Dossier d’œuvre architecture IA42003396 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ferme, dite domaine des Latards
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Grézieux-le-Fromental
  • Lieu-dit les Latards
  • Cadastre 1809 B 162  ; 1986 B2 73
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    domaine des Latards
  • Parties constituantes non étudiées
    étable à chevaux, puits, porcherie, fournil, logement

Le domaine est mentionné en 1674 (reconnaissance de dîme par maître Jacques Punctis, juge de la seigneurie de Grézieux, pour le domaine des Lattards, qui consiste en maison, grange, jardin, cour et aisance) puis 1675 (reconnaissance de dîme par Hubert Bois, prêtre, résidant à Montbrison ; AH). La ferme est représentée sur la carte de Cassini, au milieu du 18e siècle. En 1830 (matrice cadastrale), le domaine appartient à Barthélemy Gaulne, de Montbrison et se compose d´une maison et bâtiment (B 162), avec jardin (B 163) et péchoire (B 165). Les bâtiments sont mitoyens d´un autre domaine (B 159, 160, 161: maison, bâtiments ruraux, aisance et mare) appartenant à Damien Battant de Pommerol, magistrat à Montbrison. La partie appartenant à Barthélemy Gaulne passe en 1836 à Louis Courbon de Saint-Genest, qui vend en 1868 aux de Vazelhes (AD Loire, 3P 605 ; la partie appartenant aux Battant de Pommerol avait été vendue aux de Vazelhes en 1857 ; AD Loire, 3P 605, et Gerest). Les bâtiments ont sans doute été totalement reconstruits dans le 3e quart du 19e siècle, un peu plus tard pour la grange-étable sud (ceux des parcelles B 159 et 160 ont disparu, sauf le bâtiment 1986 B2 74, datable de la 1ère moitié du 19e siècle, non repéré) ; les ouvertures de l'étable sud du côté ouest ont été remaniées au 20e siècle (en brique et ciment) ; des box pour chevaux ont été aménagés dans la grange sud. L´exploitation était administrée par un régisseur, puis par un fermier (et actuellement par un propriétaire, avec un troupeau de 70 vaches laitières ; renseignements oraux).

  • Période(s)
    • Principale : milieu 19e siècle

Ferme à bâtiments distincts, à cour fermée (portail). Logis de trois travées, à un étage ; le rez-de-chaussée comprend une cuisine en partie centrale (cheminée en pierre ; escalier droit, en bois), avec une bretagne (chambre chauffée par le rayonnement de la plaque foyère de la cheminée de la cuisine) à l'est, et un fournil à l'ouest (porte vers la cour, pas d'accès par la cuisine ; cheminée d'angle à piédroit en granite, à moulurations datables du 16e siècle, sans doute en remploi). La dernière pièce, dans l'angle ouest, n'a pas été visitée. Chambres à l'étage. En retour à l'ouest, logement (avec étage ; non visité) et remise avec fenil ou grenier en étage. Puits dans la cour à proximité des habitations. Dans le prolongement du côté ouest, étables pour petits animaux : porcs, poules, lapins. Le long du côté ouest de la cour, étable double avec grange-remise au milieu. Le long du côté sud, grange-remise avec une étable pour vaches ou chevaux à l'ouest, une porcherie puis une seconde grange-remise à l'est. Les bâtiments sont en pisé enduit, les encadrements sont en granite (quelques encadrements en brique). Les toits sont à longs pans, en tuile creuse (logis), longs pans et croupe, en tuile creuse (étable nord-ouest), longs pans et tuile plate mécanique.

  • Murs
    • pisé
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier droit en charpente
  • Typologies
    Type C1: logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Lieu-dit sur le cadastre de 1986 : Chantemerle.

Documents d'archives

  • AD Loire. Série 3P : 605. Commune de Grézieux. Cadastre. Registre présentant les agmentations et les diminutions survenues dans les contenances et les revenus portés sur les matrices cadastrales. Commence en 1847, dernière année 1897 ; 1914 sur feuille volante. Suivi de Matrice cadastrale de propriétés foncières. Commencé en 1830.

  • AH Montbrison (dépôt aux AC Montbrison), non classées. Boîte 89. Hôpital de Sury-le-Comtal. Maladrerie de Grézieux. Léproserie de Moingt. Cote B1. Reconnaissances de dîmes à l'hôpital Saint-Main ; en vertu d'un édit de décembre 1672 ordonnant la recherche et le recouvrement des biens et revenus de l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare-de-Jérusalem, dont dépend dès lors la maladrerie de Grézieux, dans les diocèses de Mâcon, Chalons-sur-Saône et Lyon. - 19 avril 1675. Reconnaissance par Michel Chappuis, seigneur de Villette, écuyer, au profit de l'hôtel-Dieu de Saint-Main, sis au village de Grézieux-le-Frommental, en vertu d'une transaction du 29 janvier 1541. La reconnaissance porte sur un droit de dîme abénévisé par les habitants dudit Grézieux en 1541, à cause des domaines que ledit Chappuis possède à Grézieux, appelés la Chaud, les Thévenons et Poivon, dont plusieurs pièces de terre sont enclavées dans la dîmerie de 100 sétérées de terre et appartenant à la dîmerie dudit hôtel-Dieu. Le document mentionne la croix de la Coste. Description des domaines : -- le grand domaine de la Chaud : un tènement... au milieu duquel sont ses bâtiments, jardin, chenevier et un étang appelé Fougivon, le tout contigu ; jouxte le chemin de Fontannes à Précieux du matin... -- le domaine des Thévenons : bâtiment et grange. Le document mentionne également "une peschure ou tènement de terre... le long de l'étang de Nizay..." ; "trois bichets... pour le droit dudit dixme abénévisé... à cause d´autre domaine appelé Trunel" : compose d'une maison, grange, cour, jardin et aisance. - 7 septembre 1674. Reconnaissance par maître Jacques Punctis, juge de la seigneurie de Grézieux : un bichet... de droit de dîme... à cause du domaine des Mingallons (l'acte ne mentionne pas de bâti) ; deux bichets... de droit de dîme... à cause du domaine des Lattards, qui consiste en maison, grange, jardin, cour et aisance. - 20 avril 1675. Reconnaissance par François Chassain, sieur de Chabet : pour le "domaine des Chevalliers : premièrement consistant en ses maisons, cour, jardin, paquier, pescheure et pré... plus, aux Verchères ( ?), où autrefois étoit le village des Chevalliers..." - 23 avril 1675. Reconnaissance par noble Claude Giraud (entre autres, conseiller du roi et receveur des tailles) : pour le domaine des Armands (pas de bâti mentionné). - 24 avril 1675. Reconnaissance par Jacques Henry, écuyer, seigneur de Charlieu : pour un domaine à Grézieux... domaine des Meschins... (pas de bâti mentionné). - 22 avril 1675. Reconnaissance par Hubert Bois, prêtre, résidant à Montbrison : pour le domaine des Lattards (idem). - 28 juin 1675. Reconnaissance par Jean Faverjon : pour un domaine dans ledit village. En marge, rajouté postérieurement : appartient à Bénigne Bochetal. - 26 juin 1675. Reconnaissance par les habitants de Grézieux. Cinq maîtres de maison sont mentionnés : quatre laboureurs et un tailleur. Ils sont dits posséder des domaines à Grézieux. - 1er novembre 1692. Sous-ferme des biens, fonds et héritages dépendant dudit hôpital consistant en deux maisons : la maison de l´hôpital et la maison aux Meschins ; bail donné à Etienne de la Font, laboureur, demeurant à Grézieux.

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2013
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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