à louage programmait la reconstruction du deuxième étage ainsi que le rehaussement du dernier étage pour y aménager des greniers. Il prévoyait aussi la reconstruction de l´escalier principal à proximité de son emplacement. Vers le milieu du XVIIIe siècle, une partie du rez-de-chaussée de la grenette fut transformée en imprimerie. Aimé Delaroche inaugura cette nouvelle fonction qui perdura pendant un siècle, tout en exerçant la fonction de concierge, qui lui donnait la charge de garder les grains. Parmi les imprimeurs de la grenette, on peut citer Charles François Millanois, à qui elle fut vendue en 1791 comme bien national. A sa suite se succédèrent notamment, Hugues-Jean Ballanche, Clément Barret, Pierre Simon Ballanche, Mathieu-Placide Rusand et Adolphe Julien François Mougin, qui exploita l´atelier sous le nom de Mougin-Rusand. L´année 1848 marqua un tournant dans l´histoire de cette maison puisqu´ elle correspond au percement de la rue Centrale (actuelle rue de Brest) qui s´étend de la place Saint-Nizier à la place des Jacobins. Elle englobe la rue des Trois-Carreaux, la rue Basse-Grenette et prolonge la rue des Halles de la Grenette jusqu´à la place des Jacobins. L´ouverture de la rue Centrale provoqua la démolition du bâtiment ouest de l´ancienne halle ainsi que celle des arcades en pierre marquant les extrémités de la petite rue des Halles. M. Berthet, propriétaire du bâtiment est, fut tenu pour des raisons d´alignement sur la rue Centrale, de refaire la façade de sa maison jusqu´à la hauteur du plancher du premier étage, dans un délai de trois ans expirant à la fin de l´année 1850. Cet alignement est couronné d'un garde-corps orné de rosaces (peut-on penser que le dessin de ce garde-corps est dû à l'architecte de la ville René Dardel ?)

La grenette est un bâtiment en bon état avec un corps de bâtiment comportant un rez-de-chaussée, un entresol et trois étages carrés. La façade ouest, côté rue de Brest, présente neuf arcades régulières en pierre, ainsi qu´une porte piétonne latérale ornée à l´intérieur de ses ferrures, datant probablement du 17e siècle. Les étages supérieurs sont recouverts d´enduit. Un garde-corps en pierre ajouré de rosaces prolonge le 1er étage carré. A cet étage apparaissent sept fenêtres allongées, transformées pour quelques-unes en portes-fenêtres. Elles sont agrémentées d´un meneau en pierre et de vantaux à grands-carreaux, et sont encadrées de moulures et couronnées d´un larmier et d´une cimaise. Les deux fenêtres situées aux extrémités de la façade ont été bouchées, seuls les larmiers et cimaise signalent leur emplacement. Le 2e étage carré est percé de seize fenêtres (l´emplacement d´une fenêtre supplémentaire est indiqué par un larmier et une cimaise) comportant des vantaux à grands-carreaux. Elles sont limitées par un appui mouluré et couronnées d´un larmier et d´une cimaise, qui font office de bandeau filant. Le dernier étage carré est ouvert par neuf croisées, seulement dotées d´un appui plat et d´un lambrequin (seulement pour deux fenêtres). La façade présente un décrochement depuis le sol jusqu´au plancher du 1er étage, qui résulte d´un alignement sur l´ancienne rue Centrale (actuelle rue de Brest). La façade nord, côté rue Grenette, est constituée, au rez-de-chaussée et à l´entresol, par deux arcades en pierre de taille à bossage de petit appareil. Une des extrémités de la façade comporte l´amorce d´un arc, vestige d´un des deux grands portails qui servaient à fermer la petite rue des halles (actuelle rue de Brest). L´entresol est surmonté de deux bandeaux filants, dont le supérieur sert d´appui de fenêtre aux deux croisées du 1er étage carré. Celles-ci sont dotées de vantaux à grands-carreaux et couronnées d´un larmier et d´une cimaise. Les croisées du 2e étage sont soulignées par un bandeau filant et surmontées également d´un larmier et d´une cimaise. L´une des croisées et les vasistas de l´autre ont été bouchés. Les deux fenêtres du 3e étage sont encadrées de moulures et d´un appui. Elles arborent chacune un lambrequin et un garde-corps en ferronnerie. La façade sud, côté rue Tupin, est formée, au niveau du rez-de-chaussée et de l´entresol, par trois arcades. Les deux croisées du 1er étage sont encadrées par leur moulure et leur appui, et surmontées d´un larmier et d´une cimaise. Les deux croisées du 2eme étage sont mises en valeur de la même façon. Le 3e étage comprend trois fenêtres de plus petites tailles soulignées par des moulures. Sa disposition en retrait a permis l´aménagement d´un balcon filant, délimité par un garde-corps en ferronnerie datant du 19e siècle. Les trois façades sont surmontées d´une corniche en bois ornée de modillons. En ce qui concerne l´intérieur de la grenette, on peut noter la présence de caves voûtées pour les boutiques, sur les côtés nord et sud. La voûte de l´entresol des boutiques, lorsqu´elle n´est pas cachée derrière de récents coffrages, est voûtée d´arrêtes. Derrière la façade 19e que présente la grenette, on peut voir les arcades datant du 17e siècle, dont les piliers sont ancrés à l´intérieur des boutiques. Des encoches pratiquées dans ces piliers laissent supposer un système de fermeture ou de devanture. L´allée décentrée débouche sur un escalier, en milieu de bâtiment, en pierre, tournant à retours sans jour, dessert les logements par palier. Le dernier palier est doté d´un garde-corps 19e. Le palier du 2e étage comporte des voûtes en berceau à lunette, ainsi que des fenêtres décorées de ferronnerie, dont le motif est fréquent vers 1830-1840. Deux des repos accueillent dans leur partie haute l´extension d´un appartement.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • petit appareil
  • Toits
    tuile
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, entresol, 3 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • État de conservation
    bon état
  • Représentations
    • rosace
  • Précision représentations

    Le garde-corps en pierre de la façade ouest est percé de rosaces.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Barret (maroquinier), Au négre (torréfacteur), Sandrot (magasin de vêtements), Danael (bijoutier horloger), Aerosole (magasin de chaussures), Stelle forest (magasin de vêtements).

Documents d'archives

  • AD Rhône : 10G 900. Chapitre primatial Saint Jean , Halles de la Grenette, droits communs à l'Archevêque et au Chapitre, 1469-1484

    AD Rhône : 10G900
  • AD Rhône : 10G 901. Chapitre primatial Saint Jean , Halles de la Grenette, droits communs à l'Archevêque et au Chapitre, 1484-1607

    AD Rhône : 10G901
  • AD Rhône : 10G 902. Chapitre primatial Saint Jean , Halles de la Grenette, droits communs à l'Archevêque et au Chapitre, 1539-1743

    AD Rhône : 10G902
  • AD Rhône : 10G 903. Chapitre primatial Saint Jean , Halles de la Grenette, droits communs à l'Archevêque et au Chapitre, 1745-1788

    AD Rhône : 10G903
  • AC Lyon : BB 350. Délibérations municipales, consulat: registre des actes , Procès entre le consulat, l'archevêque, les doyens et chapitres de Lyon, au sujet de la maison de la Grenette, laquelle l'archevêque, doyen et chapitre naguères et de nouveau avaient fait édifier et bâtir en forme de halle, et en laquelle de toute ancienneté l'on était accoutumé de n'y vendre que blé et grains, s'efforcent d'y faire vendre des draps et autres marchandises, 1477-1478

    AC Lyon : BB350
  • AC Lyon : BB 72. Délibérations municipales, consulat : registre des actes , Autorisation demandée au chapitre de Saint Jean de faire couvrir les halles de la Grenette, afin d'obliger les cultivateurs à s'y rendre directement pour y décharger leurs et prévenir les accaparements, 2 août 1551

    AC Lyon : BB72
    folio 64 verso
  • AC Lyon : BB 172. Délibérations municipales, consulat: registre des actes , Insuffisances des halles de la Grenette, dans lesquelles faute d'espace, les cultivateurs ne pouvaient mettre leur blé, en sorte qu'ils sont contraints de le vendre à ceux qui se mêlent des arrisquements lesquels, après le survendent au peuple, 1626-1627

    AC Lyon : BB172
    folio 178 ou 189 verso
  • AC Lyon : 5 II 012. Maisons provenant des Ponsaimpierre : titres de propriétés, réparations, entretiens, loyers, rentes, pensions passives, impôts, travaux, Halles de la Grenette, projet d'ouverture de porte , 1675-1804

    AC Lyon : 5II012
  • AC Lyon : 321 WP 053. Rue Centrale, Ouverture et prolongement de la place de la Préfecture à la rue Basse Grenette : nivellement : affaires judiciaires, traité avec les architectes entrepreneurs, pétition, commission spéciale, 1846-1854

    AC Lyon : 321WP053
  • AC Lyon : 321 WP 054. Rue Centrale, Projet d'ouverture : expropriation, indemnités de plus-value, 1845-1860

    AC Lyon : 321WP054
  • AC Lyon : 933 WP 023. Edifices publics, Affaires relatives aux bâtiments communaux dont les halles de la Grenette, 1847

    AC Lyon : 933WP023
  • AC Lyon : 3 II 025. Fonds Benoît Vermorel, Aménagement urbain : analyse des terriers de l'abbaye de Saint-Pierre, 1352-1765

    AC Lyon : 3II025
  • AC Lyon : Fonds Pointet. Propriété de tènements, Propriété du tènement des halles de la Grenette de 1353 à 1791

    AC Lyon
    feuille 34B, volume 12, p. 3423-3424

Bibliographie

  • Plan de Lyon vers 1550. Fontaines-sur-Saône, Archives municipales de Lyon, 1990, 25 planches. 48 cm

    AC Lyon
    12e planche
  • AYALA, Grégoire. Document final de synthèse. 41-43 rue du Président-Edouard-Herriot. Lyon, 1999, 55 p. ; 30 cm

    p. 47
  • BRUN DE LA VALETTE, Robert. Lyon et ses rues. Lyon, Editions du Fleuve, 1969, 321 p. ; 24,4 cm

    p. 169
  • CHAMPDOR, Albert. Vieilles chroniques de Lyon. Lyon, Editions Albert Guillot, 7e série, 1980, 156 p. ; 25,5 cm

    p. 47
  • CLAPASSON, André. Description de la ville de Lyon avec des recherches sur les hommes célèbres qu'elle a produits. Lyon : impr. A. Delaroche, 1741. XVI-283 p. ; 17 cm. [Réimpr. Lyon, 1761 ; rééd. annotée et ill. par G. Chomer et M.-F. Perez. Seyssel : Champ Vallon, 1982]

    rééd. 1982, p. 115
  • DELFANTE C., PELLETIER J. 1350-2015. Plans de Lyon, portraits d´une ville. Chassieu, Stéphane Bachès, 2006, 153 p.

    pp. 14-17, 20-23, 28-31
  • GASCON, R. Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle. Lyon et ses marchands. Paris, La Haye, Mouton, 1971, 999 p. ; 24 cm

    pp. 541-542, 765, 777-783
  • GRISARD, J.-J. Notice sur les plans et vues de la ville de Lyon, de la fin du XVe et commencement du XVIIIe siècle. Lyon, Mougin-Rusand, 1891, 216 p.

  • JACQUIN, Luc. Rapport de fouilles. Ilot 24. 7-9-11 rue de la Monnaie. Lyon, 1984, 88 p. ; 30 cm

  • JAMOT, C. Inventaire général du Vieux Lyon, maisons, sculptures, inscriptions, 2e éd. rev. et aug. Lyon : A. Rey, 1906. 134 p. : ill. ; 23 cm

    p. 104
  • KLEINCLAUSZ, Arthur. Histoire de Lyon. Lyon : librairie Pierre Masson, 1952. [Réimpr. Marseille, 1978. Marseille : Laffitte Reprints, 1978, 22 cm.]

    t. 1, p. 549 ; t.2, p. 41
  • KLEINCLAUSZ, Arthur. Lyon. Des origines à nos jours. La formation de la cité. Marseille, Laffitte Reprints, 1980, 419p.; 22cm

    pp. 178-179
  • MAYNARD, Louis. Dictionnaire de Lyonnaiseries. Les Hommes - Le Sol - Les Rues. Histoires et Légendes. Lyon : Chez l'auteur, 1932. 4 tomes, 385 p., 400 p., 399 p., 369 p. ; 28 cm

    t. 2, pp.298-299
  • MELLOT, Jean-Dominique, QUEVAL Elisabeth. Répertoire d'imprimeurs/libraires XVIe-XVIIIe siècle. Etat en 1995. Paris, BNF, 1997, 719 p. ; 32 cm

    pp. 369-370
  • ROSSIAUD, Jacques. Du réel à l'imaginaire, la représentation de l´espace urbain dans le plan de Lyon de 1550. in Le plan de Lyon vers 1550. Fontaines-sur-Saône, Archives municipales de Lyon, 1990, 80 p.

    pp. 29-45
  • VINGTRINIER, E. Le Lyon de nos pères. Lyon : Bernoux, Cumin et Masson Editeurs, 1901, 334 p. ; 31,5 cm

    p. 177
  • VINGTRINIER, Aimé. Histoire de l'imprimerie à Lyon de l'origine jusqu'à nos jours. Lyon, Adrien Storck, 1894, 440 p. ; 24,2 cm

    pp. 396, 397, 402, 403, 413, 416

Périodiques

  • GAUTHIEZ, Bernard. La topographie de Lyon au Moyen Age. Archéologie du midi médiéval. t.12, 1994.

