Dossier d’œuvre architecture IA38000511 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Usine de chaudronnerie Bouchayer-Viallet actuellement Centre National d'Art Contemporain (CNAC), dit le Magasin
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rhône-Alpes patrimoine industriel - Grenoble
  • Hydrographies Drac
  • Commune Grenoble
  • Adresse 155 cours Berriat
  • Cadastre 2004
  • Dénominations
    usine de chaudronnerie
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bâtiment administratif d'entreprise

Le site Bouchayer-Viallet s´installe à Grenoble, en 1870, au moment de l´association entre les sociétés Joseph Bouchayer et Félix Viallet, rue de la gare. Tous deux pressentent l´essor industriel et l´expansion de l´hydroélectricité avec l´exploitation des chutes d´eau, très sensible à partir de 1890. Ils produisent des appareils calorifères (construction métallique), de la chaudronnerie, de la charpente, leur usine se spécialisera également dans la construction de l´équipement d´usine hydroélectrique. A la mort de Joseph Bouchayer, c´est son fils, Aimé, qui prend la suite. C´est à partir de 1900, que commence le transfert des installations de l´avenue de la gare jusqu´aux berges du Drac, avec l´entrée principale cours Berriat. C´est à ce moment-là, qu´est achetée une halle, sur pied, attribuée aux ateliers de Gustave Eiffel pour l´Exposition Universelle de Paris, afin d´y installer l´atelier de chaudronnerie. Cette halle de 3000 m² est démontée, acheminée à Grenoble et remontée sur le nouveau terrain. Il s´agit d´un bâtiment industriel acquis à bas prix, où est plaqué un pignon en maçonnerie assez plat doté de trois ouvertures en plein cintre. Les années 1960 annonce la période de déclin : n souffle d'oxygène à Grenoble, en 1870, au moment de l´association entre les sociétés Joseph Bouchayer et Félix Viallet, rue de la gare. Tous deux pressentent l´essor industriel et l´expansion de l´hydroélectricité avec l´exploitation des chutes d´eau, très sensible à partir de 1890. Ils produisent des appareils calorifères (construction métallique), de la chaudronnerie, de la charpente, leur usine se spécialisera également dans la construction de l´équipement d´usine hydroélectrique. A la mort de Joseph Bouchayer, c´est son fils, Aimé, qui prend la suite. C´est à partir de 1900, que commence le transfert des installations de l´avenue de la gare jusqu´aux berges du Drac, avec l´entrée principale cours Berriat. C´est à ce moment-là, qu´est achetée une halle, sur pied, attribuée aux ateliers de Gustave Eiffel pour l´Exposition Universelle de Paris, afin d´y installer l´atelier de chaudronnerie. Cette halle de 3000 m² est démontée, acheminée à Grenoble et remontée sur le nouveau terrain. Il s´agit d´un bâtiment industriel acquis à bas prix, où est plaqué un pignon en maçonnerie assez plat doté de trois ouvertures en plein cintre. Les années 1960 annonce la période de déclin : n souffle d'oxygène à Grenoble, en 1870, au moment de l´association entre les sociétés Joseph Bouchayer et Félix Viallet, rue de la gare. Tous deux pressentent l´essor industriel et l´expansion de l´hydroélectricité avec l´exploitation des chutes d´eau, très sensible à partir de 1890. Ils produisent des appareils calorifères (construction métallique), de la chaudronnerie, de la charpente, leur usine se spécialisera également dans la construction de l´équipement d´usine hydroélectrique. A la mort de Joseph Bouchayer, c´est son fils, Aimé, qui prend la suite. C´est à partir de 1900, que commence le transfert des installations de l´avenue de la gare jusqu´aux berges du Drac, avec l´entrée principale cours Berriat. C´est à ce moment-là, qu´est achetée une halle, sur pied, attribuée aux ateliers de Gustave Eiffel pour l´Exposition Universelle de Paris, afin d´y installer l´atelier de chaudronnerie. Cette halle de 3000 m² est démontée, acheminée à Grenoble et remontée sur le nouveau terrain. Il s´agit d´un bâtiment industriel acquis à bas prix, où est plaqué un pignon en maçonnerie assez plat doté de trois ouvertures en plein cintre. Les années 1960 annonce la période de déclin : un souffle d'oxygène est obtenu en 1964 avec la signature d'accord avec Schneider, mais malgré les efforts l'année 1993 sera fatidique avec la fermeture définitive du site. (110 000 m2 de friches industrielles). Depuis 1986, la halle est occupée par le Centre National d'Art Contemporain (CNAC), dit le Magasin, du nom de sa dernière utilisation. Racheté par la ville de Grenoble en 1980, le site est réhabilité par Patrick Bouchain, architecte, qui a réhabilité l´usine LU de Nantes, assisté de François Braize, ingénieur-conseil. Des espaces techniques, chauffables individuellement, sont construits à l´intérieur de la halle, correspondant aux différentes fonctions du centre. Les espaces du magasin se composent de galeries (salles d´expositions à éclairage artificiel, d´une surface de 860 m²), d´une salle de projet, d´une rue (espace d´exposition éclairage lumière du jour, d´une surface de 900 m²), d´une cafétéria de 80 m², d´un auditorium de 150 places, d´un atelier technique (école de formation aux métiers de l´exposition) de 160 m2, d´une documentation, d´une librairie et d´une salle pédagogique. Bien que méconnu, cet espace d´exposition d´art contemporain, occupe aujourd’hui, une des premières places européennes.

Le site se compose de plusieurs bâtiments dont trois halles : deux grandes et une petite à charpente métallique.

  • Murs
    • fer
    • verre
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • État de conservation
    bon état, menacé, mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Dossier en cours : photos

Bibliographie

  • Vernus I., Linossier J. Bouchayer et Viallet photographies, Archives Départementales de l´Isère, Grenoble, 1993.

    AD Isère
    p. 18 à 20
  • Dossier de présentation du Magasin Centre National D´art Contemporain, 2001

    p. 2 à 7

Périodiques

  • Umut Ungan, « Didier Faustino,  Des Corps & Des Astres », Marges, 22 | 2016, 182-183.

    AP
    p. 182-183

Annexes

  • exposition septembre 2015-mars 2016.
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel