• enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Immeuble d'habitation à loyer modéré
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Vienne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vienne patrimoine industriel - Vienne
  • Hydrographies la Gère
  • Commune Vienne
  • Lieu-dit Vallée de la Gère
  • Adresse 67 rue Victor-Faugier
  • Cadastre 2005 AO 169,170,171

En 1824, ce lieu se situait dans le faubourg Pont Evêque, en dehors des remparts et des portes de la ville de Vienne.Le bâtiment dont il s´agit ici se situe à l'emplacement des anciennes parcelles bâties n°794, 795 et 798, section C du cadastre napoléonien. Il y avait deux édifices. Le premier portait le numéro de rue 65 rue victor faugier et appartenaient à la veuve Martinet née Berger en 1875. Large et Bas, il s'élevait sur trois niveaux et était percé de six travées. Les fenêtres étaient rectangulaires avec des appuis individuels. La porte d'entrée, de type garage, était au centre et s'ouvrait par deux battants en bois. Le deuxième portait le n°67 et appartenait à Truchard François en 1875. Beaucoup plus haut mais plus étroit, il s'élevait sur quatre niveaux et se divisait en quatre travées. Le rez de chaussée était monumental avec ses baies oblongues. Les étages s'ouvraient par des fenêtres rectangulaires soutenues par un bandeau formant appui au 2ème et 3ème niveau et par des appuis individuels au 4ème niveau. Entre 1996 et 1998, ils ont été remplacés par cet immeuble unique portant le n°67 rue victor faugier construits par les architectes Alain Mounier de Sainte Colombe et Christophe Devaux de Moisson, à la demande de l´OPAC de Vienne. Cet immeuble est placé en reculement de 5 mètres par rapport à la rue tout en étant détaché du rocher sur l´arrière (pour éviter les chutes de pierres et conserver le mur de soutènement). Un radier sert de fondation pour protéger des vestiges romains trouvés lors des travaux. Il n´y a donc pas de construction en sous sol. Des fouilles archéologiques ont été effectuées en 1996-1997 par Benoit Helly et Monique Zannettacci, archéologue de la Ville. Les informations archéologiques suivantes proviennent du rapport de fouilles. Une succession de sols, murs et caniveaux, séparés distinctement en deux états par un remblais caillouteux, a été relevée. La voie romaine attestée sous l'actuelle rue par des découvertes anciennes, délimitait certainement deux terrasses successives sur l'étroite rive droite de la Gère. Les maisons du XIXème siècle ont surcreusé la terrasse antique pour s'installer. Les éléments les plus anciens sont des murs gallo-romains, en schiste et gneiss locaux et mortier jaune sableux, d´orientation nord-sud. Il y a des vestiges d´habitations, probablement modernes, construites sur vides sanitaires, effondrées en place ou incendiées. Selon les archéologues municipaux, ces éléments conduisent à interpréter ces structures comme des structures artisanales ou d'entrepôts d'époque gallo-romaine. On peut voir à l'arrière du bâtiment le mur de soutènement des jardins en terrasses situés sur la colline. Il présente des traces d'encadrement en briques de baies à arcs segmentaires, des linteaux de portes métalliques et des chaînages d'angle en pierre de taille.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 20e siècle

Cet immeuble récent se situe sur la rive droite de la Gère, à proximité de la colline au nord. Il est accoté à l'est et à l'ouest à des immeubles plus anciens.Cette construction en béton s'élève sur un rez-de-chaussée et cinq étages et mesure environ trente mètres de longueur sur la rue.La façade sur rue orientée au sud est composée de neuf travées de baies rectangulaires et carrées. La partie centrale de cette façade forme une avancée bombée sur la rue, créant par sa courbe un effet visuel. Les extrémités de cette courbe sont ponctuées de balcons.Le rez-de-chaussée couvert par la partie bombée, est percée d'une entrée pour piétons et de garages.La façade orientée au nord vers la colline présente en son centre un avant-corps de bâtiment qui s'avance profondément vers le rocher, et mesurant environ vingt mètres de longueur. les appartements de ce côté sont éclairés par des baies rectangulaires de taille irrégulière.Les espaces laissés libres de chaque côté de ce corps de bâtiment sont occupés par une cour et des stationnements pour véhicules.Les deux corps de bâtiments sont couverts de toitures à deux versants, perpendiculaires l'une à l'autre.

  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Bibliographie

  • RAYMOND, F., Plan général d'alignement à parcelles fermées de la ville de Vienne, accompagné de son index de noms, échelle 1/2000, CREAM, 1875 RAYMOND, F., Plan dressé par le géomètre soussigné, échelle 1/2000, CREAM, 1891

  • Permis de construire, services techniques, Mairie de Vienne 1996

Documents figurés

  • Plan napoléonien, échelle : 1/2500ème, services techniques, Mairie de Vienne 1824

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2009