Joseph Hémain (1878-1953) est le fondateur de la verrerie de Rive-de-Giers.
Capitale du verre avec Givors du bassin stéphanois au XIXe siècle, Rive-de-Gier possédait plusieurs dizaines de fours pour la fabrication de flaconnage,
gobeleterie et verre à vitres. Toutes les branches de l’industrie verrière étaient représentées. Cette grande verrerie est la dernière à fonctionner
à Rive-de-Gier. Spécialisée dans la fabrication d’articles de verrerie de table (gobeleterie), elle a changé régulièrement de propriétaires ces dernières années : BSN, puis Bormioli, et aujourd’hui Duralex dont le propriétaire est le groupe SOLMAZ (Turquie), est en situation critique.
Actuellement le site accueille 114 salariés, l’usine est localisée dans la ville entre l’Hôtel de ville et à la cheminée des usines Marrel.
En janvier 2007, l’usine est occupée par les verriers en grève car le four a été éteint par le directeur du site sans préavis.
Reste aujourd'hui dans la Loire la Verrerie de Saint-Just-Saint-Rambert en activité (dossier ouvert) ainsi que la Verrerie de Veauche créée en 1883 en activité.
Rappelons qu'en 1780, l'ouverture d'un canal entre Givors et Rive-de-Gier, permis de transporter le sable à proximité des mines de charbon, ce qui encouragea un lyonnais nommé Claudius d'ouvrir une verrerie à Rive-de-Gier. Les verriers furent les pionniers de l'industrialisation de ce secteur du bassin houiller de la Loire précédant de plusieurs années les maîtres de forges comme le rappelle Michel Laferrère dans sa thèse en 1960.
(en cours)