Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Vienne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vienne patrimoine industriel - Vienne
  • Hydrographies la Gère
  • Commune Vienne
  • Lieu-dit Vallée de la Gère
  • Adresse 4 rue Albert-Thomas
  • Cadastre 2005 AO 127
  • Dénominations
    immeuble
  • Destinations
    Logements, commerce et foyer pour personnes âgées en rez-de-chaussée

En 1824, on se trouvait à l'intérieur des murs de la ville. Cet immeuble correspond aux parcelles n°1010 et 1011, section B.Renée Bony a repéré ici le logis Saint Martin, ayant existé au XVIIème siècle. De 31 toises, il acceuillait les gens de passage dès leur arrivée dans les murs de la ville (les remparts étant situé à quelques pas de là). Sur une permission de voirie de 1860, l'emplacement se partage en deux parcelles. L'une appartient à Bouvard et l'autre aux héritiers Richard. Elles ne sont pas alignées. Elles le sont en 1864 après la construction d'un nouvel immeuble appartenant à Carroz Jean Baptiste. Il suit l'alignement déterminé par un plan datant de 1860. En 1875, c'est la veuve qui en garde la propriété. L'édifice portait le numéro de rue 2 rue saint martin. En 1894, c'est Dumas qui en est propriétaire.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle

Cet immeuble se situe sur la rive droite de la Gère, au bord de la rivière, au sud de la rue Albert Thomas. Il est accoté à gauche et à droite à d'autres immeubles de même hauteur.Il s'agit d'une construction en maçonnerie de moellons, comportant un rez-de-chaussée et quatre étages. Une charpente en bois porte une toiture à deux versants, couverte de tuiles. L'avant-toit que nous apercevons depuis la rue est fermé d'un décor en bois à motifs géométriques.La façade sur rue qui est orientée au nord, mesure environ quatorze mètres de longueur et se compose de cinq travées. Le rez-de-chaussée de cet immeuble est occupé à gauche par un foyer restaurant pour personnes âgées et à droite par un salon de coiffure. Ce niveau est couvert d'une corniche faisant office de séparation avec le premier étage et servant également d'appui aux fenêtres. L'entrée principale se situe entre les deux commerces, au centre de l'immeuble.Les trois premiers étages sont éclairés par des baies rectangulaires dont les ornements respectent la hiérarchie des étages.Au premier étage les fenêtres sont encadrées d'un chambranle à crossettes et couvertes d'un tympan à agrafe surmonté d'une corniche segmentaire. Les baies des deuxième et troisième étages utilisent le même vocabulaire architectural : l'appui saillant est mouluré et souligné par des modillons, et l'encadrement est couronné d'un tympan débordant, stylisé et décoré d'une agrafe.Le dernier étage qui correspond certainement à des combles aménagés, est éclairé par de petites fenêtres rectangulaires oblongues.Toutes les baies de cette façade sont décorées d'un lambrequin métallique, mais seules celles des deux premiers étages ont conservé des garde-corps anciens en métal.Les appartements sont desservis par un escalier en béton à deux volées droites, construit en saillie vers la rivière, qui remplace un ancien escalier, dont il ne reste que la première révolution en pierre.

  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • RAYMOND, F., Plan général d'alignement à parcelles fermées de la ville de Vienne, accompagné de son index de noms, échelle 1/2000, CREAM, 1875 RAYMOND, F., Plan dressé par le géomètre soussigné, échelle 1/2000, CREAM, 1891

  • AD Isère, VII S2 179 Travaux publics, usines 1862 AD Isère, VI S 3 42 Travaux publics, cours d'eau, la Gère 1863 AD Isère, VI S 3 41 Travaux publics, cours d'eau, la Gère 1860

Documents figurés

  • Plan napoléonien, échelle : 1/2500ème, services techniques, Mairie de Vienne 1824

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2009