Treize oratoires sont recensés dans le canton : c'est la commune de Colonzelle qui en possède le plus, 5 au total, ensuite vient Montjoyer avec 4 oratoires et 2 sur la commune de Réauville, mais l'un de ces derniers au moins fait partie de l'abbaye d'Aiguebelle. Un seul oratoire, le plus ancien cependant (17e siècle ?) mais vestige d'identification incertaine, à Saint-Paulet (Montjoyer), n'a pas été repéré. Certains oratoires remplacent un édicule antérieur, comme celui en pierre de taille construit en 1833 à Margerie (Colonzelle) "au même lieu où s'en trouve un autre en mauvais état". 10 ont été édifiés au 19e siècle, 2 au 20e siècle, après la Seconde Guerre mondiale : ceux de Grignan en 1947, dédié à Notre-Dame du Paradis, et de Salles-sous-Bois en 1949, dédié à Notre-Dame de la Paix ; ce dernier, commandité par H. Lachave, archiprêtre, et P. Martin, curé, est signé de Pinard, maçon. 5 oratoires portent des dates : à Montjoyer, Chaix et Péreret 1858-1932 (la seconde date est celle de la restauration), à Colonzelle, Saint-Michel, 1863, et les Launes, 1897, à Salles-sous-Bois, Serre Billard, 1949. Un des 3 oratoires de l'abbaye d'Aiguebelle, élevé en 1885, est une réplique réduite de la grotte de Lourdes. 9 oratoires sont dédiés à la Vierge (dont 3 à Notre-Dame de Lourdes), 1 à saint Joseph et 1 à sainte Thérèse de Lisieux ; cependant, la statue de sainte Thérèse remplace très probablement une statue de la Vierge. La statue de l'oratoire de Grignan est une épreuve en série de Notre-Dame de la Confiance, oeuvre de frère Marie Bernard (Bernard Richome), trappiste et sculpteur. Les oratoires de Saint-Michel à Colonzelle, Chaix et Péreret à Montjoyer et Serre Billard à Salles sont gravés d'inscriptions de louange ou de reconnaissance à la Vierge. A Colonzelle, plusieurs oratoires ont été restaurés, le 1er en 1871 par le curé Guinand, d'autres entre 1929 et 1932 par le curé Emile Gauthier, et deux autres oratoires à la Vierge, par les soins des familles Charles Duc et Jules Achard, en 1954.