Documents figurés

  • Plans géométriques de tous les fonds, maisons et héritages situés dans la ville de Lyon et au faubourg de la Croix-Rousse, qui sont mouvants de la RENTE noble de l'Abbaye Royale de Saint-Pierre de Lyon, fait pendant les années 1755 et1756... Feuille ? (AD Rhône : 27 H 155)

    AD Rhône : 27H155
  • Projet de redressement des Rues Trois Carreaux, Basse Grenette et Halles de la Grenette proposé par nous Voyer de la ville de Lyon pour être présenté M. Le Maire de cette Ville, 10 avril 1817. (AC Lyon : 3 S 00520a)

    AC Lyon : 3S00520a
  • Plan, nivellement général de la rue Centrale, depuis la place de la Préfecture jusqu'à la Grenette, 20 juin 1849. (AC Lyon : 321 WP 053)

    AC Lyon : 321WP053
  • Plan pour être annexé au procès-verbal de la mensuration des terrains cédés à la voie publique dans la rue Centrale et rues adjacentes par Messieurs Savoye et Poncet, 1er février 1848. (AC Lyon : 321 WP 053)

    AC Lyon : 321WP053
  • Plan de prolongement de la nouvelle rue Centrale entre la place Saint-Nizier et la place Saint-Pierre, dressé par l'architecte adjoint à la mairie, janvier 1848. (AC Lyon : 321 WP 053)

    AC Lyon : 321WP053
  • Projet d'alignement de la rue Centrale, projeté sur le cadastre napoléonien. (AC Lyon : 321 WP 053)

    AC Lyon : 321WP053
  • Elévation ouest de la grenette, dessin. (AC Lyon : 321 WP 053)

    AC Lyon : 321WP053
  • Elargissement de la rue Centrale, plan parcellaire, 1860. (AC Lyon : 321 WP 053)

    AC Lyon : 321WP053
  • Propriété du tènement des halles de la Grenette, (AC Lyon : Fonds Pointet îlot 34B)

    AC Lyon : Fonds Pointet îlot 34B
  • Plan topographique historique de la Ville de Lyon en 1350, établi d'après les terriers de cette époque, avec le recensement cadastral de 1493 dans la partie où les documents plus anciens font défaut, par Vermorel, Fin 19e siècle. (AC Lyon : 1 S 00181 2)

    AC Lyon : 1S00181 2
  • Carte de l'ancienne Ville de Lyon, vers 1550, par Tardieu, 1696. (AC Lyon : 2 S 00012)

    AC Lyon : 2S00012

Annexes

  • Pour citer ce dossier :
  • Historique. Une existence incertaine avant le milieu du XIVe siècle
  • Quelques propriétaires et locataires
  • Copie faite par M. Berthet, certifiée conforme par M. Chelles,le 24 juillet 1847, d´un original du 11 septembre 1614
  • Verbal de visite 8 mars 1725
  • Verbal de visite 1 avril 1743
  • Bail de Jean Baptiste Laperouse en la maison de la Grenette, 8 mars 1743
  • Verbal de visite aux halles de Grenette, 15 mars 1748
  • Acte capitulaire sur les réparations de la Grenette, 27 mars 1773
  • Bail à louage de la totalité de la grenette, par les comtes de Lyon à Aimé Delaroche, 14 juillet 1757
  • Mémoire à nos seigneurs les Comtes et Chapitre de l´église de Lyon, 1765
  • Bref de vente 1791
  • Précis contre Charles François Millanois
  • Convention sur la construction de la rue Centrale
  • Traité passé le 31 août 1847, entre le maire de Lyon, les deux architectes et M. Berthet
  • Traité entre le Maire de Lyon, les architectes MM. Savoye et Poncet et M. Berthet relativement à la petite rue des halles. Rapport de M. le Maire, 29 décembre 1847
  • Estimation après l´ouverture de la rue Centrale, M. Fabre, 25 janvier 1851
  • BARD, Joseph. "XIIIe bulletin monumental et liturgique de la ville de Lyon (fin)", Revue du Lyonnais, 1851, t. 2
Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2009
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon
Articulation des dossiers