Hospices civils de Lyon. Conseil général d´administration, Commission générale, séance du 13 décembre 1922. Présidence de M. Brizon. Ordre du jour : Lettre de M. le Marie relative à l´hôpital de Grange-Blanche et à la désaffectation de l´hôtel-Dieu et de la Charité.29 pages. (AC Lyon, fonds des Hospices civils de Lyon, 1 LP 1027)

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Le doyen Lépine donne lecture de son rapport (...)

Mais il y a l´Ecole de Santé militaire ; il ne s´agit pas seulement des intérêts de la Faculté ; je n´apprends à personne que l´hôpital Desgenettes est limitrophe de la Charité et que le terrain laissé libre est lié à l´utilisation de Desgenettes ; c´est dans ces conditions qu´il est apparu au chef du service de santé militaire aussi bien qu´à la Faculté qu´il serait tout à fait désirable que le nouvel hôpital militaire qu´il faudra bien nécessairement installer en remplacement de Desgenettes lorsque vous aurez obtenu sa désaffectation, soit installé dans le voisinage très immédiat de Grange-Blanche.

Comme Doyen de la Faculté, je ne puis accepter que les élèves militaires soient amenés à l´autre bout de la ville à peu près aux heures où ils doivent se trouver ici et que par conséquent, pour des motifs légitimes, leur instruction soit compromise. Il y va de la santé de nos jeunes soldats que les études des futurs médecins militaires soient faites à Lyon avec le maximum de ressources dont ils peuvent disposer ; il ne suffit pas qu´ils viennent seulement à l´heure des cours, il faut qu´ils travaillent effectivement et qu´ils aient tout près d´eux un hôpital militaire où ils apprennent certaines choses que nous ne pouvons pas leur apprendre. Donc, pour apprendre leur métier, il est nécessaire que, au voisinage immédiat de Grange-Blanche se trouve installé l´hôpital militaire. Comment ? Cela ne nous regarde pas ; (...)