Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
- inventaire topographique
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Montbrison
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Commune
Roche
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Lieu-dit
le Supt
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Cadastre
1818
(?) C 17 ;
1986
AE 123, 124
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Dénominationsferme
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesabreuvoir
Le bâtiment est édifié sur l'emprise d'une parcelle bâtie en 1818 : 1818 D 17, maison appartenant à Jean-Baptiste Arthaud de Viry, avec un domaine alentours comprenant les parcelles 1818 D 1 à 41 (dont une parcelle bâtie non listée dans la matrice, D 27). A. Lugnier mentionne le domaine des Artaud de Viry parmi les quatre seules propriétés en fermages dans la commune en 1791 ; celle-ci est vendue "en bloc" en 1830. Les bâtiments sont reconstruits en 1900 (date portée, avec les initiales des propriétaires : Alexandre Griot et Françoise Viallard), sur le modèle des habitations que "de 1820 à nos jours les propriétaires les plus riches font construire [...] à 2 étages, belles et confortables : maison de plan carré avec toit à quatre pans (tuile creuse ou plate), étable juxtaposée en cour ouverte ou fermée, assez spacieuse [...], en granit peu foncé avec crépissage formant joint autour des pierres apparentes [...] trois ou quatre fenêtres de grandeur moyenne au premier étage, et de plus petites au second formant grenier" (Lugnier, p. 94). Le logis a été agrandi sur l'arrière (chaîne d'angle). A. Lugnier fait également remarquer que le Supt est une des rares fermes isolées à n'avoir pas donné naissance à un hameau. Une croix de chemin (IA42002314, repérée) en marquait l'entrée. Selon un témoignage oral, la ferme comptait 14 vaches laitières, et possédait une jasserie à Château-Gaillard (IA42002404 ?).
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Période(s)
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle
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Dates
- 1900, porte la date
Ferme à juxtaposition, à cour ouverte. Les bâtiments sont situés de part et d'autre du chemin qui descend au pont des Masson (en face du moulin des Masson, commune de Saint-Bonne-le-Courreau). Le logis a trois travées, un étage et un comble à surcroît. Dans son prolongement se trouve l'étable surmontée de la grange (accès haut par le mur arrière), puis un hangar. En face sont édifiés un cuvage, avec une cave voûtée en sous-sol (accès par un escalier intérieur), et une seconde cave voûtée dans un bâtiment adossée, ainsi qu'un hangar de l'autre côté. Les murs sont en appareil régulier d'assez gros moellons de granite (enduit à pierres vues, avec assises dessinées sur le mur ouest du logis), les encadrements en pierre de taille (arcs de décharge au-dessus des ouvertures du logis) ; niche à statuette entre deux fenêtres du premier étage (linteau en arc monolithe, appui débordant). Les toits sont à longs pans et croupe (sur le logis), en tuile plate mécanique, avec une génoise (logis) et tuile creuse (étable). Un abreuvoir (bachat) est implanté devant l'étable. Inscription gravée sur le linteau de la porte d'entrée du logis : G A 1900 V F (pour Griot Alexandre et Viallard Françoise, les propriétaires ; témoignage oral).
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Murs
- granite
- moellon
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Toitstuile creuse, tuile plate mécanique
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Étages1 étage carré, comble à surcroît
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Couvrements
- voûte en berceau
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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TypologiesType A1: ferme à juxtaposition
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
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