L’immeuble présente deux étages sur rue et trois étages sur cour, ainsi que cinq travées. Le rez-de-chaussée est de plain-pied et est rythmé par des travées rectangulaires. La devanture de l’Imagerie qui occupe tout le rez-de-chaussée de l’immeuble est homogène et est enduite d’une couleur différente par rapport aux étages carrés.

Les percements des étages sont réguliers et le traitement des baies est homogène, sauf pour la travée centrale dont les baies sont décalées et qui correspond aux repos de la cage d’escalier. Les trumeaux sont étroits et sans décor. Les fenêtres sont hétérogènes et ont des appuis saillants. Celle du deuxième étage, troisième travée est divisée en deux niveaux. Une petite baie avec deux fenestrons est présente au niveau de la travée axiale du troisième étage. Des jalousies sont visibles au premier étage sur les deux premières travées et des volets roulants sont installés au deuxième étage sur les deux premières travées. Les baies sont pourvues de lambrequins en bois, sauf pour la travée axiale. Une corniche en bois souligne la façade de l’immeuble.

La porte se situe sur l’axe médian de la façade. Il s’agit d’une porte piétonne en bois et à un battant. L’allée présente un plafond plat et les murs sont recouverts par une fibre de verre peinte tandis que les soubassements sont en pierre peinte à l’enduit. L’escalier est dans œuvre et est perpendiculaire à la rue. Il est à deux volées droites et à jour central. La main courante est filante et est ouvragée en ferronnerie. L’éclairage de la cage d’escalier s’effectue au niveau des repos par des baies rectangulaires. Les paliers desservent deux appartements latéraux. L’escalier est en pierre à gryphées de Saint-Fortunat et le dernier étage de l’escalier est en bois.

L’arrière de l’immeuble dessert plusieurs dépendances imbriquées couvertes par du fibrociment. Non accessibles, elles ont été construites successivement au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle sur l’emplacement d’une cour.