Cet immeuble se situe sur la rive droite de la Gère, à l'extrémité est de l'îlot d'habitations qui occupe le sud de la rue de Gère. Il est accoté uniquement sur son flanc nord-ouest, et conserve trois façades libres.Cette construction de plan massé, en maçonnerie de moellons, comporte un niveau de caves, un rez-de-chaussée et quatre étages et mesure environ onze mètres de côté. La charpente en bois porte une toiture à trois versants couverts de tuiles, avec avant-toit fermé par des lattes de bois. Les appartements sont desservis par un escalier en pierre rampe sur rampe à deux volées et mur-noyau, éclairé par une travée de baies donnant sur la Gère. La façade orientée au sud-est était sans doute à l'origine la façade principale. Composée de trois travées, elle est mise en valeur par un balcon en pierre, soutenu par deux belles consoles, et agrémenté d'une rampe métallique récente.Les trois grandes ouvertures du rez-de-chaussée, encadrées en pierre de taille, ont été condamnées, et celle de gauche a été réduite.Les baies des étages sont rectangulaires sauf au dernier étage qui est éclairé par des fenêtres carrées. Les étages sont soulignés par des bandeaux filants. L'entrée de l'immeuble se fait actuellement par la façade sur rue, orientée au nord-est. Celle-ci est composée de quatre travées sur le même vocabulaire architectural que la façade précédente. Le rez-de-chaussée est percé de trois grandes ouvertures et d'une entrée piétonne à l'extrême droite, fermée par une porte en bois ancienne à un vantail. La première travée à gauche est en grande partie aveugle, seules les ouvertures du rez-de-chaussée et du premier étage n'ont pas été condamnées.La façade donnant sur la rivière, orientée au sud-ouest, n'est composée que de deux travées de baies rectangulaires, décalées l'une par rapport à l'autre. Il est possible qu'une troisième travée à droite ait existé, mais les fenêtres ont toutes été condamnées et effacées. Le rez-de-rivière, occupé par un niveau de caves, est éclairé par trois ouvertures qui ont été en partie condamnées. Plusieurs ancres de tirants métalliques sont visibles sur cette façade.