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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Lyon
  • Commune Lyon 1er
  • Adresse 41 cours du Général-Giraud
  • Emplacement dans l'édifice au rez-de-chaussée

Si la technique du tissage a fait de gros progrès, il reste toutefois certains tissus, notamment ceux destinés à l'ameublement qui requièrent impérativement l'usage du métier à bras. La vitesse lente et la douceur manuelle permet le travail de fils délicats, que le métier mécanique ne peut réaliser. Dans leur aspect général tous les métiers lyonnais (ou touraugeaux) se ressemblent. Ils sont plus larges, suivant la largeur de l'étoffe à fabriquer ; systématiquement, ce sont 4 poteaux de bois fixés au sol et reliés entre eux à leur partie supérieure par des traverses de bois, de section similaire à celle des poteaux. Sur ce cadre est installé la mécanique Jacquard, ou Vincenzi ou Verdol. Chacun de ces noms de constructeur représente une évolution moins dans le principe de fonctionnement que vers une réduction dimensionnelle. Avec la mécanique Jacquard, les cartons mesurent 10/12 cm et sont reliés entre eux par une lacette, pour constituer une suite sans fin. Avec la mécanique Verdol, il n'y a pas de carton, ni lacette, c'est un papier fort dont on colle les 2 extrémités pour avoir aussi une continuité sans fin du dessin. La différence entre 2 métiers réside donc dans la façon dont sont montées les cordes, et dans la différence de la trame.

Les 4 métiers présentés au classement sont des métiers à bras, système Jacquard : 2 avec des mécaniques Vincenzi et 2 avec des mécanique Verdol. Ils représentent par leur montage, tous les 4 différents, les grandes familles de tissu façonnés. Un montage permettant de faire du Damas ; un montage permettant de faire du Lampas lancé ; un montage permettant de faire du Broché ; un montage permettant de faire du Velours. Dans leur aspect général tous les métiers lyonnais ou touraugeaux se ressemblent. Ils sont plus larges, suivant la largeur de l'étoffe à fabriquer ; systématiquement, ce sont 4 poteaux de bois fixés au sol et reliés entre eux à leur partie supérieure par des traverses de bois, de section similaire à celle des poteaux. (mécanique en fonte)

Ces métiers ont été démonté et mise en caisse.

  • Catégories
    industrie textile
  • Structures
  • Matériaux
    • bois
    • fonte de fer
  • Mesures
    • h : 4 m
    • la : 2,5 m
  • Précision dimensions

    l = 250 ; h = 400

  • État de conservation
    • en état de marche
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections
    classé au titre objet, 1996/11/19
  • Référence MH

Une série de métiers à tisser mécaniques; une série de métiers à tisser mécaniques sont également protégés : 12 métiers mécaniques sont inscrits au titre objet la même année puis démontés et déménagés ; 4 métiers à tisser à bras sont classés MH en 1996 ainsi qu´un tableau représentant la visite du duc d'Aumale à la Croix-Rousse en 1841 et un panneau tissé d´enseignement (démontés et mis en caisse). Les 12 métiers mécaniques inscrits MH auraient été jetés (sources : association Soierie Vivante).

Bibliographie

  • BARRE, Josette. La colline de la Croix-Rousse, Histoire et géographie urbaine. Lyon : Edition lyonnaise d'art et d'histoire. Institut des études rhodaniennes, 1993

    p. 361-362
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
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