Dossier d’œuvre architecture IA42001205 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
Ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Boën - Sail-sous-Couzan
  • Commune Débats-Rivière-d'Orpra
  • Lieu-dit Ligeay
  • Adresse 1ère ferme
  • Cadastre 1826 U1 900  ; 1987 A1 680  ; 688

La ferme appelée localement Maison Gonin, du nom de ses propriétaires au 18e siècle, appartenait au 16e siècle à la famille Thévenet. Sur une fenêtre à meneau, à droite de la porte de la grange, sont inscrits les date et nom suivant : 1579 / C TEVENE, pour Thévenet ?. Etienne Thévenet, meurt en 1706 et sa veuve épouse en seconde noce Jean Gonin le 27.11.1708. La date 1809 est portée sur le placard en bois, situé au revers de la cheminée (bretagne). Plusieurs aménagement ont lieu avant 1860. Au 19e siècle, le bâtiment est partagé entre la famille Gonin et Ducreux. Alfred Thiollier qui habitera dans une des parties de cette construction (1987 A1 680) nous signale qu'au 19e siècle vivaient encore les familles Gonin, Ducreux et Gramont autour de la cour centrale de cet ancien bâtiment. Vers 1900 l'ancien bâtiment de la famille Gramont est tombé en ruine et en 1924 démolition des anciens bâtiments d'habitation de la famille Gonin. Plusieurs baies à croisée en bois, identiques à celle qui se trouve actuellement en façade, ont été remaniées. La cour est alors partagée en deux par la construction du bûcher Gonin et réduite par la construction d'une avancée de toit pour la fenière , ferme de la famille Thiollier, vers 1880. Au final, les bâtiments d'origine ont été considérablement modifiés, les logis anciens ont pratiquement tous disparu, une aître (plusieurs autres aussi ?) et une galerie de séchage en bois et en façade ont également été démontées. Par la suite, plusieurs partages de cette parcelle, dont la création de celle portant le numéro 680 (maison d'A. Thiollier) ont modifié les fonctions premières des bâtiments agricoles. De fait en façade, le portail mouluré a perdu son arc en plein cintre pour permettre l'établissement d'une fenière. Auguste Ravier, peintre paysagiste lyonnais, séjourne dans cette maison et y peint plusieurs scènes dans une des chambres, peintures non restaurées.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : milieu 20e siècle
  • Dates
    • 1579, porte la date
    • 1809

Le bâtiment, construit en pisé sur un soubassement maçonné, comprend un sous-sol, accessible depuis la façade principale, un rez-de-chaussée surélevé (accessible par le biais de quelques degrés) et un étage carré comportant les chambres. Dans le prolongement de ce logis, plusieurs communs, abrités en façade par un important avant-toit. La toiture à longs pans est couverte de tuiles creuses. Dans la cour, un puits. et en façade une niche pour y abriter une statuette.

  • Murs
    • pisé
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    logis à aître
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • "La curieuse et vieille maison de Liget construite il y a trois siècles. Le dallage devant la façade est également d'époque". Maison de Claude Chazelle, 1694. / Reproduction photo de presse, 1ère moitié 20e siècle Collection particulière.

    Collection particulière
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2004
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel