Dossier d’œuvre architecture IA38001008 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Plateforme chimique du Roussillon, cité ouvrière, jardins ouvriers du Péage-du-Roussillon
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rhône-Alpes patrimoine industriel - Grenoble
  • Hydrographies dérivation du Rhône
  • Commune Le Péage-de-Roussillon
  • Lieu-dit
  • Adresse
  • Cadastre 2004
  • Dénominations
    usine de produits chimiques, cité ouvrière, jardin ouvrier
  • Appellations
    Puits du Villaret
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, chevalement, lavoir

La plate-forme chimique de Roussillon est la plus importante de France (ancienne Rhodia Silicones ; Rhône-Poulenc-chimie) . Elle réunit sur un même site seize entreprises spécialisées dans l’industrie chimique, dont plusieurs géants du secteur comme Novapex, Blue Star, Adisseo ou Solvay.

Chronologie

1915-1916 : Création de l’usine chimique de Roussillon et démarrage d’un atelier de production de phénol.

1917-1920 : Création de l’usine des Roches de Condrieu et démarrage d’un atelier de production de sels de baryum.

1922 : Démarrage production Acétate de cellulose (Roussillon) et Phosphates (Les Roches).1940 : Début production des intermédiaires nylon.

1970-1980 : Diversification avec mise en service d’unités méthylchlorosilanes, herbicide, méthionine et amont, intermédiaires pharmacie.

1993 : Regroupement des 2 sites en une seule entité Rhône Poulenc Chimie Les Roches-Roussillon.

2007 : Cession de Rhodia Silicones à Bluestar : création de Bluestar Silicones

2011 : Création Novacyl

Ce site de 150 hectares dédié à la fabrication de produits chimiques consomme chaque année l’équivalent des besoins d’une ville de 150 000 habitants. Jusqu’en 2014, ses ressources énergétiques se composaient essentiellement de gaz (1,2 TWh/an), et de charbon (100 000 tonnes/an) et de 0,5 TWh d’électricité.

L'ancienne cité ouvrière est très visible de la voie ferrée et de la nationale 7. Nommée "cité de la soie" (1925) elle s'étend vers 1930, par la construction de trois immeubles construits et 10 maisons jumelées au sud de la cité. En 1945, la construction d’une piscine (cité de la Rhodia de Roussillon). (Cité de Péage-de-Roussillon ; cité de Salaise-sur-Sanne)

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1915
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

La cité ouvrière représente un très bel ensemble urbain

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel