• enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Immeuble à logements
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Lyon
  • Commune Lyon 4e
  • Lieu-dit Croix-Rousse
  • Adresse 24 grande rue de la Croix-Rousse
  • Cadastre 2012 AS 106 Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 152
  • Dénominations
    immeuble à logements
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

L’immeuble à logements fait partie d’une seconde phase de construction de la Grande rue de la Croix-Rousse, sur la partie sud, qui se déroule durant le troisième quart du XVIIe siècle. La parcelle faisait partie d’un vaste domaine qui appartenait dès 1485 à Claude Paquelet. Ce domaine s’étendait entre la rue d’Ivry, la Grande rue de la Croix-Rousse, la rue Janin et la rue des Gloriettes. Autour de 1550, il est morcelé une première fois par Marie Peyrat, belle-fille de Claude Paquelet. Celle-ci décide de vendre les terrains nord longeant la Grande rue de la Croix-Rousse. Il s’agit de la première phase de lotissement de la Grande rue de la Croix-Rousse qui se déroule au cours du troisième quart du XVIe siècle. Concernant la partie sud de la Grande rue de la Croix-Rousse, il faut attendre le troisième quart du XVIIe siècle pour qu’Yzabeau Marlhet, descendante de la famille Paquelet, décide de vendre les terrains sur la partie sud de la Grande rue. Il s’agit de la deuxième phase de lotissement de la Grande rue de la Croix-Rousse qui s’effectue à partir de 1663. L’Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, de Joseph Pointet mentionne une reconnaissance de propriété de 1675 indiquant une maison avec une cour. La construction sur cour a été construite dans un deuxième temps, certainement au cours de la première moitié du XVIIIe siècle, période où les constructions secondaires se multiplient. Une demande d’exhaussement datant du 7 août 1869 figure dans les demandes d’alignement. Celle-ci indique que Messieurs Montpeyroux et Laurenson, maitre maçon, souhaitent élever d’un étage supplémentaire la construction. Cet exhaussement de la façade fait 3, 30 mètres de haut et 6, 36 mètres de large et est supporté par une poutre en fer. En confrontant les plans parcellaires de la ville de Lyon, on remarque que le bâtiment sur cour ainsi que l’escalier ont subi des transformations entre 1880 et 1921. L'immeuble accueille aujourd'hui un magasin de vêtements et les étages sont occupés par des logements.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 17e siècle
  • Dates

L’immeuble présente deux étages. Le rez-de-chaussée est de plain-pied et est composé de travées rectangulaires. La devanture du magasin masque le rez-de-chaussée d’origine de l’immeuble. L’angle nord est marqué par un faux parement.

Les percements des étages sont réguliers. Le premier étage comporte deux travées avec baies rectangulaires et encadrements saillants à crossettes. Le trumeau est étroit. Les baies ont des lambrequins en bois ouvragé et des garde-corps en ferronnerie. Le deuxième étage est en retrait et présente une terrasse avec une tonnelle ouvragée en ferronnerie. Il comporte trois travées rectangulaires avec des volets en bois. Les angles des deux étages sont marqués par un faux parement. La corniche est en bois avec une frise décorative.

La porte d’entrée se situe à gauche de l’axe médian de la façade. Il s’agit d’une porte piétonne en bois avec une imposte en arc en plein-cintre ouverte et condamnée par trois barreaux en ferronnerie. Elle est à un battant avec tables rentrantes et chambranle saillant surmonté par une corniche en bois. L’allée est étroite et présente un plafond plat, un sol carrelé et des murs enduits. L’escalier est hors-œuvre et est perpendiculaire à la rue. Il dessert également le deuxième corps de bâtiment sur cour. L’escalier est tournant à droite à une volée droite avec un long palier galerie en retour surélevé de quatre marches. Le mur noyau est ajouré par une ouverture circulaire. La main courante est en ferronnerie. Chaque palier dessert un appartement pour chaque corps de bâtiment. L’éclairage de la cage d’escalier s’effectue au niveau des paliers donnant sur la cour. L’escalier est en pierre à gryphées de Saint-Fortunat, sauf le dernier niveau où les marches sont refaites et recouvertes par du ciment.

L’allée dessert une cour commune bétonnée donnant accès à l’appartement en rez-de-chaussée du second corps de bâtiment. Celui-ci s’élève sur deux étages et comporte trois travées. L’entrée des appartements s’effectue sur la première travée. Les fenêtres sont homogènes. Le premier étage comporte des volets roulants et le deuxième étage des jalousies. La corniche est en bois avec une frise décorative.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit (incertitude)
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier tournant
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Protections
    édifice non protégé

Documents d'archives

  • 3 WP 027 1 à 3 WP 061 : Registres de recensements de la population de la commune de la Croix-Rousse, 1825-1900.

    AC Lyon
  • 3 P 138/168 : Etats de sections des propriétés non bâties et bâties : Section C dite de Saint-Clair, 20 octobre 1828.

    AD Rhône
  • 1 C 316 1 et 2 : POINTET Joseph, Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, 1926.

    AC Lyon
  • Arch. Mun. Lyon, 315 WP 027 1 : Grande rue Croix-Rousse, Alignement-constructions de bâtiments, constructions de murs de clôture, exhaussements de maisons modifications d'ouverture, autorisations : arrêtés, correspondance, rapports, 1852-1898.

    AC Lyon
  • 3 P 138/169 : Matrice des propriétés foncières, 1828-1914. Folio260

    AD Rhône
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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