Dossier d’œuvre architecture IA42000004 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne
Hôtel Colcombet, actuellement bibliothèque
Œuvre repérée
Copyright
  • © Ville de Saint-Etienne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Etienne Centre
  • Commune Saint-Étienne
  • Adresse 3 rue du Lieutenant-Morin , rue Marcellin-Allard
  • Cadastre 1996 EO 4A, 4B
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    hôtel Colcombet
  • Destinations
    bibliothèque
  • Parties constituantes non étudiées
    garage

En 1912, madame Alexandre Colcombet, née Virginie Goubard de Dracy (Dracy-le-Fort en Saône-et-Loire), commande aux architectes stéphanois Lamaizière la construction d'un hôtel particulier pour son fils Johan Colcombet. Cette famille célèbre de rubaniers stéphanois a déjà confié en 1894 à Léon Lamaizière la construction de leur immeuble de négociant à Saint-Etienne, et en 1891 l'édification de diverses constructions dans leur propriété de Dracy-le-Fort. Léon et Marcel Lamaizière dessinent les premiers plans de cet hôtel et la construction débute rapidement fin 1912, mais est interrompue en 1914 par la Première Guerre mondiale. Les travaux reprennent dès 1919 après de légères modifications intérieures dessinées par Marcel Lamaizière. La ferronnerie de la porte d'entrée est réalisée par l'entreprise parisienne Schwartz et Meurer ; les vitraux du ciel vitré du hall sont fabriqués par l'entreprise parisienne Mégard et Royer. La famille quitte la ville à la fin des années trente pour s'installer à Lyon et fonder, avec le soyeux lyonnais, la maison Bucol. L'hôtel est inoccupé jusqu'en 1954, date de son rachat par la ville de Saint-Etienne qui transforme les intérieurs pour installer la section études de la bibliothèque municipale. Depuis 1993, l'hôtel est inoccupé.

Cet hôtel urbain est implanté à l'angle de deux rues, sur une parcelle libérée par le percement de l'avenue du Président-Faure en 1905. Le plan de l'édifice est régulier et organisé autour d'une base carrée, le hall central autour duquel se trouvent l'escalier d'honneur, le ciel vitré, la galerie du deuxième étage. Le calcaire de Villebois est employé pour le socle et le terrassement, la pierre des Estaillades pour le rez-de-chaussée et la pierre de Saint-Paul-Trois-Châteaux pour les étages. La porte d'entrée, surmontée d'une marquise, est encadrée de deux oculi ovales ornés de guirlandes de fleurs et d'une grille en fer forgé.

  • Murs
    • calcaire
    • badigeon partiel
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile mécanique, ardoise, zinc en couverture, verre en couverture, matériau synthétique en couverture
  • Plans
    plan carré régulier
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
    • verrière
    • toit brisé en pavillon
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
  • Autres organes de circulation
    monte-charge
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • vitrail
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • fleur
    • feuillage
  • Précision représentations

    Le vitrail présente des motifs floraux. Les éléments sculptés en façade sont des pilastres d'ordre colossal. Les clés en forme de volute des grandes fenêtres du rez-de-chaussée sont ornées de motifs floraux

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 1998
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Saint-Etienne