Dossier d’œuvre architecture IA42002289 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Roche
  • Lieu-dit le Bourg
  • Cadastre 1818 (?) AM 559 ; 1986 AM 9
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    cuvage, four à pain, fournil, pigeonnier, logement, moulin

Les bâtiments formant l'angle nord de la cour sont datables du 16e siècle : la grange-étable (au nord-ouest) a été construite en premier (chaînes d'angle), avec un petit retour au nord-est, contre lequel est venu s'appuyer, peu de temps après, le logis (au nord-est), agrandi dans un troisième temps vers le sud-est ; ces bâtiments présentent des murs en petit moellon de granite posé sur chant, des fenêtres à cavet et le logis a des ouvertures avec linteau à accolade (porte d'entrée, une porte intérieure à l'étage, linteau de fenêtre en remploi dans une petite fenêtre à l'étage du petit retour au nord-est entre grange-étable et logis) et fenêtres à meneau (cuisine, pignon sud-est). Il y avait un aître devant le logis, qui se prolongeait devant la grange-étable, où il s'achevait par un pigeonnier (renseignement oral) ; les ouvertures de l'étage du logis ont été remaniées : sans doute au début du 19e siècle pour la porte, et à la fin pour les fenêtres à encarements de briques. Une seconde grange-étable est édifiée en retour du logis, au sud-est, dans le 2e quart du 18e siècle (date 1741 gravée sur une pierre à l'angle nord de ce bâtiment). Ce bâtiment a peut-être eu une partie habitation jouxtant le passage couvert (vestiges de cheminée ; escalier en pierre ; encadrements de fenêtres à l'étage, côté champ). La première grange-étable est augmentée d'un passage couvert (utilisé comme cuvage), avant le début du 19e siècle (il figure sur le premier plan cadastral, vers 1818 ; un four à pain, en saillie sur la rue, est édifié au 19e siècle à l'extrémité de la seconde grange-étable (après le le premier plan cadastral). En 1818, la propriété comprend également le moulin et la scierie implantés sur un bief du Probois au nord-ouest (étudiés, IA42002296) et une jasserie à l'Eglantière (1818 A 66 : loge). Le propriétaire est alors Pierre Palmier. Au milieu du 20e siècle, la ferme aurait compté une dizaine de vaches et disposait d'un pâturage sur la montagne (sans bâtiment) ; une vigne à Champdieu, avec une loge (au lieu-dit le Crozat) faisaient également partie de la propriété (renseignements oraux). Les bâtiments sont actuellement désaffectés.

Ferme à dépendances en retour d´équerre, à cour fermée (passage couvert). Le logis se trouve en fond de cour (bâtiment nord-est). Le rez-de-chaussée est essentiellement composé d'une cuisine (fenêtre à meneau en façade), avec une grande cheminée contre le mur sud-est (mur extérieur avant l'agrandissement). Un four à pain ouvre latéralement dans cette cheminée ; sa voûte est prise dans un massif de maçonnerie construit dans la cuisine. Un escalier (droit, en bois) occupe l'espace entre ce massif et le mur du fond du logis. Une cloison en bois délimite un cellier-remise à l'autre extrémité du logis, éclairé en façade par un petit jour chanfreiné. Une autre cloison a été ajoutée pour isoler la cuisine de la porte d'entrée, délimitant un couloir central. Au nord-ouest du logis, le petit retour faisant la jonction avec la grange-étable nord-ouest comprend une cave voûtée en sous-sol (l'escalier d'accès aboutit dans le cellier adjacent à la cuisine), deux pièces au rez-de-chaussée (porte et fenêtre en façade sur cour, petit jour sur la façade arrière) et un escalier (en bois, droit) d'accès à l'étage ; ces pièces ont pu servir de logement, remise, ou de petite étable ou cellier au rez-de-chaussée. Au sud-est du logis, l'agrandissement comprend une remise (porte sur cour) et un cellier (accès par une porte percée dans le mur du fond de la cheminée de la cuisine) et sans doute des chambres à l'étage (non visité). La partie habitation a un étage carré et un comble à surcroît (non visités). Des vestiges de poutres sciées en façade et la présence d'une porte à l'étage laissent supposer l'existence d'un aître (détruit) devant cette élévation. En retour du logis au nord-ouest est construite une grande grange-étable (destinée aux moutons et aux chèvres au 20e siècle, renseignement oral), puis un passage couvert qui abrite le pressoir (vis en bois) et la cuve à vin. En retour du logis au sud-est se trouve un second passage couvert, qui abrite un abreuvoir alimenté par une source, puis une seconde grange-étable (avec des chambres à l'étage ?) ; contre sa façade sur la cour sont appuyées deux loges à cochon. L'extrémité est occupé par un fournil, avec un four à pain (voûte en saillie sur la rue). Les bâtiments sont en moellon de granite : petit moellon sur chant, avec chaînes d'angle en très gros blocs (très longue pierre en saillie à côté de la porte de grange sur le mur extérieur nord-ouest), sur les parties du 16e siècle ; enduit à pierres vues avec assises gravées sur l'élévation sud-est. Les encadrements sont en pierre de taille, en brique (étage de la partie centrale du logis) ou en bois (étage de l'élévation sud-est, linteaux des portes de grange sur cour de la grange-étable nord-ouest). Le toit sont à longs pans et croupes, en tuile creuse, avec une corniche en dalles de granite au faîte des murs extérieurs sur les parties du 16e siècle. Date gravée sur une pierre d'angle de l'étable : 1741.

  • Murs
    • granite
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier droit en charpente
  • Typologies
    Type B1: dépendances en retour d´équerre
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2012
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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