Le 13 décembre 1889, Victor Emmanuel Garnier, "ouvrier en bois" à Aillon, demande l'autorisation de construire "pour son usage particulier" une scierie équipée d'une scie dite "ruban à découper" sur des terrains qu'il a acquis de Joseph Ginolin. Victor Emmanuel Garnier "a une très bonne réputation et sa fortune est d'environ 4000 francs". Sa demande suscite la réclamation de Georges Lambert, régisseur des artifices épiscopaux situés en aval qui se réserve les droits sur le cours d'eau. Dans les années 1920, la scierie est dévastée par un incendie. Elle est reconstruite mais cesse de fonctionner à la fin des années 1950. Elle a employé jusqu'à une quinzaine de personnes. Elle avait une activité de sciage mais aussi une activité de menuiserie. Actuellement, la scierie est occupée par une entreprise d'exploitation forestière.
- enquête thématique départementale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Assemblée des Pays de Savoie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Savoie - Châtelard (Le)
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Hydrographies
Ruisseau de la Fuly ; bassin-versant du Chéran
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Commune
Aillon-le-Jeune
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Lieu-dit
La Correrie
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Adresse
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Cadastre
2013
AC
68
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Dénominationsscierie
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1889, daté par source
- 1920, daté par source
La scierie est située en rive gauche du cours d'eau. La prise d'eau se trouvait en aval de celle des artifices épiscopaux (IA73002860). Son emplacement est toujours visible. L'eau pouvait être stockée en amont du site dans une retenue construite à l'origine pour les besoins des artifices épiscopaux. Ce réservoir a été remblayé dans les années 1960. A l'origine, la scierie fonctionnait grâce à une roue à augets de 2 mètres de diamètre (celle-ci se trouve désormais sur la commune de la Thuile, au lieu-dit Entrenants). Par la suite, le site est électrifié. Le matériel de la scierie n'est plus en place. Actuellement, le site est occupé par une entreprise d'exploitation forestière. L'ancien bâtiment de la scierie présente un plan en L sur plusieurs niveaux. Il est construit en pierre et en essentage de planches. Il est couvert d'un toit à longs pans en tôle ondulée.
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Murs
- bois pan de bois essentage de planches
- béton
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Toitstôle ondulée
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Plansplan régulier en L
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Couvrements
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Couvertures
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie hydraulique
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionparc naturel régional
Le site se trouve dans le PNR des Bauges.
- © Archives départementales de la Savoie
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- © Ministère des finances, CIDF, Service du cadastre
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Documents d'archives
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FR.AD073 sous-série 45SPC1, Usines et prises d'eau (rivières non navigables et non flottables) : Bassin du Chéran (1861-1922). Aillon-le-Jeune, scierie Garnier 1889-1890.
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FR.AD073 sous-série 81S6, Service hydraulique. Aillon-le-Jeune, scierie Garnier, 1890.
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FR.AD073, 3P 7004, Cadastre rénové, Aillon-le-Jeune, Section A, feuille 4, 1970.
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FR.AD073, J1706, Inventaire des moulins de Savoie. Association des amis des moulins savoyards. Nicole Gotteland, Louis Crabières, commune Aillon-le-Jeune, 1999.