• enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Immeuble à logements
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Lyon
  • Commune Lyon 4e
  • Lieu-dit Croix-Rousse
  • Adresse 56 grande rue de la Croix-Rousse
  • Cadastre 2012 AS 126 Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 177 et 179
  • Dénominations
    immeuble à logements
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

L’immeuble à logements fait partie d’une première phase de construction de la Grande rue de la Croix-Rousse, sur la partie nord, qui se déroule durant le troisième quart du XVIe siècle. La parcelle faisait partie d’un vaste domaine qui appartenait dès 1485 à Claude Paquelet. Ce domaine s’étendait entre la rue d’Ivry, la Grande rue de la Croix-Rousse, la rue Janin et la rue des Gloriettes. Autour de 1550, il est morcelé une première fois par Marie Peyrat, belle-fille de Claude Paquelet. Celle-ci décide de vendre, à la mort de son mari, les terrains nord longeant la Grande rue de la Croix-Rousse. Il s’agit de la première phase de lotissement de la Grande rue de la Croix-Rousse. A partir de 1663, une deuxième phase de lotissement s’effectue au sud, lorsqu’une des descendantes de la famille Paquelet, Yzabeau Marlhet, décide de vendre les terrains longeant la partie sud de la Grande rue de la Croix-Rousse. L’Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, de Joseph Pointet mentionne qu’au XVIe siècle, les n° 56, 58 et 60 Grande rue de la Croix-Rousse formaient une seule propriété. En 1559, Monsieur Martin Pente, maçon demeurant à Lyon, acquiert le terrain consistant en une pie de terre. Une reconnaissance de 1583 indique que le terrain contient désormais une maison et une vigne. Une description plus précise de la propriété est réalisée lors d’une nouvelle reconnaissance datant de 1675. Il s’agit désormais d’un tènement composé de trois corps de maisons consistant en plusieurs membres et pavillons. La propriété présente également une cour, un puits et un jardin commun. A la fin du XVIIIe siècle, l’ensemble de la propriété semble se diviser entre trois propriétaires. Les recensements de la population de la commune de la Croix-Rousse mentionnent la présence d’ouvriers en soie, au n° 56 Grande rue de la Croix-Rousse, dès 1825. Par conséquent, le bâtiment a probablement subi des modifications avant cette date afin de pouvoir accueillir les métiers des tisseurs. En 1881, la matrice cadastrale indique une transformation consistant certainement en une surélévation du bâtiment. L’immeuble accueille aujourd’hui une boulangerie au rez-de-chaussée et les étages sont occupés par des logements.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 16e siècle
  • Dates

L’immeuble présente trois étages et trois travées. Le rez-de-chaussée est de plain-pied et composé de travées rectangulaires. La devanture du magasin masque tout le rez-de-chaussée.

Le premier étage présente trois baies rectangulaires avec appuis saillants et garde-corps ouvragés en ferronnerie. Le deuxième étage est couvert par une verrière et le troisième étage de l’immeuble est en retrait par rapport à la façade.

La porte d’entrée se situe à gauche de l’axe médian de la façade. Il s’agit d’une porte piétonne en bois prise dans la devanture du magasin. La porte est à un battant avec imposte rectangulaire. L’allée est très étroite et présente un plafond à solives apparentes, un sol carrelé et des murs enduits. L’escalier est dans-œuvre et parallèle à la rue. Il est tournant à droite puis à gauche à partir du deuxième étage. La première volée de l’escalier présente un mur noyau plein et deux mains courantes, une en bois et une en aluminium. Les volées suivantes ne présentent plus de mur noyau et ont une main courante en ferronnerie, puis en bois. Les six premières marches de l’escalier sont en pierre à gryphées de Saint-Fortunat et le reste de l’escalier est en bois. L’éclairage de la cage d’escalier s’effectue par une verrière au niveau du toit. Le premier palier dessert un appartement et les paliers supérieurs desservent deux appartements.

L’allée de l’immeuble donne accès à une cour partiellement pavée et recouverte par de gravier. Un long palier galerie hors-œuvre relie l’immeuble sur rue au bâtiment sur cour. Celui-ci s’élève sur un étage et a été réaménagé en une habitation particulière.

  • Murs
    • pisé pan de bois enduit (incertitude)
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    3 étages carrés
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Protections
    édifice non protégé

Documents d'archives

  • 3 WP 027 1 à 3 WP 061 : Registres de recensements de la population de la commune de la Croix-Rousse, 1825-1900.

    AC Lyon
  • 3 P 138/168 : Etats de sections des propriétés non bâties et bâties : Section C dite de Saint-Clair, 20 octobre 1828.

    AD Rhône
  • 1 C 316 1 et 2 : POINTET Joseph, Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, 1926.

    AC Lyon
  • 3 P 138/169 : Matrice des propriétés foncières, 1828-1914. Folio 276

    AD Rhône
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon