Dossier d’œuvre architecture IA69007203 | Réalisé par
Delavenne Magali (Contributeur)
Delavenne Magali

Conservatrice du patrimoine, chercheure au Service de l'Inventaire (2014- ).

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  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Maison du Petit-Thunes, puis pavillon de l'ermitage (détruite)
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Archives municipales de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Urgences
  • Commune Lyon 5e
  • Adresse 2 chemin de Montauban
  • Cadastre 2012 AB 30
  • Dénominations
    maison
  • Destinations
    ermitage
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

L'une des deux maisons existant sur le tènement avant son acquisition par les carmes déchaussés en 1617, appelée "Petit Thunes", est décrite comme située à l'extrémité de l'enclos. Elle apparait sur les deux plans de Simon Maupin en 1625 et 1659. Par la suite, les carmes déchaussés ont utilisé ce bâtiment isolé pour y effectuer des retraites régulières hors de la communauté, ce qui lui a valu l'appellation de "pavillon de l'ermitage". En août 1909, le bâtiment est restauré dans le cadre des travaux d'aménagement des archives départementales dans les locaux du couvent, pour servir de petite salle de travail. Les importants travaux de consolidation du rocher des carmes entrepris par le Département dans les années 1920 prévoyaient à l'origine la consolidation et la conservation du pavillon. En février 1926, on constate que l'ensemble du mur construit au 16e-17e siècle le long de la terrasse doit être démoli, car ses fondations sont situées à 4 mètres au-dessus du rocher solide. Le pavillon formant l'angle nord-ouest de la terrasse, et l'échauguette située à l'angle nord-est doivent être démontés, puis remontés à leur emplacement initial après la purge des rochers instables et consolidés par un dallage en béton armé. En avril 1926, on constate que "les maçonneries reposaient, en effet, non sur une base horizontale mais sur la paroi de rocher présentant un plan incliné à 60°", et que le granit se disloque en gros blocs séparés par des fissures travaillées par les racines des arbres. La reconstruction du pavillon à son emplacement primitif est alors abandonnée. Le tracé de la terrasse établie à sa place conserve le plan de l'édifice.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 16e siècle , (incertitude)

Petit édifice construit directement sur le rocher, à l'extrémité d'une terrasse soutenue par un mur de soutènement percé d'arcades. Les vues les plus anciennes de la terrasse montrent une galerie en belvédère percée de baies en plein cintre, surmontée de créneaux utilisés comme treille (Maupin, 1625 ; Wils ; Valenciennes). Au moment de sa démolition, la maison était couverte d'une toiture à quatre pans couverte en tuiles, percée d'une fenêtre à meneau et traverse sur la façade ouest et de trois fenêtres à meneaux et traverses sur la façade nord. Elle s'ouvrait sur la terrasse au sud par une porte piétonne couverte d'un fronton triangulaire reposant sur deux pilastres.

  • État de conservation
    détruit

Documents d'archives

  • AD Rhône : 4 N 382. Propriétés départementales : Archives départementales, travaux d'aménagement, 1908-1934.

    AD Rhône : 4 N 382
  • AD Rhône : 4 N 378. Propriétés départementales : Archives départementales, travaux de consolidation du rocher des Carmes, 1923-1929.

    AD Rhône : 4 N 378

Documents figurés

  • Lugdunum [dit : Grande Vue] / Simon Maupin del., David van Velthem fecit. 1625. Lyon : Claude Savary et Barthélemy Gaultier, 1626. 1 est. (gravure sur cuivre) ; 63,4 x 123,2 cm (Musée Gadagne. [9] 60.6.1)

    Musées Gadagne Lyon : [9] 60.6.1
    Vue des deux maisons du Grand et du Petit Thunes, avant la construction du couvent des carmes déchaussés.
  • Description au naturel de la ville de Lyon et paisages à l'entour d'icelle – desseignée sur les lieux par le sieur Maupain voyer de la dite ville / Maupin Simon. 1659. 3e édition corrigée vers 1714. Froment (éditeur) marchand imagier, rue Mercière, Guigout (V.) graveur. Grav. sur cuivre : 8 f.pap. collées en une 1,355 x 0,840. Echelle : 150 toises de roi = 6,30 cm. (AC Lyon. 1 S 171)

    AC Lyon : 1 S 171
    Vue des premiers bâtiments construits par les carmes déchaussés, faisant apparaître deux pavillons.
  • Les carmes déchaux 7bre 1853 / Paul Saint-Olive. 1853. 1 dess. (BM Lyon Res Est 152 769 : T1, f°167, pl. 306)

    BM Lyon : Res Est 152 769 : T1, f°167, pl. 306
  • [Quai Pierre-Scize et Carmes-Déchaussés] / Jules Sylvestre. [1904] / 1 photogr. : 18 X 24 cm. (AC Lyon 1 PH 00208)

    AC Lyon : 1 PH 00208
  • Le pavillon du jardin des Carmes-Déchaussés (côté occidental), dessiné en 1907 / Joannès Drevet. 1907. 1 est. (ill.) Dans "Vieilles pierres lyonnaises" / Emmanuel Vingtrinier, p. 287.

  • Le pavillon des Carmes-Déchaussés à l'extrémité de la terrasse / Joannès Drevet. 1911. 1 est. (ill.) Dans "Vieilles pierres lyonnaises" / Emmanuel Vingtrinier, p. 281.

  • Archives départementales : travaux de consolidation des rochers de la terrasse / A. Croizat. [1925-1928]. 9 photogr. Vue générale des échafaudages, vue du pavillon avant destruction, vues du pavillon échafaudé, vues des murs de soutènement achevés. (AC Lyon, 1 PH 01052/1-9)

    AC Lyon : 1 PH 01052/1-9
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon
Delavenne Magali
Delavenne Magali

Conservatrice du patrimoine, chercheure au Service de l'Inventaire (2014- ).

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