Cet hôtel conserve quelques vestiges d'architecture du 16e siècle telles que deux fenêtres et une porte piétonne dans l´aile gauche donnant sur cour. Au 18e siècle, des portes en arcs segmentaires sont ménagées au rez-de-chaussée des élévations sur rue et sur cour ; c'est aussi à cette époque qu'un escalier monumental avec garde-corps en fer forgé est installé dans la partie droite du corps central. Le plan de la "Traversée de Montbrison" de 1780, révisé en 1798, précise que cet édifice, installé au n° 4 rue de la Madeleine (aujourd'hui 20 rue Puy de la Bâtie), appartient à Madame de [Magnieu ?] ; la demeure en moellons, "lézardée", comprend trois étages. Son mauvais état de conservation permet de penser que l´édifice est restructuré au début du 19e siècle ; les élévations totalement enduites montrent des baies rectangulaires en grès. C´est probablement au début du 19e siècle que le propriétaire fait installer, dans l´élévation sur rue, une porte monumentale (remploi du 17e siècle ?) entre deux baies rectangulaires du 19e siècle et enchâsser le bas-relief de Sainte Marie-Madeleine, provenant de l'église de la Madeleine détruite en 1796. L'édifice remanié dans le 4e quart du 20e siècle devient un immeuble à logements.
- inventaire topographique
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Montbrison
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Commune
Montbrison
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Adresse
20 rue Puy de la Bâtie
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Cadastre
1809
E
102
;
1986
BK 942 (anciennement BK 42)
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Dénominationshôtel
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Appellationshôtel de Magnieu (?)
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Destinationsimmeuble à logements
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Parties constituantes non étudiéescour, communs
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Remplois
- Remploi provenant de Commune : Montbrison
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Période(s)
- Principale : 16e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
La demeure présente des élévations couvertes d'un enduit qui masque les moellons mentionnés sur le plan de 1780 ; seul le grès reste visible dans les encadrements d'ouvertures à arêtes vives. Le bâtiment en U, organisé autour d'une cour fermée, se développe sur trois niveaux dans le corps de logis et deux niveaux dans les ailes latérales, celles des communs. Le corps de logis sur rue est à six travées ; la travée de droite, qui inclue le portail d'entrée, est isolée. Les élévations sur cour sont à six travées régulières ; l'aile gauche, qui abritait les anciennes écuries, n'en possède que cinq. L'escalier monumental en maçonnerie est installé dans le vestibule qui relie le corps de logis à l'aile droite. Un second escalier en bois dessert la partie gauche de l'édifice.
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Murs
- grès
- enduit
- moellon
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Toitstuile creuse
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Plansplan régulier en U
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- noue
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
- escalier intérieur : escalier tournant en charpente
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État de conservationrestauré, remanié
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Techniques
- ferronnerie
- sculpture
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Représentations
- rinceau
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Précision représentations
Suite de rinceaux en ferronnerie sur le garde corps de l'escalier d'honneur. Sainte Marie-Madeleine sculptée en bas relief, pierre en remploi sur la façade
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Bibliothèque de la Diana, Montbrison
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Archives départementales de la Loire
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Bibliographie
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GUIBAUD, Caroline, HARTMANN-NUSSBAUM, Simone, JOURDAN, Geneviève, MONNET, Thierry. Montbrison, un canton en Forez. Lyon : Editions Lieux Dits, 2008 (Images du patrimoine ; 251.)
p. 31
Documents figurés
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Département de la Loire. Arrondissement de Montbrison. Canton de Montbrison. Commune de Montbrison. Parcellaire de 1809. Section E dite de la ville. Reboul, géomètre, Montbrison, 1809. Papier, encre brune, lavis bleu. Ech. 1/1250e. (AC Montbrison)
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Généralité de Lyon - Département de la Loire. Traversée de Montbrison pour la route de Lyon en Auvergne n° 8 en celle de Roanne en Languedoc n° 11. Encre, lavis. Approuvé à l'assemblée des Ponts et Chaussées conformément à la lettre de M de Cotte 1780. D'après l'état envoyé le 28 pluviôse an 6 [16 février 1798] par le Ministre de l'Intérieur pour l'établissement des barrières ; la classification de routes de ce département a été changée presque en entier. La route de Roanne en Languedoc n° 11 de l'itinéraire de la ci-devant Généralité de Lyon est partagée en deux routes dans le nouveau ; la 1ère de St Etienne à Montbrison 2e classe n° 2 et la 2me de Roanne à Montbrison 3e classe n°1. Et la route de Lyon en Auvergne n°8 de l'ancien itinéraire se trouve actuellement sous le n° 5 de la 2me classe et sous le nom de route de Clermont à Lyon par Ambert et Montbrison. À Montbrison le 23 nivôse an 7 [12 janvier 1799]. L'ingénieur en chef du département de la Loire. [signature illisible]. Nota. La route a été ouverte dans cette partie [.] de l'axe prolongée de la rue St Jean. C'est sans doute [.] d'après des projets approuvés depuis l'année 1780 V.S. [vieux style]. [.] ils ne sont pas à la disposition de l'ingénieur en chef [.] département de la Loire. (A. Diana, Montbrison : série C géo 143, feuilles A à O, photocopies)