Dossier d’aire d’étude IA74003016 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
  • Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Présentation de la commune de Viuz-la-Chiésaz
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Hauts de l'Albanais
  • Adresse
    • Commune : Viuz-la-Chiésaz

Introduction générale.

Deux volumes (et un troisième à paraître) ont été réalisés par ROCHET Sabine, GARCIN Catherine et CHATILLON Marie-Jo sur la commune de Viuz-la-Chiésaz (avec plusieurs dossiers concernant les communes environnantes) : Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 1, Monuments – Conflits ; Tome 2, Agriculture – Métiers. Soit 606 traitant de l’histoire et des savoir-faire de la commune. Un troisième est en cours de rédaction.

Ces ouvrages nous ont permis d’avoir de précieux renseignements concernant le patrimoine communal auquel nous nous sommes intéressés durant notre travail d’inventaire.

Introduction historique

Origine du nom de Viuz-la-Chiésaz (T.1, p. 16) :

Viuz, différentes propositions quant à l’origine du nom : du mot latin « Via » signifiant voie, route. Ou de « vicus, villa » signifiant bourg. Celui-ci est situé sur la route romaine de Boutae (Anecy) à Aquae (Aix-les-Bains) en passant par Cusy où existait un habitat gallo-romain. Pour Bernard Pajani, Viuz signifierai « Vieux ». Pour Paul Guichonnet, le « z » final des noms savoyards rappelle leur terminaison latine « c ». Le Piémont a gardé Viuz.

Au fil du temps le mot Viuz a revêtu différentes formes : […] , « Viu » en patois ou dans le Pouillé du diocèse de Genève de 1568, puis « Vieu ou Vieux » dans le Tabellion de l’Ancien Régime et dans la mappe sarde de 1730. A partir de 1860, « Viuz » sera l’orthographe définitive.

Chiésaz, différentes propositions également. Originaire plutôt de « casa », cabane, maison qui prendra le sens d’agglomération ou regroupement près d’une église, que de « chiesa » qui en italien signifie église. En ancien français « casa » se disait « chèse, chièse » qui veut dire groupe de maisons près de l’église. En 1715, « la Chisa » possède un nant allant de Quintal à « la Chanson ». Dans la gabelle de 1561, on trouve le nom « Cheisi » ou « la Chiesa » ou « la Cheisaz », forme qui sera utilisée dans tous les documents officiels sardes jusqu’en 1860, date à laquelle apparaît « la Chiésaz » avec un accent

Occupations humaines successives du territoire

Découverte dans les grottes de Banges de matériel du mésolithique puis installation des Allobroges vers 200 avant JC qui sont intégrés à la province narbonnaise par Rome en 121 avant JC puis à la viennoise en 46 avant JC. L’espace savoyard bénéficie de la forte organisation de l‘Empire : installation de camps, construction de maisons, de temples et d’un formidable réseau routier, fait de routes pavées allant de Boutae (Annecy) à Aquae Grationae (Aix-les-Bains) et qui franchissent les cols alpins. Un site gallo-romain est découvert au lieu-dit la Ravoire (T.1, p. 25)

Un château existait au nord du village de Viuz, au lieu-dit Au Château et dont il ne reste aucun vestige (la mappe sarde pointe les propriétaires de masures à cet emplacement : Charrière François, médecin, et Dupraz Jean-François, noble). Le troisième tome des « Chronique d’un village et de son canton » aborderont peut-être l’histoire de ce site disparu.

Au Moyen Âge, Viuz relevait du mandement d'Alby.Ancienne paroisse du diocèse de Genève, la Chiésaz avait acquis une certaine importance notamment grâce à son prieuré qui était édifié à l’emplacement actuel du « Crêt de l’église » dont les archives attestent son existence en 1337 et 1452. Il était sous l’autorité de l’abbaye bénédictine de Gigny-sur-Suran (dans le jura) qui confie la responsabilité du prieuré à un prieur nommé par l’abbé dont il dépend et envoi les bénéfices à leur communauté. Le représentant des religieux rempli le rôle de seigneur sur les terres du couvent. Ils rendent la justice, gèrent l’exploitation et leurs possessions terriennes et encadrent la vie religieuse dans les paroisses voisines du monastère. Laissé à l’abandon, il fut détruit à la Révolution. Seul vestige de ce prieuré au hameau de La Chiésaz : un bénitier incorporé dans un mur. La Chiésaz a été rattachée à la paroisse de Viuz au moment du Concordat, sous Napoléon Ier. (Cf T.1, pp. 40 – 52) (Réf IA74003026)

Maison forte d’Orlyer : jusqu’au XVIIIe siècle, au sud-ouest du village au lieu-dit Grand Maison se dressait la maison forte de la famille d’Orlyé. Il ne reste que quelques pierres gravées à leurs armes incorporées dans des constructions nouvelles (grand maison, mairie). Les membres de la famille d’Orlyé ont choisi pour leur sépulture l’église de l’abbaye d’Hautecombe. Les biens ont été vendus principalement aux habitants de la commune dans les années 1828 à 1833.

La maison forte de Barreau : propriété privée, située au sud du village au hameau de barreau, certaines parties datent du XIIIe siècle. En ce temps-là, le noble Fenouillet épousa Suzanne de Gruffy, elle apporta en dot cette maison. Morts sans héritier, ils lèguent leurs biens à sa sœur, épouse Portier de Bellair en 1651. Cette bâtisse abrite encore une chapelle. Au début du XXe siècle, une aile est rajoutée à cette bâtisse. (Réf IA74003062)

L’étude des écarts de Chez Lavy (IA74003019), la Chiésaz (IA74003022), Lacrevaz (IA74003027), du Chainet (IA74003043), Les Pierres (IA74003051), les Granges (IA74003054), les Barraux (IA74003057) et du village de Viuz (IA74003063) montrent la persistance des morphologies anciennes de ces regroupements bâtis du 18e siècle à nos jours et le fait que la plupart des édifices repérés ou recensés datent des 3e ou 4e quart du 19e siècle, ou du 1er quart du 20e. Certains écarts pointent l’émergence au 19e siècle de certains bâtiments (fruitières de la Côte et des Chiésaz) et surtout les grandes modifications survenues au village de Viuz concernant les bâtiments publics : église, presbytère, école, mairie).

L’agriculture à Viuz (Tome 2, p. 35)

Avant la Révolution française, la plupart des habitants sont agriculteurs. En 1754 un mémoire adressé à l’Intendant indique les productions excédentaires vendues au commune voisines (foins, toiles, bois et animaux tels que les veaux et les chèvres) et déficitaires (froment, seigle, légumes, orge et vin).

En 1756 : les plaines accueillent très peu de seigle ou autres grains parce que la terre est menue et gluante. Il n’y a aucune fabrique ou autre métier.

En 1845 la commune possède des bois communaux (bois noirs et broussailles) des steppes au pied du Semnoz défrichés à la Révolution, de vastes pâturages au sommet du Semnoz.

Le curé Chométy (de 1837 à 1881) brosse un tableau de l’activité agricole à cette époque : l’agriculture était fort négligée dans les anciens temps. La vaste propriété des nobles MM d’Orlyé était pour une grande partie en steppe ou en mauvais état, mais depuis la déconfiture de cette grande propriété, l’agriculture a pris un grand développement. Depuis que le curé Chométy a planté quelques ceps de vigne dans son jardin, son exemple a fait des émules. Il y a des progrès dans l’agriculture, effet du travail et des engrais et du mode d’assolement (en premier le froment, puis le seigle ou un mélange des deux, et enfin du trèfle. La plupart des habitants minent des champs. Le système des terres en jachère a été abandonné.

La culture du tabac a commencé en 1864 par Laperrousaz Martin Maurice, Laperrousaz Persan Jacques et Laperrousaz Louis Borré, Davoine Étienne le charron.

Les bœufs et les vaches sont les seuls sont les seuls animaux employés à la charrue. Les chevaux servent plus exclusivement au charriage ou à quelque industrie comme grenotier (qui commercialise les graines). On ne fait guère de commerce que du froment, des noix et du produit des animaux.

En 1893, une classification de l’affectation des sols fait ressortir qu’il existe des terres labourables, des prés, des prés vergers, des vergers, des marais, des sapinières, des pâturages et des vignes situées à différents endroits (aux Adrets, les Champs Cottin, la Grosse Pierre et la Vétaz)

La population agricole est stable jusqu’en 1946, date où l’agriculture devient une industrie.

La taille des exploitations augmente alors que le nombre d’agriculteurs diminue. En 1858 on dénombrait 358 agriculteurs, il n’en reste que 9 en 1999. En 2016 Il n'y a plus que trois sièges d'exploitation agricole dans la commune.

Introduction topographique

La commune a une forme grossièrement losangique horizontale encadrée au nord par la commune de Quintal et au sud par celles de Mûres et Gruffy. Elle s’élève à l’ouest jusqu’au crêt de Châtillon au sommet du mont Semnoz à une altitude de 1699 m puis plonge à l’ouest jusqu’à l’autoroute A41 situé en plaine à 520 m d’altitude, en limite du parc du Massif des Bauges. La moitié ouest de la commune est occupée par la forêt (de 700 à 1450 m d’altitude) puis par des zones d’alpages où se trouvent encore plusieurs habitations temporaires (les chalets d’alpage de l’Abbaye) et la station de ski du Semnoz. L’habitat permanent se déroule principalement sur les contreforts de la montagne le long de la départementale n°5 qui traverse du sud au nord la commune à une hauteur de 580 m et qui se partage en deux au nord du chef-lieu avec la D 141 qui file sur Quintal. A l’ouest de la D5 l’espace est occupé par les grandes prairies et terres cultivées avec quelques écarts dispersés tandis qu’à l’ouest les routes communales serpentent le long du piémont du Semnoz et desservent l’essentiel des hameaux de la commune.

Les écarts. Tome 1, p. 21 de Chronique d’un village et de son canton décline la toponymie des lieux, ruisseaux et écarts.

Chez Lavy : la mappe sarde de 1732 pointe l’existence au hameau de « Lavi » d’un regroupement de bâtiments de part et d’autre d’un chemin. Ici les corps de bâtiments comportent plusieurs parcelles, vraisemblablement des maisons mitoyennes.

La Chiésaz : Le cadastre de 1892 pointe un ensemble de fermes disparates qui sont éloignées les unes des autres. Celles qui existaient en 1732 se retrouve pratiquement à l’identique en 1892.

Lacrevaz : en 1732 l’écart est très dense, regroupant à l’intersection de 3 chemins un ensemble de constructions, aujourd’hui moins dense.

Le Chainet : Le cadastre de 1892 montre une toute autre physionomie de l’écart que la mappe sarde. Tous les bâtiments anciens n’existent plus remplacés par d’autres qui sont regroupés à l’intersection de plusieurs chemins

Les Pierres : Le cadastre ancien de 1892 indique la présence de cinq corps de bâtiments regroupés, parallèles à la route des Pierres bordée du ruisseau dit des Pierres

Les Barraux : en 1732 le hameau de Barraux, est un hameau de type rue avec de part et d’autre de la route conduisant à la maison noble de la famille Portier De Bellair, un ensemble de constructions.

Caractéristiques de l'architecture

Le bâti est essentiellement composé de fermes qui présentent une juxtaposition des fonctions (habitat et dépendances agricoles) sous le même toit (28 cas sur les 32 fermes repérées). L'implantation est généralement perpendiculaire à la pente, avec un étage de soubassement, aménagé en cellier ou cave, et un rez-de-chaussée surélevé à usage d’habitation avec accès par un escalier extérieur et un pallier ou un balcon, ou un accès de plain-pied, avec ou sans perron suspendu, grâce à l'étagement du bâtiment dans la pente. Les caves sont voûtées en berceau ou plafonnées ; parfois celles-ci ont des voûtains de brique (plus exceptionnellement de pierre) reposant sur des IPN métalliques (IA74003048)

Les murs sont en moellon de calcaire enduit (traditionnellement : enduit terre à pierre vue), avec des encadrements en calcaire (rares exemples d'encadrements en bois) ; certaines baies ont leur piédroit en calcaire commun entre une fenêtre et une porte, entre une porte et la chaîne d’angle (IA74003065). La façade du logis devait recevoir parfois un décor peint (encadrement des baies, faux chaînage d’angle) de couleur, il reste peu d’exemples encore en place (IA74003064). Un autre élément architectural (plus présent dans l’Albanais) se retrouve parfois sur la commune : le jour unique (ou double et superposé) et rectangulaire vertical, percé dans le mur orienté au nord, au niveau de l’habitation ouvrait dans un placard mural pour en rafraîchir l’intérieur et conserver ainsi au frais certains aliments (IA74003030).

Les toits sont à longs pans et demi-croupe (souvent une demi-croupe côté logis, longs pans côté fenil, avec pignon en bardage bois et porte haute accessible de plain-pied), en ardoise (ou fibrociment) ou en tuile plate mécanique (répartition de l'ordre de la moitié pour l'ardoise ou fibrociment, et pour la tuile, avec de nombreux toits mixtes). Tous les toits sont des réfections, en général avec surélévation, des années 1920 ou 1930 ; les toits étaient en chaume jusqu'au 20e siècle (ils sont refaits en ardoise à partir du 3e quart du 19e siècle, d'abord sur les édifices publics). Les toits, par extension de la charpente lorsque les toitures ont une demi-croupe, par décentrement de la charpente pour une toiture à croupe, possèdent des débords de toit fermés souvent importants et inégaux au droit des façades principales.

Le petit patrimoine est largement représenté par des bassins en béton moulé, édifiés en bois jusqu'au début du 20e siècle, avant d'être coulés en béton, et des fours à pain.

La tabelle-minute de 1741 (AD Savoie, C 4237) recense 34 fours à pain, si la plupart appartiennent aux habitant, d’autres appartiennent à des nobles et bourgeois qui acensent leurs biens (Noble Dupraz, noble Sigismond Portier de Bellair, Gaillard Bourgois de Chambéry, Garin, Delacharrière, Nouvellet et Exertier bourgeois d’Annecy). Quant aux fours communautaires, Viuz n’en possède pas contrairement aux villages environnants. Les matrices du cadastre français de 1892 font apparaître 26 fours à pain dont plusieurs sont utilisés par des membres de la même famille (la famille Masson à l’écart de Chez Lacrevaz par exemple) ou par plusieurs membres de familles différentes (les familles Laperrousaz et Lanternier aux Granges), d’autres sont privés. Aujourd’hui cinq fours à pain ont été répertoriés dont deux ont été étudiés (IA740023 et IA74003060).

Neuf croix monumentales ont été repérées et étudiées sur le territoire de la commune, essentiellement du 19e siècle ; deux sont datées de 1994 et 2014. Quatre autres existaient au 19e siècle, indiquées sur le cadastre de 1892, comme celle du Sauget (section C1).

Dates rencontrées (gravées très majoritairement) sur les constructions bâties de la commune :

1764 / 1823 / 1831 / 1834 / 1851 / 1858 / 1860 / 1869 / 1871 (2 fois) / 1872 / 1875 / 1877 / 1878 / 1879 (2 fois) / 1881 / 1882 / 1888 / 1906. Introduction générale

Bibliographie

  • ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 2, Agriculture – Métiers. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne. 303p.

  • ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 1, Monuments – Conflits. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne, 2015. 303 p., ill.

Documents figurés

  • AD 74, 1C d 122-copie. Viuz-la-Chiésaz – Copie de la mappe. La présente carte a été / copiée sur l’originale levée en mesure à l’occasion de la mensuration générale de la Savoye par le géomètre Joseph Savillan / assisté par le Trabucand Bernard l’estimateur d’office Gabriel Vellez et estimateurs de la Paroisse Pierre Perousse / et Claude Lavy , indicateurs locaux Pierre Masson, Martin Perousse signés respectivement sous le département du Sr / Cheuvel Délégué visé par luy. Commencé le 22e 9bre 1729 et terminé le 27e may 1730 et ayant été collationnée / et trouvée conforme à son original elle été signée par ordre de Monsieur l’Intendant général / [Signé] Petitti / à Chambéry le 20 Xbre 1732 / [Signé] Cocelli.

    Lien permanent : http://archives.hautesavoie.fr/ark:/67033/a011400141516cfP8Ja

    AD Haute-Savoie : 1C d 122-copie
  • AD 74, 1C d 122-copie. Viuz-la-Chiésaz – Copie de la mappe. La présente carte a été / copiée sur l’originale levée en mesure à l’occasion de la mensuration générale de la Savoye par le géomètre Joseph Savillan / assisté par le Trabucand Bernard l’estimateur d’office Gabriel Vellez et estimateurs de la Paroisse Pierre Perousse / et Claude Lavy , indicateurs locaux Pierre Masson, Martin Perousse signés respectivement sous le département du Sr / Cheuvel Délégué visé par luy. Commencé le 22e 9bre 1729 et terminé le 27e may 1730 et ayant été collationnée / et trouvée conforme à son original elle été signée par ordre de Monsieur l’Intendant général / [Signé] Petitti / à Chambéry le 20 Xbre 1732 / [Signé] Cocelli.

    Lien permanent : http://archives.hautesavoie.fr/ark:/67033/a011400141516cfP8Ja

    AD Haute-Savoie : 1C d 122-copie

Annexes

  • Eléments architecturaux ou naturels repérés sur le cadastre de 1892, non étudiés ou disparus.
  • Edifices non repérés et constatations terrain.
  • Références archivistiques des sections du cadastre de 1892 concernant la commune de Viuz-la-Chiésaz
  • Observations générales de la commune de Viuz-la-Chiésaz
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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