Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.
- inventaire topographique, Pays d'art et d'histoire de Trévoux Dombes Saône Vallée
- © Communauté de communes Dombes Saône Vallée
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays d'art et d'histoire de Trévoux Dombes Saône Vallée
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Hydrographies
Rougeat (le)
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Commune
Fareins
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Adresse
106 chemin du Payard
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Cadastre
2017
AK
76
;
1933
A2
664
;
1831
A2
750
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Dénominationsdemeure
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AppellationsChâteau Bouchet
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Destinationscentre de loisirs, salle d'exposition
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéesparc, ferme, pigeonnier, pont, four à pain, rivière artificielle
Le château est construit en 1867 par l'architecte Pierre-Julien Pascal, pour le compte d'Albert Bouchet (1835-1915). L'édifice actuel remplace une maison de maître remontant peut-être au 17e siècle, détenue par la famille Bouchet depuis le début du 19e siècle au moins.
Au moment de la levée du cadastre napoléonien en 1831, le père du commanditaire Pierre-Albert Bouchet possédait déjà une vaste propriété de 46.110 m2 comprenant une terre au sud (A2 746, sur laquelle sera construite en 1954 l’école maternelle - IA01000706), des vergers et jardins (A2 747, 748, 751, 752, 754, 755, 756), une maison bourgeoise comptant 2 portes-cochères et 26 portes et fenêtres (A2 749), une maison de vigneron comptant 1 porte-cochère et 6 fenêtres (A2 750) et un troisième bâtiment associé à une aire (A2 753). La maison bourgeoise, en limite de propriété à l’ouest, est matérialisée sur le plan cadastral par un bloc compact, suivant globalement un plan en U aux branches d’inégale épaisseur. De la branche la plus large part une allée rectiligne qui débouche de l’autre côté de la propriété, à l'est ; on voit encore aujourd’hui l’aménagement qui en découlait sur le mur de clôture : un escalier à double volée permettait l’accès à la chaussée en contrebas. La maison de vigneron était une imposante ferme comprenant deux bâtiments principaux parallèles orientés est-ouest, ainsi que des bâtiments secondaires répartis autour de deux cours. Une partie de ces bâtiments seulement subsiste, ainsi qu'un portail portant une date gravée sur une pièce de charpente (1772 ?). Le troisième édifice, toujours en place, a été utilisé au 20e siècle comme logement des moniteurs.
Lorsque Albert Bouchet décide de construire le château actuel en 1867, il entreprend de grands travaux qui bouleversent la propriété. Selon le pré-inventaire, un incendie détruisit l’ensemble de la toiture et des combles en septembre 1913. La toiture est modifiée lors de sa reconstruction. La propriété est vendue en 1954 à la ville de Paris, qui y aménage un centre de vacances ; elle y fait de nombreux aménagements permettant l'accueil des enfants, notamment la destruction de l'escalier nord, remplacé par un escalier desservant l'ensemble des niveaux. La propriété est rachetée par la commune en 2011. Elle accueille depuis des expositions d’art contemporain.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , porte la date
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Dates
- 1867, porte la date
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Auteur(s)
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Auteur :
Pascal Pierre-Julienarchitecte attribution par travaux historiquesPascal Pierre-Julien
Architecte, né à Saint-Chamond en 1812 et décédé à Ecully en 1869. Elève d'Aguettant, membre de la Société académique d'architecture de Lyon. Cf. Léon Charvet, Lyon artistique. Architectes, p. 295.
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Auteur :
L’unique corps du château, de plan rectangulaire, s’élève sur trois niveaux au-dessus d’un niveau de cave semi-enterré. Les élévations sont en briques sur un soubassement de moellons. Sur la façade ouest est aménagé un escalier double protégé d’un garde-corps à balustres. Au niveau de l’escalier monumental se développe un avant-corps central large de trois travées, soulignées par des arcs en plein cintre en rez-de-chaussée. Cet avant-corps plus haut que l’ensemble du bâtiment est couronné par un toit en pavillon brisé ménageant un important comble à surcroit éclairé par une lucarne centrale et deux œil-de-bœuf. A l’est et au nord sont respectivement aménagés un et deux escaliers droits. Les angles de la bâtisse sont rehaussés de tourelles coiffées d’une flèche octogonale. Le hall d’entrée intérieur, revêtu d’une mosaïque au monogramme du propriétaire, dessert un escalier en marbre blanc construit au sud. L'escalier nord, qui lui faisait pendant, a été remplacé par un escalier plus fonctionnel en béton, à trois volées et jour carré. Un escalier de service est aménagé côté sud, en charpente.
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Murs
- calcaire moellon
- brique
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Toitsardoise
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans brisés croupe
- toit brisé en pavillon
- flèche polygonale
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier à double révolution, escalier droit en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
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Jardinspelouse, massif d'arbres
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État de conservationbon état
-
Techniques
- mosaïque
- décor stuqué
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Représentations
- monogramme
- ornement végétal
- ornement a chiffre
- armoiries
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Précision représentations
Monogramme ABM sur les portes : A pour Albert, B pour Bouchet, M pour Montellier de Gontal (ou encore Marie, prénom de l'épouse d'Albert Bouchet) ; sur la mosaïque au sol du hall d’entrée, sur les grilles de l'entrée ouest, sur les portes latérales sud menant aux cuisines et annexes en sous-sol (accompagnées de la date 1867).
Au rez-de-chaussée, les arcades des portes sont ornées de bouquets de fleurs et rubans stuqués.
Sur la façade est : armoiries de Félicie Montellier de Gontal, mère de Claude Marie Albert Bouchet : d'azur à trois fasces ondées d'argent.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesescalier, allée régulière, glacière, pont de jardin, fausse rivière, espace vert
De nombreux arbres remarquables entourent l'immeuble dans le parc, autour de la glacière, près de l'éolienne.
- © Archives départementales de l'Ain
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- © Communauté de communes Dombes Saône Vallée
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Bibliographie
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BERTHET, Jacques, RENOUX, Carine. Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans. Bourg-en-Bresse, 2000.
p. 112 -
CHARVET, Léon. Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms par E.L.G. Charvet ; illustré de 20 portraits d'architectes. Lyon : 1899, 453p. : ill ; 28 cm
p. 295
Périodiques
-
SALMON, Alain, "Le château Bouchet ou le château de Fareins", Académie de la Dombes, n° 39, 2017, p. 72-74.
p. 72-74
Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.
Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.