Le Perrier est un ancien fief dont la seigneurie appartenait dès le début du XIVe siècle à la famille Vert. Donné ensuite en 1426 par Guy Vert à Guillaume Puy, le fief passe ensuite dans les mains des de Meaux, héritiers de Perrier et de Merlieu. Le domaine est vendu dans la première moitié du XIXe siècle, et actuellement aux mains de plusieurs agriculteurs.
Deux fermes existent au Perrier, celle qui nous intéresse devait faire partie d’un domaine qui appartenait en 1973 (date d’achat par les fermiers en place depuis 4 générations) à un aristocrate, le Marquis d’Assier de Saint-Germain-en-l’Haye. Sur l’acte de vente de 1973, il est précisé que la ferme dépendait du domaine appartenant à la famille Burin des Roziers de Brioude, à cette même date le domaine comportait 53 hectares et des vaches laitières. Aujourd’hui le domaine a 150 hectares, 350 vaches à viande (avant il y avait des vaches laitières), et des cultures de céréales, maïs. Deux vignes sont attachées au domaine, une première à proximité, une seconde sur la commune limitrophe d’Unias.
La ferme est présente sur le cadastre ancien de 1808, les parties les plus anciennes remontent vraisemblablement au 16e siècle. La physionomie actuelle de la ferme date de la fin du 19e siècle avec d’importants travaux de restauration et de nombreuses modifications effectuées en 2004 et 2005. Le logis comporte une aître (galerie extérieure en bois) remaniée : un escalier en bois permettait d’y accéder (celui-ci a disparu). Un four à pain donnait dans la cuisine du logis, aujourd’hui disparu. A gauche du logis, se trouvait une porcherie, actuellement aménagée en habitation.
Un pigeonnier était attaché à cette ferme, il se trouvait à côté d’un autre, détruit, puis reconstruit (1988 A1 80). Il abrite un dépôt de pommes de terre au rez-de-chaussée, et à l’étage, une échelle permet d’accéder aux trous de boulin.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )