Construit de 1935 à 1950, ce chevalement fait partie de la deuxième génération des chevalements en béton, nombreux dans la Loire, apparus dans les années 1930. La présence à Lyon d'une entreprise spécialisée dans le béton, dirigée par les ingénieurs Limousin et Freyssinet à jouer un rôle important dans cette habitude. En 1935, le puits fonctionne sous forme de bure (puits reliant deux galeries sans contact avec la surface). Il est foncé plus profondémment à 469 m en 1949, date à laquelle commencent les travaux de maçonnerie pour la construction du chevalement. C'est dans le cadre du plan Marshall que sont édifiés le chevalement et les bâtiments complémentaires. En 1960, on extrait 1 200 tonnes de charbon par jour. Le minerai extrait tombe sur une trémie puis sur une bande transporteuse qui serpentait à flanc de coteau jusqu'au lavoir du puits Pigeot où se trouve tous les équipements annexes, lavabos, lampisterie. Les mineurs montent en car au puits des Combes. En 1972, le puits devient puits d'exhaure, une pompe extrait l'eau d'infiltration protégeant les travaux du puits pigeot dont le puits des Combes devient une dépendance jusqu'à la fermeture définitive du dernier puits de la Loire. Associé au site du puits Pigeot détruit, le site se situe à proximité de la cité ouvrière des Combes et du hameau des Maures, environnement rural, bois à proximité. La cité des Combes est construite en 1922 par les Houillères de Montrambert et de la Béraudière pour accueillir les immigrés polonais de Postdam et de Catowice avec leurs familles. Le crassier de Saint-Pierre, terril du puits Pigeot, est constitué des déchets de houilles dès lors que l'on a utilisé la technique du foudroyage des galeries à la place du remblayage. Son exploitation par une entreprise de graviers durera encore une quinzaine d'années, c'est un élément fort du paysage minier.
- enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rhône-Alpes patrimoine industriel - Ricamarie (la)
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Commune
La Ricamarie
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Lieu-dit
Les Combes
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Adresse
les Combes
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Cadastre
1999
AO 149, 150
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Dénominationsmine
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Parties constituantes non étudiéeschevalement
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1930, daté par source
- 1935
- 1949
C'est un ensemble de 3 bâtiments en béton accolés de plan rectangulaire : 2 ateliers (conditionnement et salle des machines) et le bâtiment du chevalement. Les 2 bâtiments (hors chevalement) sont en rez-de-chaussée et de 10 m de hauteur pour le premier et de 9 m pour le second ils sont en béton avec extrados de voûte en couverture. La hauteur du chevalement à partir du sol est de 29 m, il est de plan rectangulaire avec un escalier extérieur tournant suspendu autour du bâti avec deux ouvertures rectangulaires superposées sur la partie haute. La cabine couverte du chevalement est ouverte sur les 4 côtés laissant la molette visible. Il est visible depuis de l'autoroute. Reste des traces plots de ciment, de la bande transporteuse qui emmenait le charbon au lavoir du puits Pigeot.
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Murs
- béton
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État de conservationétat moyen
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 2003/11/03
Volonté forte de la mairie de conserver ce patrimoine minier de la commune qui l'a racheté pour empêcher la destruction programmée par les Houillères. Projet de valorisation : salle de spectacle, local pour association, annexe de la futur cité du design.
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Puits des Combes, Relevé ABF 2002 plan et coupe, Architecte des bâtiments de France 42