A cet emplacement Claude aîné Baloffet, marchand de vins en gros, fait construire maison, magasins et entrepôts en 1844. En 1876, le rez-de-chaussée abrite le café de Woller, puis la brasserie Schaber en 1886. Ces bâtiments sont démolis en 1906, et les architectes Léon et Marcel Lamaizière dessinent les plans des bureaux et ateliers de fabrication du journal "La Loire Républicaine", à la demande du directeur Wagner. Les bâtiments sont construits de 1907 à 1908 sur une parcelle profonde qui s'étire jusqu'au Furan enjambé par le bâtiment de l'imprimerie. Les frères Induni, sculpteurs, sont les auteurs des symboles de l'écriture. L'imprimerie du journal fonctionne jusqu'en 1978. Les locaux ont été rachetés en 2004 par la préfecture de la Loire qui y a installée les bureaux de la direction de la préfecture.
- enquête thématique régionale, Patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Saint-Etienne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Etienne Centre
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Commune
Saint-Étienne
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Adresse
16 place Jean-Jaurès
,
2 rue Robert
,
11, 13 rue Rouget-de-l'Isle
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Cadastre
1826
B2
1921
;
1864
C7
1183-1185
;
1996
BX
1A
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Dénominationsimprimerie, immeuble de bureaux
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Appellationsimmeuble La Loire Républicaine
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Destinationsétablissement administratif
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Parties constituantes non étudiéescour
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1907, daté par source, porte la date
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Lamaizière Marcelarchitecte attribution par sourceLamaizière MarcelCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : sculpteur attribution par source
- Auteur : sculpteur attribution par source
- Personnalité : commanditaire
L'édifice est de plan rectangulaire ; les activités de représentation sont situées sur la place, et la fabrication est rejetée à l'arrière. Le bâtiment, signé en façade, présente un étage sur rez-de-chaussée entresolé. A l'angle du bâtiment, un avant-corps bénéficie d'une composition architecturale : à l'étage, une large fenêtre en arc surbaissé est précédée d'un balcon en pierre, galbé, à balustrade ajourée d'anneaux. Les symboles de l'écriture sont magnifiés sur l'entablement galbé de la fenêtre : à gauche une plume et un crayon entrecroisés avec un encrier, et à droite, un cahier ouvert. Les matériaux utilisés sont la pierre calcaire de Villebois pour le socle, le balcon et les marches. La pierre de Saint-Paul-Trois-Châteaux est employée pour les modillons et les parties sculptées. Marches intérieures, seuils, corbeaux, corniches sont en grès houiller local ; le béton armé de système Hennebique assure les planchers et les fondations.
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Murs
- calcaire
- grès
- bossage
- enduit
- pierre de taille
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitsardoise, tuile mécanique, zinc en couverture, matériau synthétique en couverture
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Étagessous-sol, entresol, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
- toit brisé en pavillon
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant suspendu
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Autres organes de circulationmonte-charge
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Énergies
- énergie électrique
- achetée
- moteur électrique
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- symbole professionnel
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Précision représentations
Les symboles de l'écriture (cahier, crayon, plume, encrier) sont sculptés sur l'entablement galbé de la fenêtre de l'avant-corps, au 1er étage.
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Statut de la propriétépropriété de l'Etat
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH partiellement, 1991/04/29
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Référence MH
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Saint-Etienne