• enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Immeuble à logements
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Lyon
  • Commune Lyon 4e
  • Lieu-dit Croix-Rousse
  • Adresse 46 grande rue de la Croix-Rousse
  • Cadastre 2012 AS 119 Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 169
  • Dénominations
    immeuble à logements
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin d'agrément

L’immeuble à logements fait partie d’une seconde phase de construction de la Grande rue de la Croix-Rousse, sur la partie sud, qui se déroule durant le troisième quart du XVIIe siècle. La parcelle faisait partie d’un vaste domaine qui appartenait dès 1485 à Claude Paquelet. Ce domaine s’étendait entre la rue d’Ivry, la Grande rue de la Croix-Rousse, la rue Janin et la rue des Gloriettes. Autour de 1550, il est morcelé une première fois par Marie Peyrat, belle-fille de Claude Paquelet. Celle-ci décide de vendre les terrains nord longeant la Grande rue de la Croix-Rousse. Il s’agit de la première phase de lotissement de la Grande rue de la Croix-Rousse qui se déroule au cours du troisième quart du XVIe siècle. Concernant la partie sud de la Grande rue de la Croix-Rousse, il faut attendre le troisième quart du XVIIe siècle pour qu’Yzabeau Marlhet, descendante de la famille Paquelet, décide de vendre les terrains sur la partie sud de la Grande rue. Il s’agit de la deuxième phase de lotissement de la Grande rue de la Croix-Rousse qui s’effectue à partir de 1663. L’Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, de Joseph Pointet mentionne qu’en 1663 Monsieur Philippe Salla reconnaît le terrain qu’il a acquis en 1661 de Madame Yzabeau Marlhet et de son mari Claude Desverneys. Une nouvelle reconnaissance de propriété datant de 1675 indique que Monsieur Mathieu Virieu, maréchal à la Croix-Rousse, est désormais propriétaire du terrain qu’il a réuni avec le n° 44 Grande rue. Ces deux parcelles consistent en une maison en deux corps de logis avec une cour. En 1703 ces deux numéros sont toujours réunis et consistent en deux petites maisons avec une écurie et une grange. Les deux parcelles sont séparées à partir de 1716 et ont désormais un propriétaire différent. Une reconnaissance de propriété de 1758 mentionne que Monsieur Pierre Garon, cordonnier du faubourg de la Croix-Rousse, est propriétaire de la maison et qu’il y demeure. La propriété a pour enseigne l’Artichaut et comprend une cour, une galerie, un jardin, un bâtiment sur le derrière et un puits commun avec le n° 44 Grande rue de la Croix-Rousse, encore visible aujourd’hui. Les matrices cadastrales, allant de 1828 à 1974, ne mentionnent aucune démolition ni transformation pour ce corps de bâtiment. L’immeuble accueille aujourd’hui un magasin de décoration au rez-de-chaussée et les étages sont occupés par des logements.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 17e siècle
  • Dates

L’immeuble présente deux étages et trois travées. Le rez-de-chaussée est de plain-pied et composé de travées rectangulaires sans traitement particulier. Une corniche délimite le rez-de-chaussée des étages.

Les percements des étages sont réguliers et le traitement des baies est homogène. Les trumeaux sont étroits et sans décor. Les baies sont rectangulaires avec appuis saillants. L’encadrement des baies est en pierre apparente. Les fenêtres sont homogènes. Les solives de rives sont apparentes.

La porte se situe à gauche de l’axe médian de la façade. Il s’agit d’une porte piétonne à un battant. Elle est en grande partie taguée. L’allée présent un plafond à solives apparentes, un sol en pierre partiellement recouvert par du ciment et des murs enduits. La première volée d’escalier est hors-œuvre et en pierre. Il s’agit d’un escalier tournant à droite avec une main courante en ferronnerie. Il distribue le palier du premier étage qui est carrelé et qui dessert deux appartements ainsi qu’une seconde volée d’escalier. Celle-ci est en bois et à volée droite, desservant deux appartements latéraux. La main courante est en aluminium.

Un puits en sailli sur le mur de clôture, séparant les n° 44 et 46, est présent dans la cour. Il est en pierre et a une grille ouvragée en ferronnerie.

La cour dessert également un second corps de bâtiment consistant en une maison privée d’un étage et deux travées avec un jardin aménagé.

  • Murs
    • pisé pan de bois enduit (incertitude)
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier tournant
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Protections
    édifice non protégé

Documents d'archives

  • AD Rhône. 3 P 138/168 : Etats de sections des propriétés non bâties et bâties : Section C dite de Saint-Clair, 20 octobre 1828.

    AD Rhône
  • AC Lyon. 3 WP 027 1 à 3 WP 061. Registres de recensements de la population de la commune de la Croix-Rousse, 1825-1900.

    AC Lyon
  • 1 C 316 1 et 2 : POINTET Joseph, Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, 1926.

    AC Lyon
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon