Le village d'Arthun s'est constitué autour de la " cellula " clunisienne fondée dès le 10e siècle. Selon la Mure, l'autorisation de fortifier le bourg aurait été accordée par le comte de Forez à Amédée de Couzan, seigneur du lieu, dès 1320. En 1438, Eustache de Lévis accorde le droit aux habitants de construire une muraille. Le bourg actuel conserve le plan pentagonal délimité par l'ancienne enceinte disparue, autrefois flanquée de deux tours, l'une à l'ouest, l'autre au nord, une troisième tour, à l'est, étant constituée par le clocher fortifié sur l'abside de l'église (voir le plan en 1768) ; le tout était bordé de fossés. La partie nord-ouest pourrait avoir été le site d'une motte castrale. Au 19e siècle, l'habitat et les commerces (plusieurs cafés, qui ont en général également une activité agricole, un maréchal-ferrant entre 1904 et 1936 au B1 135-961) se développent le long des axes routiers et de la voie ferrée construite à la fin des années 1890 (D 8, de Boën à Saint-Germain-Laval et D 68 de Sainte-Foy à Boën ou Saint-Sixte), qui évitent le bourg ; la gare et la mairie-école (construite en 1883), puis le poids public (pont à bascule acheté à M. Falcot de Lyon, maçonnerie par Pelletier de Bussy-Albieux, en 1910) et la place aménagée créent un nouveau centre au village. Le lavoir est reconstruit en 1926. Le cimetière est reconstruit en 1873, dans la suite des travaux d'agrandissement de l'église (l'ancien cimetière se trouvait sur son flanc sud).