Dossier d’œuvre architecture IA69004321 | Réalisé par
Guégan Catherine
Guégan Catherine

Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (2006-...)

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  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Immeuble
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Urgences
  • Commune Lyon 2e
  • Adresse 21 rue du Plat
  • Cadastre 1831 K 416 (partie), 418 (partie) ; 1999 AP 9, 10

L'immeuble, qui date vraisemblablement du 18e siècle, figure sur le cadastre napoléonien, où l´on observe un second bâtiment qui clôt la cour à l´ouest. Simon Perret, marchand de fer, en est propriétaire à cette époque. Son fils Jean-François en hérite et vendra l´immeuble en 1866 au marchand de grain Poulat Nicolas. Sa fille qui porte alors le nom de Théodore, en est propriétaire en 1877 ; l´immeuble reste dans la même famille au moins jusqu´en 1931. Il dut ensuite être légué (ou acheté) par les Hospices civils de Lyon puisque l´Association des Facultés catholique en fit l´acquisition par échange par un acte datant du 9 août 1944. Cette association en fera ensuite apport à l´AFPICL, avec conditions suspensives, le 30 décembre 1980. L´acte final est signé un an plus tard. La première tranche de réalisation du bâtiment ISARA par George Curtelin (fin des années 1950 - début des années 1960) entraînera la destruction du second bâtiment qui clôturait la cour à l´ouest.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 18e siècle

Le bâtiment possède un corps de logis principal et deux retours encadrant sur les côtés la cour en partie arrière. Elévation antérieure comprenant trois travées sur cinq niveaux d'élévation. Au rez-de-chaussée, porte à deux vantaux encadrée de deux baies, une arcade plein cintre avec clef passante moulurée et une fenêtre rectangulaire à chambranle formé d´un bandeau et clé passante. Il s´agissait à l´origine de deux arcades plein cintre jumelées identiques, l'une ayant été modifiée en baie simple. La clef passante, et le départ d´arcade encore visible, témoignent de cette ancienne disposition. La porte formée d´une arcade en anse de panier avec clef saillante reposant sur une imposte moulurée avec embrasure extérieure et voussure concave ; écoinçons taillés en pointe de diamant. Les deux vantaux ont un décor de caissons, le tympan est décoré par une grille en fer forgé. Une corniche sépare le rez-de-chaussée du premier étage, dont les baies sont toutes identiques. Elles sont inscrites dans une arcade en anse de panier et encadrées par un chambranle à crossettes formé d´un bandeau. La travée d'axe est, de ce fait, un peu écartée par rapport aux autres. Chaque baie possède un garde-corps en fer forgé et un lambrequin en bois. Le deuxième et le troisième étages sont identiques au premier, les chambranles ayant en plus des crossettes inférieures. Baies de hauteur réduite au dernier niveau. Le toit est à deux pans pour le corps de logis central et à un pan incliné sur la cour pour les deux retours arrières ; la couverture est en tuiles mécaniques. L´élévation postérieure n´est pas visible en totalité depuis la « Belle Cour », l´édifice bâti en 1939-1940 lui étant en parti adossé. Les deux retours n´ont par conséquent aucune fenêtre sur leur mur ouest. La façade sur cour du premier retour est percée à chaque étage d´une fenêtre simple dont l´appui a été refait, et d´une seconde baie plus étroite, également sans ornement. Il en est de même pour l´élévation postérieure du corps de logis principal donnant sur la cour, chaque étage ne possédant qu´une ouverture accolée à l´angle, sans ornement et avec un appui refait. Le second retour abrite la cage d´escalier. Sa façade coté cour est donc totalement ouverte en quasi-totalité au niveau de chaque repos (le premier a été bouchée aux deux tiers de la hauteur par des parpaings.) Seul un pilier en pierre de taille coupe l´ouverture en deux entre le repos et les premières marches de chaque volée. Les étages sont desservis par un escalier rampe sur rampe à deux volées et un repos par révolution. Le mur ajouré par deux baies rampantes à chaque révolution est en réalité à un noyau, car au niveau du palier il repose sur une clé pendante. Cette clé est aussi à la retombée de deux arcs plein cintre pour chaque palier. Le rez-de-chaussée possède trois salles en plus de l´allée menant à l´escalier. Les deux salles principales sont voûtées par une croisée d´arêtes. Cette ancienne boutique accueille aujourd´hui pour la pièce sur rue un atelier, et pour la seconde, un débarras accessible depuis l´allée et la cour. Le premier étage a conservé sa fonction de logement, les pièces ont cependant été cloisonnées. Il en est de même pour les trois étages suivants, dont les appartements ont été transformés en bureaux.

  • Murs
    • enduit
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 3 étages carrés, étage en surcroît
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à un pan
    • toit à deux pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
    • cage ouverte
  • Typologies
    trois corps de bâtiment en U
  • État de conservation
    bon état
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne morale
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents figurés

  • Elévation postérieure avec immeuble adjacent (n°19) lors des travaux du Bâtiment ISARA (2nd phase). [1972]. 1 photogr. pos. (épreuve sur papier) (AP C.Curtelin)

Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon
Guégan Catherine
Guégan Catherine

Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (2006-...)

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