La fondation de l'église et du prieuré de l'Hôpital-sous-Rochefort pourrait remonter au 11e siècle. A partir de 1116, ils dépendent de l'abbaye de la Chaise-Dieu ; le prieur est tenu d'y entretenir deux moines. Le prieuré souffre des troubles militaires de la 2e moitié du 14e siècle ; au 15e siècle, les bâtiments conventuels sont inclus au système défensif du bourg, fortifié vers 1440 : la façade du logis tournée vers l'extérieur est cantonnée de deux tours. Guillaume Mastin de la Merlée, prieur entre 1467 et 1485, fit d'importants aménagements dans le logis prieural (ses armoiries sont présentes sur trois cheminées, dont une, déplacée, n'est actuellement plus localisée) en parallèle à ses travaux à l'église (voûte d'ogives de la nef).Les bâtiments conventuels ont été divisés en lots et vendus comme biens nationaux. Deux cheminées auraient alors été démontées par les nouveaux propriétaires (une cheminée au rez-de-chaussée de la maison de la famille Coupat proviendrait ainsi du prieuré ; une autre, appartenant à la famille Lugnier, n'est pas localisée). Il ne reste plus grand chose des bâtiments conventuels qui entouraient une cour au nord de l'église, où devait se situer le cloître, avec peut-être une galerie en étage (vestige de corbeau, porte haute) desservie par un escalier en vis demi-hors-oeuvre placé dans l'angle nord-ouest de la cour. Le logis qui la borde au nord est partiellement en ruines : la moitié ouest a brûlé dans les années 1960 (elle est occupée par un logement), la partie est, acquise par la mairie, est en travaux (plus de toiture ni planchers). Le corps de bâtiment en retour à l'ouest est ruiné au niveau du premier étage.
Prieuré de bénédictins
Dossier IA42001005 réalisé en 2002Sommaire
Genre | de bénédictins |
Dénominations | prieuré |
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Vue d'ensemble du prieuré et de l'église, depuis le nord-ouest.
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Détail de l'élévation nord du prieuré.
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Vue du corps de logis et des ruines de la salle abritant la cheminée au nord de l'église, depuis le sud.
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Vue d'ensemble de la cheminée n°1.
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Vue d'ensemble de la cheminée n°1.
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Détail des armoiries de la cheminée n°1.
Aire d'étude et canton | Boën - Sail-sous-Couzan |
Adresse | Commune : L'Hôpital-sous-Rochefort Lieu-dit : le bourg Cadastre : 1827 U 491 à 498 ; 1982 AU 445 à 448 |
Parties déplacées à | Commune : Rhône-Alpes,42,Hôpital-sous-Rochefort (L'),bourg (le)
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Période(s) | Principale :
12e siècle
Secondaire : 2e moitié 15e siècle |
Auteur(s) | Personnalité :
Mastin de la Merlée, Guillaume
maître d'ouvrage
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L'édifice est construit en moellons de granite ou de grès avec chaînes d'angles et encadrements de baies en pierre de taille. Certains murs ont été repris en pisé. Toit à longs pans en tuiles creuses (modernes ; certains bâtiments sont encore découverts), sorte de croupe sur la tour est.
Murs | granite
grès pisé moellon pierre de taille |
Toit | tuile creuse |
Plans | plan en croix latine |
Étages | 1 étage carré, étage en surcroît |
Couvertures | toit à longs pans croupe |
Techniques | sculpture
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Précision représentations | Armoiries de Guillaume Mastin de la Merlée sur les deux cheminées, avec traces de polychromie. |
Statut de la propriété | propriété privée
propriété de la commune |